- À l’aide des données du document, comparez la répartition des différentes contributions à la croissance économique de l’Allemagne et des Etats-Unis en 2017.
- À l’aide des données du document et de vos connaissances, montrez que les contributions à la croissance ne se réduisent pas à la seule accumulation des facteurs de production.
Eléments de correction :
- Le PIB de l’Allemagne a augmenté de 2,4 % en 2017 et celui des États-Unis de 2,1 %. Autrement dit, les quantités produites en Allemagne ont augmenté de 2,4 % par rapport à l’année précédente. Ces deux pays ont des taux de croissance proches, mais sans avoir les mêmes contributions. Le taux de croissance du PIB en Allemagne était de 2,4 % dont 0,8 point s’explique par la contribution de la quantité de travail, 0,4 point de pourcentage s’explique par la contribution de la quantité de capital et 1,2 point de pourcentage par l’augmentation de la productivité globale des facteurs. Autrement dit la moitié de la croissance s’explique par les gains de productivité. Aux États-Unis, la croissance ne s’explique pas par les mêmes sources. Les gains de productivité expliquent un tiers de la croissance seulement alors que l’augmentation de la quantité des facteurs de productivité en explique deux tiers (14/21 = 66,66 %)
- La croissance économique qui est l’augmentation soutenue sur une ou plusieurs longues périodes, d’un indicateur de dimension, le produit global en termes réels. Les explications peuvent différer d’un pays à un autre. On parle de croissance intensive lorsque la croissance s’explique par les gains de productivité. C’est le cas de la France et de l’Allemagne pour lesquels l’augmentation de la PGF explique respectivement les trois quarts et la moitié de la croissance. On parle de croissance extensive lorsque l’augmentation de la quantité des facteurs de production. C’est le cas du Japon, des États-Unis, du Royaume Uni et de l’Espagne. Dans ces pays, la contribution de la productivité globale des facteurs ne dépasse jamais un tiers dans l’explication de la croissance avec le cas particulier du Japon pour lequel la contribution de la productivité globale est nulle.