Ensemble Scolaire Edmond Michelet à Brive

TQ7 Vous montrerez qu’en présence de bien commun, l’action publique pour l’environnement est contrainte par des stratégies de passager clandestin.

Vous montrerez qu’en présence de bien commun, l’action publique pour l’environnement est contrainte par des stratégies de passager clandestin.

 

Éléments de réponse :

Les biens communs sont des biens dont la consommation par un individu réduit la quantité disponible pour les autres (principe de rivalité) et pour lesquels il est impossible d’exclure les individus ne voulant pas en payer le prix (principe de non-exclusion). C’est en ce sens que les négociations et accords internationaux visant à préserver l’environnement peuvent se heurter à des stratégies de passager clandestin (« free rider »). En effet, les États peuvent trouver un intérêt à bénéficier des efforts fournis par la communauté internationale sans avoir à en supporter les coûts. Ainsi, si un pays décide de mettre en place une taxe carbone, il devra en supporter notamment le coût politique mais celle-ci bénéficiera aussi aux autres pays qui n’optent pas pour cette taxation puisque l’on peut espérer une réduction générale des émissions de CO2. Dans ce cas, ces pays peuvent être qualifiés de « passagers clandestins » car ils n’ont aucun intérêt à mener une action politique en faveur de la préservation de l’environnement puisque leurs voisins le font. Le risque est donc qu’il n’y ait finalement aucune action publique dans le cadre de la préservation de l’environnement. On peut prendre l’exemple du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat en 2017, laissant aux autres pays signataires le soin de le respecter et l’appliquer. L’enjeu des négociations est donc de trouver une coopération maximale entre tous les pays.