A(ni)mal
A(ni)mal de Cécile Alix (Slalom, 2022)
Je suis un homme » Tu ne dis pas d’où tu viens, tu ne dis pas ton nom, tu oublies ton pays, compris ? Tu m’oublies. Et tous les autres que tu connais, que tu as connus, tous, tu les oublies aussi. Et qui tu es, tu l’oublies. À partir de maintenant, tu n’es personne, tu n’es de nulle part. À toi de redevenir quelqu’un, c’est possible. C’est possible, tu m’entends ? À ton âge, tout est possible. »
Avoir 15 ans dans un pays en guerre, être forcé de devenir un homme, se retrouver projeté sur les chemins de la clandestinité, effleurer les limites de l’humanité, apprendre à survivre, s’effacer, oublier…
Puis
Vivre – à nouveau
Ressentir – encore
Faire confiance – petit à petit
Garder espoir – toujours
Le parcours d’un migrant, des difficultés indicibles de son voyage jusqu’à la résilience.
C’est un livre qui parle de la migration d’un adolescent de 15 ans d’un pays africain pour la France. Sa mère lui ordonne de partir de la maison pour migrer et fuir la guerre. Au fil de son calvaire, il traverse de nouveaux pays et rencontre nouvelles familles. Des fois le livre est triste à lire (par exemple à la mort de sa famille, du vieux…) et à certains moments nous pouvons ressentir l’espoir (quand une famille l’accueille). Ce livre est à lire jusqu’au bout pour pouvoir comprendre vraiment tout son enfer. C’est important de lire le livre car on voit comment se passe réellement la migration.
LA FILLE N°1
J’ai adoré la fin du livre, mais pas le début, c’est trop sombre et horrible comme le passage dans le bateau mais la fin est super et pleine d’espoir.
ANONYMOUS
!ATTENTION, GROS SPOIL EN VUE !
J’ai trouvé ce livre très bien, ça montre bien le parcours des migrants et les souffrances qu’ils doivent endurer. Le personnage principal est attachant, on s’identifie facilement à lui.
De plus, je trouve la révélation sur Miran /Amal vraiment très réussie, la phrase « je suis un homme » prend alors tout son sens, et le fait qu’elle ait ses règles à la fin du livre a pour moi une symbolique très forte, qui est comme une opposition au début où elle doit se déguiser en homme pour survivre.
Pour conclure, je conseillerai ce livre à tout ceux qui aiment les histoires émouvantes.
NIVIDIA
J’ai aimé le livre mais pas tant que ça : au début j‘étais perdue, je me demandais ce qui se passait pour qu’elle fuie comme ça et après j’ai compris les vraies raisons pour lesquelles sa mère l’embobinait comme une momie. Mais il est plein d’action donc je le recommande.
Alors déjà pour la fille n°1 c’est normal que le livre soit trop sombre et horrible car on est dans un roman noir et c’est normal que cela soit horrible car la réalité est horrible. Pour anonymous, tu dis qu’on s’identifie facilement au personnage principal mais tu dit pas comment et pourquoi. Pour Nividia, tu dit que tu aimes mais pas trop car tu était perdu au début mais on sait à partir (un peu près) de la page 25 qu’elle fuit son pays à cause de la guerre et que beaucoup de migrants quittent leurs pays à cause de la guerre.
LA FILLE N°1, c’est tout à fait normal que l’horreur et le côté sombre soient présents dans un roman sur la migration. En effet, le voyage en bateau n’est pas une croisière et il faut bien ce degré d’injustice et de tragédie pour nous rendre compte de la difficulté des épreuves imposées par ce voyage. La fin est en effet pleine d’espoir car le personnage a réussi à traverser l’Europe et à se faire adopter par une famille française dans une facilité déconcertante, ce qui s’oppose au réalisme du roman qui n’est pas un paramètre à oublier quand on fait la critique d’un roman noir.
NIVIDIA, quel est ton avis sur le livre ? Quel est le rapport entre la fuite du personnage et le fait qu’elle se fasse « embobiner comme une momie » par sa mère ? L’action est-elle vraiment la seule chose que tu aies retenu de ce livre ?
Bonjour 3èDeRonsard, pour l’identification au personnage je voulais dire qu’on peut bien imaginer que son histoire pourrait être la nôtre, notamment grâce à l’usage de la 1ère personne du singulier, qui permet de mieux rentrer dans l’histoire. Ceci n’est bien sûr que mon avis personnel, et je te remercie pour ton commentaire.
A(ni)mal est un livre de Cécile Alix sorti en 2022. Il parle d’un enfant de 15 ans forcé de partir de son pays qui est en guerre. Pour cela, il doit devenir un homme.
A(ni)mal est un livre qui nous a accroché. Chaque passage nous laisse de l’espoir, pour qu’à chaque fois un élément perturbateur s’immisce. Certains passages sont peut-être « en trop » et en tout cas, ont des longueurs (comme par exemple, le début du livre, compliqué à démarrer. D’autres sont pleins d’actions et très rapides à lire même en ayant compris la volonté de l’auteur de vouloir faire ressentir que le début du voyage est laborieux, mais cela le rend aussi pour le lecteur). Cela crée un contraste très fort que l’on a trouvé potentiellement gênant pour certaines personnes (ça a été notre cas).
On a apprécié le fait que l’« esprit » des membres de sa famille décédés lui apparaissent et viennent le guider. Cela donne une dimension poétique au livre. A chaque fois qu’ils lui apparaissent, il parvient à sortir de la situation critique dans laquelle il était embourbé. Cela donne une nouvelle aspiration et nous donne l’envie de continuer le livre.
La fin est inattendue mais réchauffe le cœur et soulage, car, enfin l’enfant est en sécurité.
Doudou
Je conseille le livre A(NI)MAL de Cécile Alix car le livre raconte une histoire plutôt intrigante et intéressante .
Le début de l’histoire est assez intense car dès le début on apprend qu’à son jeune âge, le personnage principal Miran doit quitter son pays et sa mère. Le voyage se passe assez mal, les conditions de vie sont risquées, ils sont traités comme des animaux par les passeurs.
En tout cas je conseille vraiment le livre il est intéressant, parle de la migration, un sujet presque numéro 1 aujourd’hui, elle nous fait comprendre que quand des personnes doivent quitter leurs pays quand ils n’ont plus le choix .
Ce livre est destiné aux adultes et aux adolescents.
C’est l’histoire d’un garçon qui va tout faire pour aller à Paris.
Ce livre est long mais compréhensible.
Ce livre est une autobiographie du personnage principal.
Je vous conseille de le lire car il est très émouvant.
Lisez-le.
Le livre est destiné à toute personne souhaitant comprendre les difficultés des migrants et les obstacles se dressant sur leurs routes. Il est écrit avec un vocabulaire fluide et agréable à lire, ce qui ne le limite pas aux adultes et adolescents. Miran est une fille et non un garçon, qui a autre objectif principal que celui de se rendre à Paris ; il doit avant tout fuir son pays en guerre, et se rendre dans un pays qui lui permettrait de « vivre sans survivre ». Le livre est long, mais également riche en passages qui permettent de se remettre en question.
ATTENTION MAGNIFIQUE!!!!!!
Ce livre, je l’ai trouvé très beau presque poétique dans ce très long voyage de l’Afrique à la France. Il est aussi éprouvant car on voit à quel point ce genre de voyage est difficile. Amal a failli mourir de nombreuses fois de soif, de faim et de noyade. Mais malgré tout il y a toujours quelqu’un pour l’aider : le vieil homme, les esprits de sa famille, Angela, le couple de fermiers, la famille qui l’a recueillie et surtout cette phrase : «je suis un homme» qui l’aide à garder courage et ne pas abandonner. Au fil du temps, ses pas sont portés par toutes ces personnes. Le fait qu’Amal se déguise en garçon (Miran) rend l’histoire plus réaliste mais aussi plus difficile à vivre : une fille contrainte de se faire passer pour un homme pendant des mois, avec le stress de la peur de se faire prendre. Amal est décidément un personnage très fort et courageux, ce que j’admire beaucoup. La raison principale pour laquelle j’aime ce livre, c’est ce personnage qui complète parfaitement l’histoire. Donc je conseille ce livre car je trouve qu’il est magnifique dans toutes ses faces.
Dans le roman A(ni)mal, rien ne nous indique le pays d’origine du personnage principal. Malgré quelques indices, ils sont insuffisants pour en déduire un lieu. Amal a de nombreuses fois été aidée par les figurants. Toutefois, à certains moments, il a dû se débrouiller seul, sans l’aide de personne, en usant de son courage pour affronter les obstacles sur sa route. En dépit de tes arguments infondés, je suis d’accord sur les autres points, notamment sur le fait que Amal est un personnage « très fort et très courageux ».
J’ai apprécié la lecture de A(ni)mal car quand le personnage arrive en France la géographie devient moins floue car au début la géographie n’est pas indiquée et on n’a aucune idée de quel pays part Amal. De plus, à chaque fois qu’elle est dans le mal une aide vient l’aider et la soulager pour qu’elle reprenne son voyage vers Paris mais elle a dû parfois se débrouiller seule.
Je vous conseille de lire Animal de Cécile Alix. L’histoire est très sombre intéressante mais c’est le but d’un roman noir.
Ce livre montre bien le parcours des migrants et les souffrances qu’ils doivent endurer. Mais surtout d’une adolescente de 15 ans. Elle vient d’un pays inconnu, sa mère lui ordonne de migrer, de fuir le pays car il y a la guerre. Si on se met à la place du personnage, le fait que Miran se déguise en homme rend l’histoire plus difficile pour Miran mais c’est très intelligent pour ne pas se faire violer par les passeurs. Le personnage est parfait pour l’histoire. Ce livre est vraiment à lire jusqu’au bout, il explique bien les étapes de la migration.