L’arbre et le fruit
L’arbre et le fruit de Jean-François Chabas (Gallimard jeunesse, 2016)
1980, Portland, Oregon. Jewel ne comprend pas. Où est passée Maman ? Devra-t-elle rester avec Papa, maintenant ? Cette perspective lui fait peur. Mais il ne faut pas qu’Esther le sente. C’est sa petite sœur, elle doit la protéger. En fait, Maman est à l’hôpital psychiatrique. Parce que Papa lui fait du mal. Parce que Papa les terrorise. En grandissant, Jewel comprend peu à peu que si son père est malfaisant, d’autres personnes sur la terre méritent qu’on les aime et qu’on se batte.
Nous avons trouvé l’histoire captivante car il y a du suspense. Nous avons aimé les deux sœurs car elles se soutiennent et s’entraident, le personnage de Jewel est très attachant car elle n’a que 7 ans et qu’elle veut tout gérer. L’histoire est quand même très sombre. Les passages où Grace raconte ses journées à l’hôpital sont trop longs avec beaucoup trop de détails inutiles sur les autres patients. Le personnage du père est très mystérieux, c’est dommage car nous aurions voulu savoir ses pensées. Les changements de dates et de personnages compliquent la lecture.
Ce livre ne nous a pas vraiment plu car la façon dont le texte est écrit nous embrouille et nous perd dans l’histoire. On passe de Jewel dans la maison de famille à Grace dans l’hôpital, c’est assez compliqué à suivre.
Quand Grace prend la parole, son histoire à l’hôpital nous ennuie car il y a trop de détails inintéressants sur les patients qui n’ont rien à voir avec l’histoire.
Néanmoins, le suspense de l’histoire nous a plu et donné envie de lire le livre jusqu’à la fin : savoir jusqu’où la violence du père va aller, que va-t-il se passer pour la mère, va-t-elle s’en sortir ? Que vont devenir les filles ? Vont-elles pouvoir se réapproprier leurs vies ? Ou alors resteront-elles sous l’emprise de leur père ?
Nous n’avons pas aimé le livre car :
– On aurait aimé savoir si le père savait, s’il était conscient qu’il faisait quelque chose de mal ou s’il pensait qu’il faisait quelque chose de bien.
– Le fait que la mère « refuse » que sa fille l’aide et qu’elle se suicide car l’hôpital psychiatrique ne vérifie plus ce qu’il y a dans son sac à force de toutes ses venues.
– Jewel n’avait pas beaucoup de passages, des fois la mère avait un passage qui pouvait durer jusqu’à 3 pages alors que Jewel pouvait n’en avoir qu’une page et demie voir une, alors que c’est ce personnage qui nous intéresse le plus.
– L’auteur aurait pu créer un rôle pour les autres patients autre que « L’homme cheval »
– On savait ce qu’il se passait mais l’auteur insistait sur le fait que la mère se sentait vraiment pas bien et qu’elle voulait se suicider et cela nous a ennuyés profondément.
On n’a pas trop aimé ce livre car le père est trop violent avec la fille : il la traite de « petite saloperie » et ça nous choque.
On n’a pas trop aimé les passages où la mère parle des personnes qu’il y avait dans l’hôpital psychiatrique, ils sont trop longs et nous ennuient.
On a bien aimé le passage du docteur, quand il dialogue car c’est plus drôle que le reste de l’histoire.
Ce livre est intéressant mais très répétitif car certains des personnages, comme la mère, parlent toujours de la même chose et on peut dire que leurs arguments tournent en rond. A part cet inconvénient? le livre nous a plutôt plu, car ça parle de violence conjugale.
L’histoire de ce livre ne nous a pas plu. Il fait référence aux violences conjugales familiales, aux personnes racistes, haineuses , etc…
La mère est égoïste et lâche et son personnage ne nous plait pas car on trouve cela injuste qu’elle abandonne ses filles avec un père violent physiquement et verbalement.
Au début du livre l’histoire commence bien il Y a du suspense, mais quelques pages plus tard on trouve que c’est ennuyeux et superficiel.
L’arbre et le fruit ne nous a pas plu parce que l’histoire était trop sombre : il y avait trop de choses négatives comme l’hospitalisation d’une mère battue alors qu’elle n’a pas de problèmes psychiatriques, un père violent et des filles sans leur mère un peu perdues.
Le livre manque de moments joyeux.
La manière d’écrire de l’auteur n’est pas très agréable, de passer d’un personnage à l’autre on peut se perdre facilement dans l’histoire.
Nous avons bien aimé le livre car il y a une morale de l’histoire : même si leur mère n’était pas présente, elles ont réussi à ne pas se laisser faire et se révolter face à la violence de leur père. Pour son âge, Jewel est très mature et prend la situation en main en protégeant sa sœur. Il y a de l’action tout au long du livre, bien que l’auteur s’attarde et donne des informations dans des passages inutiles qui ne font pas avancer l’histoire (comme à l’hôpital psychiatrique, les détails sur les autres patients). La fin de l’histoire n’est pas très juste car la mère meurt alors que le père qui était violent lui, il ne lui arrive rien et continue sa vie comme s’il ne s’était rien passé.
Deux d’entre nous ont aimé ce livre et une l’a détesté .
Celles qui ont aimé le livre l’ont apprécié pour son ambiance, la manière dont l’histoire est racontée, dont c’est écrit, la manière dont le livre se finit qui peut donner espoir aux personnes qui sont en dépression, car même si Esther est battue toute son enfance, elle va quand même réussir à s’en sortir et mener une vie heureuse.
Pour celle n’ayant pas aimé, elle l’a détesté car il n’y avait pas d’action. Elle aurait voulu que la mère d’Esther et Jewel ait pu sortir de cet hôpital psychiatrique, dénoncer le mari et refaire une nouvelle vie pleine de bonheur avec ses filles. Elle n’aime pas ce livre comparé à Une preuve d’amour, qui lui est plus optimiste.
Nous avons trouvé le livre plus intéressant que les autres de la sélection même si nous n’avons pas encore lu Sarcelles-Dakar. Ce livre alterne les points de vue et nous avons été étonnés que certaines personnes soient perdues en le lisant sachant que les dates et les personnages sont notés en entête à chaque changement de narrateur.
De plus ce livre traite les actualités que sont les violences conjugales, les violences morales.
(Ronsard) Le livre en soi est bon mais nous ne l’avons pas spécialement aimé, moi et mon camarade, car nous trouvons principalement que l’ellipse entre 1988 et 2015 est trop longue et qu’il n’y a pas de partie qui fonctionnerait comme une transition pour pouvoir voir l’évolution de Jewel après qu’elle ait fui le foyer familial.
On pense également que l’hôpital psychiatrique n’est pas assez détaillé.
Nous pensons aussi que le père n’est pas assez présent même si cela est rattrapé par le fait que les deux narratrices sont sous son emprise tout au long du livre jusqu’à la fin de la seconde partie.
(Ronsard) Le livre nous a plu car on l’a trouvé percutant : le fait que le père insulte par discours direct montre sa violence, de plus la violence physique n’est jamais vraiment montrée, elle est plutôt évoquée indirectement comme quand Jewel dit qu’elle entend des bruits sourds. C’est le concept des romans noirs.
Le livre nous semble être le meilleur de la sélection nuit noire 2018-2019 car il traite d’un sujet qui est toujours d’actualité (violences conjugales).
L’auteur a écrit ce livre avec pour narratrice une jeune fille de 7 ans pour qu’on ait de l’empathie pour elle .
Ce livre nous a plu car il aborde des sujets dont on ne parle pas souvent mais qui sont très importants. En effet, le roman aborde les violences domestiques, le racisme ainsi que l’univers de l’hôpital psychiatrique. L’ensemble de ces thématiques sombres convient bien au genre noir, on ne s’attend pas à voir apparaître un monde de licornes où tout est magnifique!!!!
Ensuite nous remarquons la maturité de Jewel malgré son jeune âge, et sa perspective du monde est très poussée, ce qui lui permet de vivre face à son père en restant forte.
Pour continuer le fait que Grace finisse par abandonner ses filles contre son gré n’est pas une preuve d’égoïsme mais après la maltraitance de son mari envers elle et ce qu’elle subit en hôpital psychiatrique, elle n’arrive plus à s’occuper d’elle même et elle pensait très souvent à ses filles et s’en voulait.
On a bien aimé le livre. Nous avons ressenti en le lisant, un sentiment de rage, comme une envie de nous battre contre ce que la mère vivait. Jewel donne une leçon de vie au lecteur sur son comportement et son évolution. Elle joue son rôle de protectrice et prend ses responsabilités, elle a réussi à se reconstruire seule alors qu’elle se faisait maltraiter par son père. Elle donne l’exemple à chacun que l’on peut sortir de toute situation difficile, que rien n’est joué d’avance.
Ce livre nous a plu car contrairement aux critiques que nous avons lues je trouve que le livre est fait pour être sombre car c’est un roman noir.
Nous trouvons que le livre comporte tout de même des passages joyeux comme à la fin ou dans les souvenirs de Jewel .
Ce livre m’a particulièrement plu car, même si à la base c’est un roman sombre -donc qui convient à la sélection des nuits noires- il a quand même plusieurs côtés lumineux et pleins d’espoirs grâce à Jewel qui, contrairement à sa mère, se bat contre son père et fait tout pour protéger sa soeur. Il est bien également car nous avons d’un côté une mère totalement désarmée et de l’autre une jeune adolescente qui se bat pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que sa mère.
Nous avons bien aimé ce livre car l’atmosphère est plus oppressante que celle des autres livres et c’est la première fois qu’un livre nous fait des sensations physiquement, on arrive à se projeter dans la peau de Jewel, à ressentir sa terreur lorsqu’elle entend les coups portés par son père et l’angoisse qu’elle éprouve avant le retour de son père chaque soir. Au fil de l’histoire on peut remarquer que malgré son jeune âge, Jewel essaye à tout prix de protéger sa soeur de son père, qu’elle a une forte mentalité, elle est assez courageuse pour affronter son père et prend un rôle de mère car Grace n’a pas eu la force de le faire. Ce livre nous fait une leçon de morale, ça nous aide à comprendre à quel point cette situation peut être compliquée et pourquoi les personnes concernées n’osent pas en parler.