Julia Pascual est journaliste au Monde, service Société.
Ses articles portent en majorité sur les questions migratoires et les difficultés auxquelles sont confrontés les migrants et les travailleurs clandestins.
La journaliste a enquêté sur le naufrage d’un bateau de migrants dans la Manche et sur l’absence de réaction des secours. Elle a également dressé le portrait de plusieurs demandeurs d’asile et décrit leur passage devant la Cour nationale du droit d’asile pour l’obtention du statut de réfugié. Julia Pascual a aussi recueilli le témoignage de migrants à Calais et à Lampedusa et analysé l’action des pouvoirs publics. Enfin, elle est allée à la rencontre de jeunes, parfois sans papiers, à Mayotte et a donné la parole à des travailleurs clandestins au sein des restaurants huppés de la capitale.
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A Mayotte une jeunesse sans horizon
Julia Pascual
Mayotte est un département français très pauvre, avec un taux de délinquance très élevée chez les jeunes. C’est pour cela que le préfet de Mayotte a mis en place une opération pour lutter contre la délinquance nommée : « Wuambushu ».
Pour réaliser ce reportage, Julia Pascual est allée dans plusieurs bidonvilles dont Vahibé, Kawéni et Majicavo.
Dans ces bidonvilles elle a interrogé plusieurs personnes jeunes, qui pour la plupart sont d’anciens délinquants. Elle nous parle notamment de Eldine, un ancien délinquant qui a sauvé une petite fille de l’un incendie de sa maison en tôles. Il explique qu’avant il coupait les routes pour voler les passants.
Nous avons trouvé cet article facile à lire et nous avons apprécié de découvrir la réalité de Mayotte que nous ne connaissions pas.
Julia Pascual nous décrit précisément la situation à Calais. Elle est allée interroger des demandeurs d’asile, comme Mohamed Ahmed qui lui confie que ça fait plus de 20 ans qu’il se trouve dans la « jungle ».
Elle interviewe aussi des politiciens, des élues et des habitants qui donnent tous leur point de vue sur la problématique des migrants.
Ce qu’elle écrit nous fait passer par plusieurs émotions fortes. Dans les divers témoignages qu’elle a recueillis, elle nous fait ressentir la détresse de ces migrants tout autant que celle des habitants.
On sent qu’elle s’intéresse à ces gens qu’on ne voit pas (les migrants qui veulent passer la frontière) comme à ceux qu’on voit, car elle fait en sorte de mettre en avant les témoignages concernant ces personnes en difficulté, comme ce témoignage de Juliette Delaplace qui est une élue de Calais. Celle-ci dit : « il faut en faire l’expérience pour comprendre qu’il n’y a pas d’endroit pour ce réfugié quand il pleut ».
Nous trouvons globalement cet article intéressant, mais un peu long dans la mesure où nous ne connaissions pas la ville de Calais ni cette situation concernant les migrants. Cet article nous a ouvert les yeux sur cette ville tristement déformée par toutes les transformations dans le but de nuire aux migrants. Nous aurions quand même aimé avoir plus de témoignages des migrants pour en savoir plus sur leur quotidien.