Un stage de formation organisé par l’armée

En France, les journalistes de guerre doivent suivre un stage, organisé par l’armée de terre, pour apprendre à travailler sans mettre leur vie en danger. Par exemple à Port-Vendres, une ancienne caserne est devenue un centre d’entraînement : on y forme les militaires pour le combat mais aussi des reporters de guerre. Sur ce site, les soldats et journalistes sont mis en situation dangereuse avec des obstacles en tout genre. Ils s’entraînent avec de faux équipements pour rendre l’environnement plus réaliste.  Sur le terrain, des consignes strictes doivent être respectées pour limiter le danger. Côté équipement, le gilet par balle et le casque sont indispensables pour leur sécurité. Lorsque les reporters partent en mission avec les militaires, ils sont placés sous leur responsabilité en intégralité et doivent leur obéir jusqu’au moindre mouvement. Quand un individu, journaliste ou militaire est blessé, ils ne se précipitent pas sur lui, ils doivent d’abord sécuriser les lieux.

Source : Pixabay

Des déplacements spécifiques

Suivant les lieux, leurs progressions ne sont pas les mêmes : dans un paysage dégagé, les reporters courent en zigzag et doivent s’éloigner les uns les autres pour éviter d’être blessés. En ville, le groupe doit être soudé et resserré, avec des éclaireurs qui passent devant pour dégager la voie. Dans une maison, des pièges peuvent être placés un peu partout et des ennemis peuvent être cachés, alors ils restent sur leurs gardes et sont vigilants.

Des qualités indispensables

Être en forme : des conditions physique impeccables pour sauver sa vie et celles des autres dans des zones à risques.

Être courageux : un instructeur a dit  » Soyez courageux. Quand on a  peur, on réfléchit moins vite. Alors n’ayez pas peur ! ».

Être solide : pendant les entraînement, les militaires sont durs avec les journalistes pour les préparer aux zones de guerre, la bas, ils ne doivent attendre ni tendresse ni politesse.

Être prudent : les journalistes apprennent les règles de prudence et s’assurent d’être bien entourés quand ils vont dans des zones à risques.

Un métier risqué mais nécessaire

Leur métier, risqué certes, mais utile pour tous les pays du monde, surtout ceux concernés par les conflits.

En effet, les autorités des pays en guerre cherchent souvent à masquer les vraies raisons du conflit et à étouffer leurs torts.

Une formation très populaire

« Tous les ans, une vingtaine de journalistes suit une formation qui leur apprend à évoluer au milieu d’un combat. Parmi les participants, il y a des journalistes de la télé, de la radio et de la presse. La plupart sont déjà allés dans des zones dangereuses. Certains ont même été prisonniers ou otages. » affirme le magazine 1jour1actu.

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Emma Tave et Lithana Laban