La maltraitance animale est un acte ignoble. Dès le trajet vers  l’abattoir, les animaux sont entassés dans des camions, tapés à leur sortie et meurent dans la souffrance.  Certains veaux, agneaux etc sont séparés de leur mère pratiquement à la naissance et envoyés dans des pays étrangers, engraissés et ensuite renvoyés en France pour être abattus dans la douleur et la souffrance. L214 est une organisation qui dénonce notamment les cas de de mauvais abattage.

En 2015, un scandale est né autour des conditions d’abattage à travers l’exemple de l’abattoir d’Alès. Depuis, la violence de la mise à mort des animaux a été régulièrement montrée dans les médias.

« Les animaux, êtres doués de sensibilité comme nous, ne devraient plus être considérés comme des ressources à notre disposition. » déclare Brigitte Gothière, porte-parole de l’association L214.

Les poulets sont plongés dans des bains électrifiés, ce qui est censé les étourdir et trempés ensuite dans de l’eau bouillante pour les déplumer.

Les moutons subissent des manipulations violentes et des trajets traumatisants dans des camions bondés, souvent sans nourriture, ni eau ni ventilations adéquates.

Sans intervention humaine, les vaches peuvent vivre 14 ans. Mais dans l’industrie bovine française, elles sont tuées avant l’âge de 2 ans. Durant le trajet jusqu’à l’abattoir, il arrive que les vaches tombent d’épuisement. Une fois arrivées à l’abattoir, on détruit leur cerveau avec un pistolet d’abattage à projectile. Une pointe est projetée à grande vitesse à travers leur cerveau. Mais des employés mal formés et soumis à de cadences rapides effectuent souvent ces gestes de façon incorrecte. Cela a pour conséquence que des vaches terrifiées sont mises à mort en gémissant et en se débattant, toujours conscientes au moment où elles sont égorgées pour être vidées de leur sang.

Fort heureusement, il existe aussi des gestes positifs en faveur des animaux dans notre société. Certaines personnes les sauvent de leurs souffrances et leur permettent de finir leur vie  dignement. De nombreux refuges existent pour accueillir les animaux en détresse et notamment les animaux issus de l’élevage intensifs. Renseignements ici

Sources : L214

Manon, Maïline, Charlotte