Louis Imbert est le correspondant du journal Le Monde à Jérusalem.
Ses articles de presse sélectionnés pour le prix Albert Londres ont pour thème la vie des habitants dans la bande de Gaza, les difficultés rencontrées par les Palestiniens pour passer le poste-frontière de Rafah entre Gaza et l’Égypte et les violences en Cisjordanie. Louis Imbert a également réalisé un reportage sur l’implantation des fermes par des colons israéliens en territoire palestinien et deux autres sur les tensions et fractures politiques en Israël après le retour au pouvoir de Benjamin Netanyahou.
1 Commentaire
Critique sur : Chronique d’une semaine de violences en Cisjordanie (Le Monde).
Louis IMBERT
Dans cet article le journaliste nous parle de violences israélo-palestiniennes et nous explique les violences subies par les habitants de petits villages en Cisjordanie, des ressentis, des familles et des meurtres commis.
Le journaliste a été au plus proche du terrain : il s’est rendu en Cisjordanie dans le camp palestinien et a discuté avec les personnes victimes des violences. Par exemple, le jeudi il nous parle d’un témoignage de Atta Abou Rmeileh qui explique le déroulement de l’arrestation par l’armée israélienne d’un combattant. Il a été blessé par l’armée, tout comme un enseignant puis un coiffeur venus aider. Le combattant et l’enseignant sont finalement morts car l’armée a empêché les ambulances de venir les secourir. Le journaliste a rencontré et interrogé de nombreux palestiniens qui vivaient sur le camp et qui ont assisté à tcet évènement. Les informations sont toujours les mêmes de voisin en voisin, les discours sont les mêmes. Par exemple Saj le fils de l’enseignant nous explique en détails la façon dont les soldats sont arrivés et ont procédé : l’enseignant aurait pris une balle d’un sniper positionné sur le balcon d’un voisin.
Dans cet article, il y a surtout des témoignages de palestiniens et pas de témoignages des israéliens (soldats) pour avoir leurs points de vue. Hamdi Abou Dayeh a attaqué des israéliens mais des excuses ont été données au journaliste. Il dit que c’est la faute des israéliens s’il avait agi de la sorte.
On peut constater que le journaliste est engagé aux côtés des victimes car il dénonce les violences subies par les palestiniens. Ainsi, il nous raconte aussi l’histoire du colon israélien qui a assassiné et gravement blessé des enfants se promenant près de la colline où ils vivaient. Louis Imbert nous explique qu’il tirait avec des balles recouvertes de caoutchouc.
Pour nous, la lecture n’a pas toujours été très fluide notamment certains jours comme jeudi sont un peu compliqués. il y avait beaucoup d’éléments que nous ne connaissions pas et nous avons dû faire des recherches pour comprendre le contexte.