Croque-monsieur végétarien

Voici une idée de recette végétarienne :

 

Ingrédients  pour 4 :

  • 8 tranches de pain de mie
  • 4 tranches de tomme des Bauges
  • 100gr de champignons
  • 2 poignées d’épinards
  • 70gr de beurre

Dans une poêle chaude, faites fondre la moitié de votre beurre, faites-y cuire les champignons, puis ajoutez les épinards. Salez et poivrez puis réservez.

Faites fondre un peu de beurre dans la poêle et ajoutez deux tranches de pain de mie.

Déposez la tomme sur une des tranches.

Une fois qu’elle commence à fondre, ajoutez le mélange épinards/champignons puis ajoutez la  deuxième tranche sur le dessus.

Dégustez chaud et bon appétit !

 

blog.pourdebon.com

 

Avec Enora, manger n’a plus d’impact sur la planète

Nous avons interviewé Enora, une traiteuse écoresponsable de Salon-la-Tour.

Nous lui avons posé quelques questions.

Quelles études avez-vous faites ?

J’ai fait des études qui n’ont rien à voir avec le métier de traiteuse et j’ai exercé pendant dix ans dans le secteur culturel, dans la communication et je me suis reconvertie il ya quatre ans. J’ai fait l’équivalent d’un CAP Cuisine en formation pour adultes qui a duré six mois.

Pourquoi êtes-vous devenue traiteuse ?

C’est ma passion depuis toujours de cuisiner et j’avais envie d’en faire mon métier, ça me trottait dans la tête depuis très longtemps, j’avais déjà voulu le faire à l’issue de mon collège mais j’étais trop bonne à l’école d’après mes parents. Il a donc fallu que je passe mon bac. J’ai fait d’autres études, d’autres choses avant. J’y suis revenue à l’âge adulte.

Comment commencer à manger éthique ?

A mon sens, il faut essayer de réfléchir à s’approvisionner le plus possible localement et aux producteurs comme ça ils ont de l’argent et il n’y a pas d’intermédiaire. Ainsi, on ne les force pas à baisser leurs prix. Il faut aussi essayer de manger moins de produits qui viennent de l’autre côté de la planète, manger moins de viande, à mon sens d’arrêter complètement la viande industrielle. Réduire la viande, en manger de la bonne, qui vient d’à côté de chez nous et qui a été dans un champ et pas enfermée.

Quel est l’impact de votre activité sur la planète ?

J’espère qu’il est le plus petit possible et mon idée c’est justement d’avoir le moins d’impact possible. En tout cas d’avoir un impact positif. L’idée est donc de se fournir localement, d’avoir des produits d’entretien qui ne sont pas nocifs pour ne pas polluer l’eau, de créer le moins de déchets possibles, que mon activité laisse moins de traces sur la planète.

https://atelier-canope-19.canoprof.fr/eleve/ereporter%202023%20-%20ressources/Interview%20Enora.mov

Comment se déroule votre journée en tant que traiteuse ?

Je n’ai pas de journée type, je ne travaille que sur commande. Il y a des jours où je suis en cuisine, d’autres non. C’est plus ou moins tranquille, je commence vers 9h et je finis vers 17h. Mais parfois, j’ai des mariages le samedi et je suis à fond. C’est très varié. Je ne fais pas que de la cuisine parce que j’ai une entreprise. Je livre. Je fais de la comptabilité, de la communication, je réponds aux devis, je fais des factures. Voilà c’est hyper varié.

Utilisez-vous beaucoup de viande dans votre cuisine ?

J’essaye d’en utiliser le moins possible. Dès que je peux le faire, je fais un repas végétarien. Je mange encore de la viande, mais j’essaye d’en manger le moins possible. Et après, quand j’en propose, elle vient du producteur du coin. Au moins, je sais que les animaux ont été bien traités le temps de leur vivant.

Tulle, une ville verte

Jeudi 30 mars à 10 heures, nous avons fait la rencontre de Stéphanie Perrier dans le cadre de e-reporter.

Stéphanie Perrier est une élue tulliste. Elle est quatrième adjointe du maire en charge des espaces verts, des mobilités et de la santé environnementale mais également professeur de  SVT  au lycée Edmond Perrier .

Une circulation durable

Les « voies  douces » (grands  trottoirs)  sont en cours de réalisation.  Elles permettront aux piétons , vélos et trottinettes de circuler (à moins de 25 kilomètres par heure). Mais il y a un inconvénient, ces trottoirs vont prendre de la  place sur les voies automobiles. Ils  prévoient de le faire dans toute la ville de Tulle .

Dans la ville, sont mises en places des « zones de rencontres » à 30 km/h dans lesquelles les voitures sont prioritaires mais aussi des zones à 20 km/h dans lesquelles les piétons sont prioritaires .

La marie veut inciter la population à prendre les transports en commun, à faire du covoiturage et à utiliser  la « mobilité douce » ( vélos, trottinettes etc.)

 

Des fruits et légumes à croquer

La ville de Tulle a réalisé des jardins ouvriers ou jardins familiaux à hauteur d’une centaine d’euros l’année. Le but étant d’aider les familles pour pouvoir compléter l’agroalimentaire. Malheureusement, ces jardins avaient été abandonnés pendant quelques années mais aujourd’hui ces derniers sont de nouveau utilisés. Toujours dans une idée de développement durable, la ville a aussi ajouté des  « massifs à croquer » près de la Gare de Tulle. Il s’agit d’arbres fruitiers, de fraisiers, de cassis, de groseilliers, etc. Les gens peuvent ainsi se servir quand ils le souhaitent.

 

 

Nicolas, maraîcher du futur

Aujourd’hui, 30 mars 2023, à l’occasion de la journée e-reporter, nous avons rencontré Nicolas, un agriculteur maraîcher de Sainte-Fortunade. Il est aussi membre de l’association « La Dépaysante » regroupant des producteurs proches de Tulle qui produisent notamment des légumes, du fromage, de la viande et des œufs. Cette association permet de mettre en valeur les produits et les pratiques des agriculteurs locaux. Nicolas consacre beaucoup de temps à cette association.

Le maraîcher vend ses produits sur le marché ainsi qu’à l’association qui les revend dans son magasin. Dans sa ferme, l’agriculteur utilise un label bio, il a donc l’interdiction d’utiliser des produits de synthèse, c’est-à-dire des produits fabriqués en usine. Nicolas utilise seulement des produits bio.

L’agriculteur nous a demandé pourquoi il était important de manger des produits locaux et de saison. Ce à quoi nous avons répondu qu’ils ne font pas énormément de route et que leur transport coûte donc moins cher. Pour Nicolas il y a plusieurs raisons d’acheter directement au producteur : la raison écologique, économique, humaine, énergétique.

Nicolas voudrait dans le futur développer les visites dans sa ferme.