Introduction et conclusion

L’introduction

L’introduction sert de présentation à votre dissertation.

Une introduction présente trois / quatre parties.

La première phrase et celle qui amorce le sujet. Il peut s’agir d’un fait, d’une statistique, d’une citation (dans ce cas, bien préciser son auteur, la date et l’intitulé de l’article, de l’ouvrage ou du discours cité). Il s’agit ici de montrer l’intérêt du sujet, de le contextualiser.

Il faut ensuite définir les termes clefs du sujet de façon claire, explicite, en bref il faut que ça permette d’arriver à l’énoncé de la problématique (ou des problématiques).

Après avoir rédigé ce paragraphe,  on annonce le plan qui sera adopté en conséquence de la problématique présentée.
Enfin, une introduction ne doit pas être trop longue. Elle doit faire, grand maximum, une demi-page.

 

Exercice

 

[h5p id= »77″]

 

La conclusion.

Une conclusion présente rapidement dans un petit bilan les différentes parties présentées avant la conclusion. En effet, une conclusion est un bilan qui répond, par cet intermédiaire, à la problématique donné. Une conclusion introduit souvent à ce qu’on appelle une « ouverture », soit une problématique donnée à la fin de la conclusion.

 

Voici un exemple de conclusion :

 

    Les ouvriers n’ont pas disparu, mais ils sont moins visibles. En trois décennies, après avoir été la première force productive du pays et la figure centrale de la société salariale, ils ont été numériquement et sociologiquement laminés par la modernisation technologique et managériale des entreprises, les délocalisations et la perte de leurs repères traditionnels.
    La classe ouvrière ayant déserté le discours social et politique, qui la remplace ? Un premier point de vue insiste sur la « constellation centrale » des classes moyennes, vaste ensemble assez flou. Un second point de vue voit dans le regroupement des ouvriers, des employés et des classes moyennes « déclassées », une « classe populaire » frappée par la précarité et la vulnérabilité aux risques socio-économiques. Dans les deux cas se posent le problème de la conscience de classe qui, selon Karl Marx ou plus récemment Louis Chauvel, est nécessaire à l’existence d’une classe sociale.

    Le regain, ces dernières années, des conflits liés au travail mais aussi, le renouveau des instances politiques centrées sur la défense de la classe laborieuse ( on peut penser à la percée du Front de Gauche lors de la dernière élection présidentielle) augurent peut-être d’une telle prise de conscience…