Nous, élèves de la classe de 4ème du collège René Perrot de Merlines, avons rencontré et interviewé, le jeudi 07 mars 2024, Madame Barlot, journaliste de France 3 Web. Nous vous en faisons le compte rendu.
Comment devenir journaliste ?
Mme Barlot est une journaliste de la presse écrite sur le web. Dans sa première partie de l’interview, elle nous a parlé de son parcours pour devenir journaliste. Il s’est déroulé ainsi :
- DUT qui a duré deux ans.
- Elle a postulé à deux des trois instituts universitaires. Elle a été prise à un seul au total, il y en avait trois de reconnus : Tour, Lannion et Cannes. Elle a été prise à Cannes.
C’est donc ainsi qu’elle a commencé.
Mais elle nous a aussi expliqué que pour faire le métier de journaliste, on peut faire une classe préparatoire (CPGE) ou trois ans d’études supérieures dans une université avant de faire un master mention journalisme dans les villes de Lille, Strasbourg, Paris ou encore Bordeaux entre autres. D’après le site Onisep, des universités et des écoles privées de journalisme délivrent le diplôme. Il est possible également de rentrer dans une école de journalisme après le Baccalauréat.
Pour être journaliste, il faut être curieux, rigoureux et il ne faut pas être timide. Mais Mme Barlot nous a ensuite expliqué pourquoi elle avait choisi d’être une journaliste de l’écrit : son diplôme était basé sur l’écriture documentaire mais aussi cela l’arrangeait car elle n’avait ainsi pas de contraintes de temps ni de choix des sujets.
Enfin, elle a choisi France 3, un media local, car elle a trouvé que c’était un bon moyen de commencer son métier car étant née à Clermont-Ferrand, elle connaît bien la région ; en outre cela est très formateur et elle peut faire tout type de journalisme et ainsi aborder tous les sujets.
Par Anaïs et Emelyne.
Qu’est-ce que que France 3 ?
D’après les réponses de Mme Barlot dans la seconde partie de l’interview, France 3 est une entreprise privée à délégation de service public dépendant d’un ministère de tutelle : celui de la Culture. C’est donc un média propriétaire. Il traite de tous les sujets d’actualité comme : les faits divers, la culture, l’agriculture…Mais toujours sur des sujets en Auvergne-Rhône-Alpes, ce qui attire surtout une tranche d’âge plutôt âgée, et cela, même si France 3 essaie de se moderniser en publiant sur les réseaux sociaux pour intéresser les plus jeunes et les habitants n’étant pas forcément Auvergnats en collaboration en partie avec “France Bleue”. France 3 parle de tout en passant par le web, les traces écrites (comme le journal; la toile et la radio).
En conclusion, France 3 est un média très large qui essaie de plaire à tout public tout en essayant de se moderniser.
Par Maxime, Maël et Loïs.
Des contraintes à la presse web ?
Dans cette partie de l’interview, nous avons demandé à Mme Barlot qu’elles étaient les contraintes liées à l’écriture journalistique sur le web. Elle nous a expliqué qu’il fallait, sur le web, demander une autorisation pour partager une image lorsque l’on fait des reportages, des photos ou des vidéos. Cela dit, dans la presse web, il y a moins de contraintes que dans le format audiovisuel : libre de la longueur de ce qui est écrit et moins de contraintes de temps.
Il y a aussi des contraintes de référencement c’est que le journaliste doit se poser la question si Google va faire remonter l’article publié. De plus, il faut mettre des mots clefs pour que l’article soit plus lu et que l’algorithme le reconnaisse.
Il faut toujours sourcer les informations que l’on poste sur le web écrit, être le plus neutre possible et enfin, les vérifier pour ne pas être victime de désinformation même si c’est involontaire. Il y a des sujets polémiques par exemple : deux personnes qui ne sont pas d’accord sur un sujet, leur donner la parole à l’un et à l’autre ..
Mais il y aussi des avantages : elle peut proposer des sujets. Elle a donc une certaine liberté dans la mesure où ceux-ci sont validés par son rédacteur en chef.
Par Maé et Antoine
Y a-t-il une journée type pour le journaliste ?
Il n’y a pas vraiment de journée type pour les journalistes. D’abord, ils peuvent mener des interviews d’une dizaine de minutes au téléphone qu’ils réécoutent et relisent pour garder les parties importantes. C’est ce que l’on appelle les rushes. S’ensuit un long travail de recherches pour vérifier les informations que les personnes interviewées ont données, puis ils remettent en ordre ces informations et enfin mettent l’article en forme au back office. Puis, ils publient l’article à des heures où les gens le verront le plus. Les journalistes peuvent faire trois à cinq articles par jour (plutôt courts). Les journalistes emploient un nom pour définir des mots clés qui permettent au moteur de recherche de savoir de quoi on parle. On appelle cela les TAGS.
Voilà une journée possible pour un journaliste. Mais ce n’est pas tous les jours la même chose. Mme Barlot nous a expliqué également qu’elle pouvait se déplacer, faire des reportages, filmer avec son téléphone etc.
Par Louane, Clara et David
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