Samedi 15 juin 2024, s’est déroulée à Egletons la 10ème édition de la Domingo cup qui rassemble plusieurs écoles de rugby de la Nouvelle Aquitaine. Environ 900 enfants étaient rassemblés sur le stade François Chassaing pour cette compétition.
Plusieurs équipes se sont affrontées au cours de cette journée, réparties en différentes poules A, B, C. La poule A rassemble les meilleurs joueurs.
Une première partie a eu lieu le matin où se sont joués des matchs qualificatifs pour l’après-midi. Les différentes équipes ont pu ainsi, soit monter de poules en cas de matchs gagnés, soit descendre en cas de défaites. Au cours de cette compétition, les équipes sont forcément de 15 joueurs sur le terrain plus 8 remplaçants.
L’équipe de Naves est arrivée en tête du classement.
Petit rappel des règles du rugby :
Pour ceux qui ne le savent pas, le rugby est un sport de contact avec un ballon ovale qui se pratique sur un terrain de 100 mètres de long et 70 mètres de large à peu près. Le rugby se joue donc sur un terrain rectangulaire, avec deux équipes de 15 joueurs chacune. Chaque équipe a pour objectif de marquer le plus de points possibles en aplatissant le ballon dans la zone d’en-but adverse ou en passant le ballon entre les poteaux. Pour les équipes composées de plus de 15 ans, le match dure 80 minutes avec une mi-temps à la 40ème minute qui dure environ 1 ou 2 minutes.
Or, samedi, les matchs avaient une durée de 11-12 minutes.
Les élèves de 5e du collège sont partis en voyage en Belgique grâce au projet Erasmus. Nous sommes ainsi partis à la découverte de Bruxelles, la capitale belge du 2 au 7 juin.
Après un voyage en car d’environ 9h, nous sommes arrivés à l’auberge de jeunesse avant de partir à la découverte de la ville que nous avons arpentée toute la journée à l’aide d’une carte pour trouver des fresques réparties sur différents murs de la ville afin de compléter notre carnet de voyage.
L’après-midi, nous avons visité le Parlement européen ainsi que le Parlementarium, c’est-à-dire le musée du Parlement. La salle principale du parlement étant en travaux, elle n’était pas accessible au public mais nous avons pu l’observer depuis les cabines des traducteurs.
Le lendemain matin, nous avons visité laMaison de l’histoire européennequi retrace l’histoire de l’Union Européenne et l’après-midi nous sommes partis à la découverte du Musée de la BD.
Le mercredi, nous avons visité l’Atomium, édifice construit à l’occasion l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. C’est le monument le plus visité de Belgique. Nous avons pu également découvrir le Musée Magritte. Ce musée expose des œuvres d’art de différents artistes mais retrace aussi la vie de René Magritte, l’un des peintres belges les plus connus.
Nous avons passé notre dernier jour à découvrir la ville de Lokeren ainsi que son lycée professionnel qui est notre établissement partenaire pour ce voyage. Les élèves du lycée nous ont fait découvrir la ville grâce à un jeu de piste.
Lundi 3 juin, nous sommes une dizaine d’élèves inscrits au Prix Manga’titude à avoir participé à la journée de remise de prix à la Faculté des Lettres de Limoges. Nous avons d’abord assisté à une conférence avec un journaliste et un mangaka.
Steve Naumann est un journaliste spécialisé dans la culture populaire japonaise depuis une vingtaine d’années. Il a été rédacteur en chef de magazines spécialisés dans le manga comme Animascope, Japan Live et Japan Max.
Il nous a parlé de la différence de vision du manga en France entre les années 80 et nos jours. La France est le deuxième pays le plus consommateur de mangas après le Japon. Il y a même beaucoup de mangakas français comme Tony Valente (auteur de Radiant), VanRah (autrice de Stray Dog).
Il a ensuite laissé la parole à Loui, un de ces mangakas français. Venu du Ghana, il ne connaissait pas le manga avant d’arriver en France en 2015. Il a commencé par découvrir One Piece à travers des scans, c’est ce qui lui a donné l’envie de faire du manga.
Il a sorti en auto-édition Red flower stories en 2019, inspiré des contes et légendes africains de son enfance. Il participe ensuite à plusieurs conventions mangas en France, en Suisse et en Martinique notamment, afin de vendre son manga.
Grâce à la visibilité qu’il a acquise par ces événements, il a réussit à se faire éditer chez Glénat, qui publie sa première série : Red Flower en 5 tomes.
Il nous a également montré les différentes étapes de son travail, des premiers croquis au crayonné et à l’encrage où il finalise les traits, les mouvements… Il nous a expliqué qu’un mangaka dessine environ 12h par jour.
Si vous voulez decouvrir la serie Red Flower voici une bande annonce réalisée par Glénat :
Nous avons ensuite assisté à un cours de dessin avec Jérôme, un des dessinateurs de l’Ecole du Crayon de Bois. Il nous a notamment fait dessiner un Yonkoma, un manga en 4 cases où le trait est simplifié au maximum.
L’après-midi, nous avons pu assister aux plaidoyers des élèves pour défendre leur manga préféré, au concours de Cosplay et enfin aux remises de prix.
Le 29 mars 2024, les élèves de CM2 et 6ème du collège ont eu l’honneur d’accueillir Emmanuelle Maisonneuve, l’autrice du livre La fille en poils de chien. Ce roman fait partie de la sélection duPrix Passerelle(s) auquel nous participons cette année.
Nous lui avons offert plusieurs cadeaux : un portrait chinois de son livre, une bande-annonce littéraire, une vidéo réalisée par la classe de CM1/CM2, qui met le livre en scène à partir de dessins d’élèves et de passages du livre. L’autrice nous a beaucoup parlé de sa vie d’écrivaine et a été heureuse de nous rencontrer.
Elle a répondu à beaucoup de nos questions :
Quel est votre premier livre ?
Mon premier livre est un roman pour enfants, Tom Patate, qui raconte l’histoire d’un petit garçon minuscule.
Comment avez-vous eu l’idée d’écrire la fille en poils de chien ?
Ma fille avait un chien Husky et ma petite fille avait des cheveux châtains comparables au pelage du chien. L’idée du titre m’est apparue lors d’une promenade en famille avec ma petite fille.
Qu’aimez-vous dans votre métier ?
L’écriture peut être assez difficile, fastidieuse puis lorsque l’inspiration vient, les personnages arrivent par eux-mêmes et prennent vie. L’histoire commence à se mettre en place sans que je sache ce qui va se passer. L’écriture permet l’évasion, on voyage dans d’autres mondes. J’aime les échanges avec mes lecteurs. L’écriture fait fleurir ma vie.
Est-ce que vous avez toujours voulu être écrivaine ?
Enfant, je voulais être journaliste ou artiste peintre.
Combien d’années d’études avez-vous faites ?
J’ai fait 5 ans d’étude après le bac.
Avez-vous un projet de livre en ce moment ?
Je suis en train de finir un roman pour ados qui aborde les jeunes, la nature, un mystère. Le jeune héros se nomme Andy.
Combien de temps mettez-vous pour écrire un livre ?
C’est très variable. 3 mois pour la fille en poils de chien. C’est mon 6e livre.
Comment trouvez-vous l’inspiration ?
Dans la réalité, ma vie, dans les films, les livres, les chansons…
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans votre métier ?
C’est un métier dur et exigeant. On a souvent beaucoup de doutes, de découragement, on doit se contraindre à une discipline de travail très régulière.
Combien d’argent gagnez-vous quand un de vos livres est acheté ?
L’auteur touche un pourcentage sur le prix du livre qui varie entre 5% et 10%. Donc pour un livre aux alentours de 15€ je ne reçois qu’un euro.
Avant de finir, Emmanuelle Maisonneuve nous a montré les premiers dessins du livre : les tenues, les visages…
Merci à Emmanuelle Maisonneuve pour cette jolie rencontre, nous sommes heureux de l’avoir accueillie dans notre établissement.
Dans le cadre du Prix Passerelles Cm2/6e auquel participent 18 élèves volontaires de 6e, ainsi que la classe de CM1/CM2 de l’école de Corrèze, nous allons très prochainement recevoir Emmanuelle Maisonneuve, autrice du roman La fille en poils de chien paru aux éditions Alice jeunesse.
En attendant ce grand moment, nos élèves préparent cette rencontre. Vous pouvez d’ores et déjà découvrir la bande-annonce littéraire présentant La fille en poils de chien réalisée par Léonce ainsi que le poème de Magdalena.
Au collège Bernadette Chirac a été organisé un événement, le Sos Père-Noël en partenariat avec le Secours Populaire.
Le principe : Réaliser une collecte de jouets et/ou livres au sein du collège et en faire don au Secours Populaire pour les distribuer aux enfants qui n’ont pas eu de cadeaux à Noël.
Deux élèves de 5e ont donc disposé des caisses dans les différentes salles de classes de leur collège afin que les élèves ou personnels de l’établissement y déposent des jouets.
Grâce à la participation des élèves, le collège Bernadette Chirac a récolté six caisses remplies de jouets qui ont été distribués aux enfants défavorisés.
Suite aux annonces qui ont été diffusées auprès des élèves et parents par mail et affichage, nous avons laissé trois semaines aux élèves pour emmener et déposer dans les caisses des jouets et/ou livres dont ils ne se servaient plus, mais évidemment cela n’avait pas de caractère obligatoire.
A la fin de ces trois semaines, nous avons accueilli Viviane CHAUZEIX, bénévole à l’association le Secours Populaire qui est venue récupérer les caisses de jouets.
Cette action a permis aux élèves de faire preuve de générosité envers les enfants qui n’ont pas autant de chance qu’eux, nous les remercions de cet engagement pour cette bonne action, en espérant que vous ferez de même l’année prochaine !!!
Organisateurs : Élèves Éco-délégués (Chevalier Solene, Herbert Cloé) ; M. Berthelet, Référent EDD ; Mme Peytoureau, Adjointe-Gestionnaire ; Mme Niort, Principale du Collège de Corrèze.
Partenariat avec l’Association : Secours Populaire avec Mme Viviane CHAUZEIX,
Dans le cadre du projet pHARe de lutte contre le harcèlement scolaire, les collégiens « ambassadeurs » s’engagent dans la lutte contre le harcèlement.
Jeudi 12 janvier, une trentaine d’élèves de tout niveau, était rassemblée pour suivre la formation d’ambassadeur pHARe afin de pouvoir repérer les situations de harcèlement au sein du collège et alerter de ces situations.
Encadrés par Mme Bunisset, l’assistante sociale du collège, Mme Labousseix infirmière scolaire, M. Berthelet, professeur d’EPS et Mme Estrade, professeure documentaliste, les élèves ont pu au cours de cet après-midi se livrer à plusieurs activités pour découvrir leur rôle d’ambassadeurs. Ils étaient également soutenus par des ambassadeurs accomplis qui avaient déjà effectué cette mission l’année dernière.
Dans un premier temps, nous avons joué au jeu de la ficelle pour apprendre à nous connaître et découvrir les motivations de l’engagement de chacun. Les élèves se sont présentés en binôme, puis, réunis en cercle, chacun présentait son camarade une pelote de laine à la main avant de la lancer à un autre camarade. A la fin des présentations, se forme un filet tissé avec la laine qui symbolise la solidarité contre le harcèlement.
Dans un deuxième temps, nous nous sommes mis en groupe de deux en ne gardant pas les mêmes partenaires, l’un mettait un bandeaux et l’autre devait le guider sans le toucher seulement en lui parlant pour lui faire faire parcourir un tracé particulier et lui faire attraper une balle. Le but était de travailler la confiance en son partenaire et l’écoute active.
Enfin, nous nous sommes répartis en 4 groupes mixtes pour trouver des mots qui sont dans le nuage de mots ci-dessus pour définir les notions suivantes : incivilité / intimidation / harcèlement.
Puis, nous avons eu le droit à un petit goûter pour clore cet après-midi.
Hier , mercredi 11 Janvier, nous, les élèves de la classe de 5ème A du collège Bernadette Chirac, sommes allés au cinéma VEO de Tulle pour participer à un atelier et voir un programme de courts métragesaccompagné de certains membres du Centre Alice Guy
Dans un premier temps, nous avons participé à un atelier animé par Marie Courault, artiste membre des Grands espaces. Cet atelier, intitulé Le champ des femmes nous a permis de comprendre la place des femmes dans le cinéma. Il y a plus d’hommes que de femmes qui apparaissent à l’écran ainsi que derrière la caméra : il y a 60% d’acteurs pour 40% d’actrices en moyenne dans les films qui sortent chaque année, concernant la réalisation de films, sept personnes sur dix sont des hommes.
Mme Courault nous a tout d’abord diffusé des extraits de films pour nous faire comprendre la notion de point de vue. Elle a ensuite tourné un petit film avec nous dans la salle de cinéma pour que l’on perçoive la différence des points de vue au cinéma, nous avons tourné une même scène du point de vue d’une spectatrice puis du point de vue de Mme Courault. Nous avons pu ainsi comprendre en quoi il est important que le point de vue féminin apparaisse à l’écran.
Puis nous avons assisté à la diffusion de quatre courts-métrages qui font partie du programme Les audacieuses, quatre films consacrés à la vie des filles d’aujourd’hui parfois confrontés au sexisme et à l’incompréhension.
Burn out, de Yann gozlan. C’est un film d’animation qui raconte l’histoire d’une astronaute, seule sur une planète inconnue et dont le vaisseau ne peut plus décoller. Mais elle se souvient qu’enfant elle ne voulait pas lâcher ses rêves alors elle arrive à repartir.
Fuck les gars, de Anthony Coveney, un film québéquois dont l’action se déroule dans un collège. Anaïs, la jeune héroïne est d’abord quitté par son copain, se bat ensuite avec un garçon, fait une bataille de nourriture à la cantine, se rebelle contre son prof de sport qui veut qu’elle s’habille différemment pour ne pas perturber les garçons.
Pile poil, de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller, l’histoire d’Elodie qui doit passer son CAP esthéticienne tout en travaillant dans la boucherie de son père qui parfois ne comprend pas bien la vie de sa fille. L’examen approche mais Elodie ne trouve pas de modèle pour l’épreuve pratique de manucure, soin du corps et épilation. Son père va lui servir de modèle et il va finalement mieux comprendre sa fille.
Romance, abscisse et ordonnée, de Louise Condemi. Romane une jeune lycéenne, tombe amoureuse de Diego. Lors d’une soirée, Romane vit sa première fois avec Diego mais les jours qui suivent Diego ne la calcule pas. Elle finit par lui faire avouer qu’il ne voulait rien de plus avec elle.
Ces films sont une bonne base de réflexion pour nous car nous allons également tourner nos propres courts-métrages dans le cadre d’un projet mené en partenariat avec le Centre Alice Guy.
Rescapée des camps d’extermination nazis, Frania Eisenbach Haverland témoigne inlassablement pour que ce terrible pan de l’histoire ne soit jamais oublié…
Elle a survécu et elle doit à l’humanité de raconter ce qu’il s’est passé. C’est son devoir comme tous ceux qui ont assisté à un crime, affirme Frania Eisenbach Haverland. Le 28 novembre 2022, les élèves des alentours de Brive ont pu assister à un témoignage glaçant sur son histoire. Nous, les élèves de 3e du collège, étions présents à ce rendez-vous, fiers de recevoir sa parole.
Depuis plus de vingt-cinq ans, cette habitante de Margency témoigne inlassablement aux quatre coins de l’Hexagone de l’enfer de la Shoah pour que jamais ce terrible pan de l’histoire ne soit oublié.
« Je ne pourrai jamais tout dire »
Sa voix tremble fréquemment lorsqu’elle entame son récit. Le plus souvent devant des classes entières d’élèves très vite captivés et émus, elle raconte son parcours, de son enfance heureuse avec un père chef d’orchestre et une mère pianiste, jusqu’à l’invasion de la Pologne, son pays de naissance, par l’Allemagne en 1939. Puis bientôt les premières persécutions subies par sa famille parce qu’ils sont juifs, les arrestations, le ghetto, ses frères raflés… Frania a 13 ans quand elle se retrouve orpheline et que son atroce parcours de camp en camp, quatre au total, commence. Elle passe notamment plusieurs mois à Auschwitz avec Tusia sa « sœur de déportation ».
En 1945, quand le camp de Flossenburg en Allemagne où elle se trouve est enfin libéré, Frania a 19 ans. Elle est alors la seule survivante d’une famille de 60 personnes. Six ans d’une vie volée, meurtrie, qu’elle a en partie racontés fin 2007 dans son livre Tant que je vivrai.
« J’étais une migrante à Paris »
Après la guerre, la jeune femme choisit de rejoindre la France pour tenter de retrouver son père. « Je me disais que s’il avait survécu, il m’attendait à Paris. Il me disait toujours qu’il y dirigerait un jour un orchestre…», souligne-t-elle. Mais lui aussi a été emporté par la barbarie nazie, elle ne le reverra jamais. Frania, qui ne connaît alors personne en France et ne parle pas la langue, n’apprendra que bien plus tard l’histoire de Vichy et de la collaboration. Quelques années plus tard, cette grand-mère et arrière-mère rencontre Maurice, un ancien prisonnier de guerre, qui deviendra son mari. Un couple uni jusqu’à la mort de ce dernier en 2007.
Des années avant de témoigner
Si aujourd’hui cette « survivante » témoigne en public dès qu’elle y est invitée, il lui aura fallu attendre des années avant d’en être capable. Un passé lourd à porter, estime-t-elle. « On est tatoué, marqué. On est et sera toujours des déportés.» Mais aussi de trouver des oreilles prêtes à entendre son terrible récit. C’est en 1993 que des recherches menées avec la sortie du film la Liste de Schindler , se déroulant dans le camp de Płaszów (en Pologne) dans lequel elle est restée dix-huit mois, la décideront. « C’est de là que c’est parti », précise Frania
Protéger la jeunesse d’aujourd’hui
« J’ai la naïveté de penser que c’est mon devoir de témoigner pour tenter de protéger les jeunes d’aujourd’hui. À mes 13 ans, je ne savais pas que l’être humain pouvait être capable de telles horreurs et pourtant. Alors il faut le dire, il faut qu’ils sachent. Mais aussi crier haut et fort qu’il n’y a qu’une seule race, la race humaine », lance-t-elle.
Pourtant, Frania, les yeux souvent humides à force de réminiscences, ne le cache pas. Chaque intervention est douloureuse. Et puis pour cette femme de 96 ans, ses témoignages, mêmes difficiles, sont également des instants précieux, souligne notre chère Frania, qui croule sous les demandes d’intervention à l’heure où les dernières voix des témoins directs de la Shoah s’éteignent peu à peu.
Enfin et peut-être surtout, chaque intervention est aussi pour Frania un moyen de faire vivre quelques instants tous ses proches disparus.
En ce qui concerne la situation actuelle en Europe avec la guerre en Ukraine, Frania se déclare inquiète : « je ne pensais jamais revoir cette situation en Europe, les enfants ukrainiens seront marqués par ces souffrances pour toute leur vie. » C’est pourquoi, son message à la jeunesse est le suivant : « Vivez ensemble en bonne intelligence, aimez-vous. »