En Syrie le cimetière des enfants perdus du « Califat »
C’est un article écrit par Wilson Fache et publié le 14 mars 2021. Il s’est rendu dans le camp d’Al-Hol pour rencontrer les femmes et les enfants pour la plupart prisonniers car anciens membres de l’État Islamique. Il traite du manque de soin et du mauvais traitement envers ces enfants et de la corruption des autorités.
La guerre civile syrienne ou révolution syrienne est un conflit armé en cours depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du printemps Arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime de Bachar al Assad. Il réprime brutalement le mouvement de contestation qui se transforme peu à peu en une rébellion armée. De nombreux belligérants participent au conflit qui connait plusieurs phases. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structure autour de l’Armée Syrienne Libre (ASL) qui est fondée en juillet 2011. En 2013 les rebelles prennent le pouvoir sur une partie du pays. Début 2014 le groupe État islamique rentre en action violemment. Ils entament une violente campagne pour prendre le territoire contre les rebelles. Le régime de Bachar Al Assad s’impose et reprend le pouvoir, ce qui fait chuter l’État islamique.
Wilson Fache est courageux car il est allé sur le terrain pour voir ce qu’il se passe, alors qu’il y a la guerre. Il s’est rendu dans les hôpitaux, dans le camp d’Al-Hol et le cimetière. Il a discuté avec les personnes qui vivent dans le camp et il en a interviewé certains comme Salem Shahab, le fossoyeur du village qui travaille là-bas depuis 25 ans, ainsi que Atala Jassen une mère de 25 ans qui a perdu son fils cadet Khaled, mort à l’âge de 2ans et demi à cause d’une maladie d’atrophie cérébrale.
Wilson Fache dénonce leurs conditions de vie et il défend les familles pauvres, il proteste contre les pays européens qui ne veulent pas les rapatrier. « C’est dramatique de voir des enfants de tant de nationalités mourir ici, j’espère qu’ils pourront bientôt rentrer chez eux. »
Nous avons aimé cet article car le journaliste est courageux et s’est engagé aux côtés des victimes. En plus l’article est facile à lire et il n’y a pas trop de mots difficiles et ça motive à tout lire.
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En Syrie le cimetière des enfants perdus du « Califat »
C’est un article écrit par Wilson Fache et publié le 14 mars 2021. Il s’est rendu dans le camp d’Al-Hol pour rencontrer les femmes et les enfants pour la plupart prisonniers car anciens membres de l’État Islamique. Il traite du manque de soin et du mauvais traitement envers ces enfants et de la corruption des autorités.
La guerre civile syrienne ou révolution syrienne est un conflit armé en cours depuis 2011 en Syrie. Elle débute dans le contexte du printemps Arabe par des manifestations majoritairement pacifiques en faveur de la démocratie contre le régime de Bachar al Assad. Il réprime brutalement le mouvement de contestation qui se transforme peu à peu en une rébellion armée. De nombreux belligérants participent au conflit qui connait plusieurs phases. La majeure partie des premiers groupes insurgés se structure autour de l’Armée Syrienne Libre (ASL) qui est fondée en juillet 2011. En 2013 les rebelles prennent le pouvoir sur une partie du pays. Début 2014 le groupe État islamique rentre en action violemment. Ils entament une violente campagne pour prendre le territoire contre les rebelles. Le régime de Bachar Al Assad s’impose et reprend le pouvoir, ce qui fait chuter l’État islamique.
Wilson Fache est courageux car il est allé sur le terrain pour voir ce qu’il se passe, alors qu’il y a la guerre. Il s’est rendu dans les hôpitaux, dans le camp d’Al-Hol et le cimetière. Il a discuté avec les personnes qui vivent dans le camp et il en a interviewé certains comme Salem Shahab, le fossoyeur du village qui travaille là-bas depuis 25 ans, ainsi que Atala Jassen une mère de 25 ans qui a perdu son fils cadet Khaled, mort à l’âge de 2ans et demi à cause d’une maladie d’atrophie cérébrale.
Wilson Fache dénonce leurs conditions de vie et il défend les familles pauvres, il proteste contre les pays européens qui ne veulent pas les rapatrier. « C’est dramatique de voir des enfants de tant de nationalités mourir ici, j’espère qu’ils pourront bientôt rentrer chez eux. »
Nous avons aimé cet article car le journaliste est courageux et s’est engagé aux côtés des victimes. En plus l’article est facile à lire et il n’y a pas trop de mots difficiles et ça motive à tout lire.