La gueule du loup
La gueule du loup de Marion Brunet (Sarbacane, 2014)
Manon et Lou, 18 ans, sont en vacances à Madagascar. Alors qu’elles pensent d’abord être au paradis, elles découvrent, au fil de leurs déplacements et de leurs rencontres, une réalité beaucoup plus sordide.
Pour certains, l’histoire est très réaliste, crédible, alors que pour d’autres, elle paraît irréelle et difficile à croire (surtout la mort et la résurrection du tatoué).
Il y a un bon suspens, c’est un roman d’action, d’aventure, que certains ont jugé trop violent et qui les a mis mal à l’aise.
En revanche, il dévoile la face cachée de l’île (misère, exploitation, prostitution), ce qui n’a pas plu à tout le monde (image négative de Madagascar, le destin de Fanja, le sacrifice).
Certains ont trouvé la fin gâchée, trop longue, décevante, incompréhensible, ils n’ont pas accroché.
Beaucoup ont apprécié la découverte de Madagascar (paysages) et le fait que cela se passe à l’heure actuelle.
Certains ont trouvé les personnages attachants, d’autres non : pas crédibles, caricaturaux. Toutefois, c’est une belle histoire d’amitié, compliquée, entre deux personnes totalement différentes, voire opposées.
Le langage familier a choqué quelques lecteurs, qui l’ont trouvé inapproprié, mais il a été apprécié par d’autres car cela donne un style vivant. Beaucoup ont trouvé qu’il se lisait bien, même si le début est log à démarrer. Certains ont trouvé le style trop détaillé, avec des ruptures de rythme, des passages trop crus.
Concernant la couverture, les avis sont partagés (certains la trouvent commerciale et sans rapport avec l’histoire). Il y a une distorsion entre le titre (gravé) et la photo.