Ce qu’il nous faut, c’est un mort
Ce qu’il nous faut, c’est un mort de Hervé Commère (Pocket, 2017)
Pour 60 millions de Français, la nuit du 12 juillet 1998 fut celle d’une victoire footballistique.
Pour six d’entre eux, ce fut la nuit où leur vie a basculé.
Vingt ans plus tard, un destin sans hasard les réunit à Vrainville, Normandie, où les ateliers de lingerie Cybèle sont sur le point de passer aux mains d’un fonds de pension. À la clef, une véritable fracture sociale. Devant l’indifférence médiatique, l’une des ouvrières ironise : » Ce qu’il nous faudrait, c’est un mort. » De mort, il y en aura un, qui ressuscitera le souvenir d’une certaine nuit – une nuit de victoire, de regrets et de larmes.