Nous avons interviewé Dominique Grador qui a été longtemps élue à la ville de Tulle mais elle ne s’est plus représentée aux dernières élections.
C’est une militante associative dans le domaine culturel et également militante aux réseaux d’éducation sans frontières ( RESF ).
•Comment les Ukrainiens arrivent-ils à passer les frontières de l’Ukraine avec tous les bombardements ?
Quelques couloirs humanitaires ont étés acceptés, beaucoup sont partis avant même que le siège ne se referme totalement sur les villes.
• Par quels moyens de transport les Ukrainiens arrivent-ils en France ?
C’ est variable, ceux qui ont les moyens prennent l’avion, d’autres prennent les chemins de l’exil dans des conditions absolument effrayantes. Ils traversent des pays où ils sont souvent violentés et rejetés. Arrivés en France, ils prennent un train.
•Est-ce qu’il y a des enfants ou adolescents qui arrivent sans famille ?
Oui, il y a des mineurs isolés, la loi française les considère comme relevant de la protection de l’enfance, l’état français est obligé de les prendre en charge avec ou sans papier, tant qu’un réfugié a moins de 18 ans il est considéré comme un jeune à protéger par la loi française.
•Comment les Ukrainiens sont-ils accueillis en Corrèze ?
Actuellement, l’ état recense les lieux où ils peuvent être accueillis , des lieux collectifs, comme des centres de vacances mais également privés comme des familles qui se sont mises à disposition pour cet accueil.
• Comment les enfants sont-ils placés dans les classes ? Sachant qu’ils ne parlaient pas français en Ukraine?
Les enfants quand ils sont scolarisés, apprennent très vite donc ils sont classés dans les classes tout simplement par rapport à leur âge.
• Combien de migrants environ vont être accueillis en Corrèze?
Ils parlent de 50 migrants par semaine sur le mois donc 200 à 250 migrants qui vont être accueillis.
Nous remercions madame Grador d’avoir accepté de répondre à nos questions.
Elsa Bardellotto, Océane Labarthe et Lily Zemmour