Six fourmis blanches
Six fourmis blanches de Sandrine Collette (Le Livre de Poche, 2016)
Dans ces montagnes du nord de l’Albanie, le mal rôde toujours. Dressé sur un sommet aride et glacé, Matthias s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle. À des kilomètres de là, Lou et ses compagnons partent pour trois jours de trekking intense.
Sur la trame des Dix Petits Nègres d’Agatha Christie, unissant d’autre part la noirceur de Boileau-Narcejac à la rigueur du style de Marguerite Duras, Sandrine Collette confirme son talent de conteuse exceptionnelle. Sans jamais virer dans la prétention, elle nous emporte dans un univers glacé et glaçant dont l’émergence est difficile tant le cauchemar est prenant. Cette écrivaine réussit à susciter inquiétude, angoisse et terreur avec des mots choisis merveilleusement.
Si Collette manie à la perfection le « nature-writing » en explorant avec brio les rapports de l’homme à la nature et en décrivant de manière précise et palpitante tempête, avalanche, lac gelé, crevasses…
Nous restons, nous, lecteurs, en haleine du début jusqu’à la fin en ajoutant à cela des personnages envoûtants.
L’ambiance angoissante et mystérieuse de ce livre nous pousse à tourner les pages avec appréhension et engouement. Cet univers mystérieux nous amène à douter entre légendes, contes ou alors histoire véridique…
L’histoire est racontée de telle sorte que l’on pourrait s’imaginer au beau milieu des montagnes avec les personnages et leurs inquiétudes.
Je ne sais pas ce que je pourrais ajouter mis à part que c’est un bon livre que je recommande.
Pour commencer, nous avons aimé ce livre. Premièrement, l’histoire est intrigante, nous sommes plongés dans l’histoire dès le début même si les deux premiers chapitres sont un peu ennuyeux et ne nous donnent pas forcément envie de poursuivre. Cependant, une fois rentré dans l’histoire il est difficile d’en décrocher, les personnages sont attachants et l’ambiance captivante. Nous avons ressenti les émotions des personnages décrites par l’auteur.
Pour finir, ce livre se lit facilement, nous le recommandons.
PS: la fin fait débat, nous même nous ne sommes pas d’accord.
Pour ce livre, je suis particulièrement partagé : des choses sont positives et d’autres sont négatives.
En effet, l’univers de la neige, de la montagne, de l’Albanie est bien retranscrit. Les détails sont bien fournis grâce aux mises en scène parfois insolites comme dans la faille.
De plus, les émotions sont bien émises grâce aux points de vue internes avec Lou et Mathias. Mais il y a plein de points moins positifs avec aucun suspens, certaines scènes sont mauvaises : on ne s’intègre pas à l’histoire.
En addition, les chapitres sont très écrasants ce qui ne permet pas une lecture fluide. Tout de même, on voit bien la différence entre ce pays et le nôtre.
Pour finir, c’est un livre moyen qui peut être comparé à « La nuit n’est jamais complète » : un désastre inattendu dans un univers hostile, en compagnie de personnages seuls au monde.
Ce Roman de Sandrine Colette m’a beaucoup plu car il se passe à la campagne et la montagne en Albanie, nous sommes en pleine immersion dans un monde avec des croyances mystiques des habitants. On découvre un sacrificateur dénommé Matthias que je n’ai pas du tout aimé, le livre possède plein de côtés positifs selon moi. Il y a assez d’action dans le livre surtout vers la fin. On ne s’attend pas à un chute pareille sur le rôle de Vigan et je trouve que après les morts qu’il a causés Matthias mérite de mourir. Dans l’ensemble je trouve ce livre bien malgré quelques incompréhensions.