Avec Enora, manger n’a plus d’impact sur la planète

Nous avons interviewé Enora, une traiteuse écoresponsable de Salon-la-Tour.

Nous lui avons posé quelques questions.

Quelles études avez-vous faites ?

J’ai fait des études qui n’ont rien à voir avec le métier de traiteuse et j’ai exercé pendant dix ans dans le secteur culturel, dans la communication et je me suis reconvertie il ya quatre ans. J’ai fait l’équivalent d’un CAP Cuisine en formation pour adultes qui a duré six mois.

Pourquoi êtes-vous devenue traiteuse ?

C’est ma passion depuis toujours de cuisiner et j’avais envie d’en faire mon métier, ça me trottait dans la tête depuis très longtemps, j’avais déjà voulu le faire à l’issue de mon collège mais j’étais trop bonne à l’école d’après mes parents. Il a donc fallu que je passe mon bac. J’ai fait d’autres études, d’autres choses avant. J’y suis revenue à l’âge adulte.

Comment commencer à manger éthique ?

A mon sens, il faut essayer de réfléchir à s’approvisionner le plus possible localement et aux producteurs comme ça ils ont de l’argent et il n’y a pas d’intermédiaire. Ainsi, on ne les force pas à baisser leurs prix. Il faut aussi essayer de manger moins de produits qui viennent de l’autre côté de la planète, manger moins de viande, à mon sens d’arrêter complètement la viande industrielle. Réduire la viande, en manger de la bonne, qui vient d’à côté de chez nous et qui a été dans un champ et pas enfermée.

Quel est l’impact de votre activité sur la planète ?

J’espère qu’il est le plus petit possible et mon idée c’est justement d’avoir le moins d’impact possible. En tout cas d’avoir un impact positif. L’idée est donc de se fournir localement, d’avoir des produits d’entretien qui ne sont pas nocifs pour ne pas polluer l’eau, de créer le moins de déchets possibles, que mon activité laisse moins de traces sur la planète.

https://atelier-canope-19.canoprof.fr/eleve/ereporter%202023%20-%20ressources/Interview%20Enora.mov

Comment se déroule votre journée en tant que traiteuse ?

Je n’ai pas de journée type, je ne travaille que sur commande. Il y a des jours où je suis en cuisine, d’autres non. C’est plus ou moins tranquille, je commence vers 9h et je finis vers 17h. Mais parfois, j’ai des mariages le samedi et je suis à fond. C’est très varié. Je ne fais pas que de la cuisine parce que j’ai une entreprise. Je livre. Je fais de la comptabilité, de la communication, je réponds aux devis, je fais des factures. Voilà c’est hyper varié.

Utilisez-vous beaucoup de viande dans votre cuisine ?

J’essaye d’en utiliser le moins possible. Dès que je peux le faire, je fais un repas végétarien. Je mange encore de la viande, mais j’essaye d’en manger le moins possible. Et après, quand j’en propose, elle vient du producteur du coin. Au moins, je sais que les animaux ont été bien traités le temps de leur vivant.