Ensemble Scolaire Edmond Michelet à Brive

TQ6 – vous montrerez que certaines actions individuelles peuvent traduire une forme d’engagement politique.

L’implication des jeunes dans les écogestes

Questions :

  1. À l’aide des données du document, vous comparerez le comportement des 18-24 ans à celui de l’ensemble de la population concernant les actions de lutte contre le réchauffement

À la question « parmi les actions qui pourraient réduire les émissions de gaz à effet de serre, y en a-t-il que vous mettez déjà à l’œuvre ? », les réponses des 18-24 ans montrent que leur implication dans les éco-gestes est globalement moins grande que l’ensemble de la population. Par exemple, 64% des 18-24 ans affirment trier les déchets contre 80% de l’ensemble de la population, soit une différence de 16 points de pourcentage. Cet écart monte à 20 points de pourcentage concernant l’item « veiller à acheter des légumes de saison ». Les 18-24 ans utilisent cependant davantage les transports en commun plutôt que la voiture (42% affirment les utiliser contre un tiers de la population (33%)). Cette tranche d’âge est donc moins impliquée dans les écogestes que l’ensemble de la population.

 

  1. À l’aide des données du document et de vos connaissances, vous montrerez que certaines actions individuelles peuvent traduire une forme d’engagement politique.

Dans les sociétés démocratiques, l’engagement politique peut prendre des formes variées : le vote, le militantisme, le bénévolat dans une association ou encore la consommation engagée. Le document étudié montre que plusieurs des actions mises en œuvre par les personnes interrogées traduisent une forme d’engagement politique spécifique : la consommation engagée. Ainsi, « limiter la consommation de viande » de son foyer, « veiller à acheter des légumes de saison » ou encore « choisir des produits avec peu d’emballage » sont des exemples d’actions concrètes en faveur de l’environnement qui sont mises en place au travers des choix du consommateur. La consommation engagée inscrit une démarche politique au cœur des choix de consommation. Elle peut consister par exemple dans le boycott ou la limitation de la consommation de certains produits (exemple : « limiter la consommation de viande », réduire l’utilisation de la voiture individuelle) ou dans une consommation motivée par des principes éthiques comme la protection de l’environnement ou la lutte contre différentes formes d’exploitation. Le boycott de certaines marques textiles, connues pour faire appel au travail des enfants, constitue un autre exemple de consommation engagée. En France, par exemple, d’après une enquête Opinionway pour l’ADEME en 2017, 4 français sur 5 trient leurs déchets. C’est la pratique écologique la plus pratiquée. Par ailleurs, la protection de l’environnement passe pour certains par l’achat de légumes de saison. 2/3 des français achètent des légumes de saison dans le souci de protéger l’environnement. Ce n’est pas la pratique la plus récurrente chez les jeunes. Ils ont plus tendance que la moyenne nationale à utiliser les transports en commun plutôt que la voiture. C’est presque un jeune de 15 à 17 ans sur deux (47%). En revanche, la part des français qui choisit des produits avec peu de plastique est deux fois plus petite que celle qui trie les déchets.