Un des meilleurs exemples de ce que le handbike* peut apporter est incarné par Mathieu Bosredon.
Parti de rien pour finir au top mondial, de handicapé à athlète de haut niveau, l’ascension du champion corrézien, originaire de Brives, est fulgurante ; elle témoigne parfaitement de ce qu’un sport passion offre à une personne qui perd goût à la vie. Rien n’est à portée de main, mais tout est possible…
À seulement 4 ans, il perd l’usage de ses jambes, mais malgré tout décide de se battre ; et à l’age de 14 ans, il essaye le premier vélo pour handicapé. Un déclic, une passion, et aussi, selon lui, beaucoup de chance :
» J’ai beaucoup de chance et j’aime beaucoup ce que je fais » […] « Mon objectif, c’est de gagner »
C’est ce qu’il déclare, large sourire aux lèvres et lunettes de soleil sur le front, ce début d’après-midi du jeudi 25 mars alors qu’il est interviewé par les élèves des établissements scolaires sélectionnés pour le challenge E. Reporter.
On espère vraiment le revoir sur le podium pour la prochaine coupe du monde d’handbike, entre le 06 et le 09 mai prochain à Ostende en Belgique.
Si vous voulez avoir une idée de ses performances et mieux découvrir ce sport, d’un clic, regardez cette vidéo du site YouTube diffusant un portrait du sportif réalisé par France 3 Nouvelle Aquitaine en 2020 :
Pour en savoir encore plus :
Qu’est-ce que le handbike* ?
Le handbike* ou « vélo à propulsion manuelle » est une discipline handisport apparenté au cyclisme. Il est praticable par tout le monde en loisir, mais est réservé aux personnes ayant un handicap en compétition (blessés médullaires, amputés ou personnes ayant des pathologies des jambes ou du dos). L’explication émane des pratiquants mêmes de ce sport, à savoir l’amicale cycliste de Fougéré (ACF Handisport) dans le Maine-et- Loire (49150).
Ce vélo un peu particulier possède donc trois roues actionnées par des manivelles pour avancer, mais il est aussi doté d’un siège au ras du sol ce qui fait que le cycliste est en position complètement allongée. La raison étant évidemment le fait que la majorité des personnes pratiquant cette discipline est atteinte d’une invalidité plus ou moins grave.
Super article, cela montre que même avec un handicap on peut réussir dans un domaine sportif.