« L’homme et la nature vivent correctement ensemble, il n’y a pas de supériorité », nous a dit Cédric Bonnot que nous avons rencontré au Conseil Départemental de la Corrèze, à Tulle.
Nous avons eu l’occasion de discuter avec plusieurs personnes très investies dans le projet de l’habitat du futur, et dans l’écologie, parmi elles Cédric Bonnot, qui a répondu à nos questions et nous a fait comprendre que pour permettre à une maison d’être la plus écologique possible, il faut qu’elle soit plutôt petite, tout en respectant les besoins d’espace de ses habitants.
La maison du futur, c’est quoi ?
Lorsqu’on emploie le terme « maison du futur », on imagine plutôt de grandes maisons modernes, pleines de nouvelles technologies, commandées à distance, bref les « maisons intelligentes » qui doivent améliorer notre confort. Or ce n’est pas le cas, comme nous le dit Cédric Bonnot, les maisons du futur, « ce sera plus de la réhabilitation de l’habitat traditionnel », car les habitations de nos ancêtres sont « plus proches de la terre, dans le sens où avant, on utilisait les matériaux qu’on avait sous la main », donc des matériaux qui n’auront aucun impact sur l’environnement.
Bienvenue chez lui
Sa maison a été conçue selon ses besoins, sa taille, ses préférences, et a entièrement été construite de ses propres mains, sans l’aide de personne, comme quoi, seul, on peut aider l’environnement et notre si belle planète. Pensant à l’environnement, il s’est même refusé à utiliser le douglas parce que c’est un arbre, certes qui pousse rapidement, mais qui demande une importante quantité de pesticides.
Vous vous demandez sûrement si une telle maison est accessible à tous ? Combien coûte-t-elle ?
Sachez que sa maison de 18m2 a été estimée à environ 4 mille euros.
Et en ville, on habitera où ?
Cédric Bonnot nous a beaucoup parlé de son projet qui se situe dans un secteur rural, sans nous expliquer ce que serait le même projet, mais dans un espace urbain. Ma question a donc été: « Serait-ce possible de réaliser le même habitat dans un espace plus urbain ? » Il m’a affirmé que oui, que ce serait possible, et que c’était même comme cela qu’il voyait les villes dans quelques années : « dans une maison écologique en ville, on pourrait, sur les espaces non utilisés comme les toits, installer des potagers qui apporteraient un côté plus écologique », et plus sain. De plus en plus de villes s’investissent dans ce genre de projets, comme par exemple Toulouse, Paris, Metz ou bien Bordeaux, elles créent des éco-quartiers.
Mais quoi qu’il advienne, rappelez vous que c’est l’intention qui compte car il faut faire attention à notre planète et la laisser intacte pour nos descendants.
Erica. L