La Boîte de petits pois

(sélection 2019 – 2020)

 

 

La Boîte de petits pois

de Giedré (scénario), Holly (dessin)

Album: 112 pages

Editeur : Delcourt (21 août 2019)

ISBN : 978-2756099200

Prix : 15,95 €

Présentation de l’éditeur

Aujourd’hui artiste-chanteuse en France, GiedRé est née dans un état qui n’existe plus : l’URSS. Elle raconte ses souvenirs d’enfance, la vie de sa grand-mère, de ses parents et de son oncle (déporté à 17 ans en camp en Sibérie car il avait chanté une rengaine rebelle dans la rue). Une vie qui ressemblait à une longue file d’attente, pour du beurre, des chaussures ou une boîte de petits pois.

Les auteurs

Giedré Barauskaité est née le 23 octobre 1985 en Lituanie, qui fait alors partie de l’URSS. Elle arrive en France à l’âge de sept ans avec sa mère, son père étant décédé. Giedré passe sagement son baccalauréat avant de s’inscrire au cours Florent et à l’ENSATT. Au sortir de ces formations, Giedré enchaîne les petits rôles et les figurations. Elle commence à composer son répertoire au début des années 2000. Entre humour, chanson, et poésie, Giedré construit un univers qui doit autant à Georges Brassens qu’à Pierre Perret. Giedré refuse le politiquement correct et aborde de front des thèmes délicats comme la prostitution ou la pédophilie. La jeune femme se forge ainsi un public fidèle de petites salles en festivals.

Holly R.

Dessinatrice

11 Commentaires

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    • Thomas M. on 3 février 2020 at 15 h 54 min

    C’est un livre pour enfant en apparence car ses dessins sont enfantins ( les dessins nous donnent l’impression qu’un enfant les a fait ), il n’y a pas seulement les dessins qui nous font penser qu’un enfant a fait ce livre mais la calligraphie de type « je suis en train d’apprendre à écrire ». Il n’y a que des couleurs joyeuses ce qui fait un contraste avec l’histoire du livre. Dans son ensemble le livre est intéressant car il nous fait passer des époques historiques tragiques à travers une histoire douce à la fois dans le texte mais aussi dans les dessins qui ne sont pas agressifs. Cette époque était celle du régime totalitaire en URSS. Staline renforce son pouvoir par l’organisation d’un culte de la personnalité. La censure s’installe et la liberté religieuse est supprimée. Il crée des générations qui n’auront plus la liberté de pensée et d’agir ce qui est beaucoup ressenti dans le livre à travers l’enfant et son mode de vie qui est restreint. Il n’est pas restreint que dans la manière de faire mais aussi dans la possibilité d’acheter, les hommes au pouvoir enlève le droit à la population d’être au même niveau qu’eux. Le fait que le côté innocent et gentil de la petite fille se mélange au côté pervers et atroce des hommes tels que Staline a un petit côté caricatural. Pour moi ce livre sert à dénoncer et à rappeler cette horrible époque pour ne plus refaire les même erreurs. J’aurais tout de même préféré le lire juste après avoir fais le cours sur cette époque car je n’aurais pas compris certaines choses de la même manière sans avoir des connaissances sur ce milieu. Je pense que si quelqu’un me demande un livre à lire, je lui conseillerais.

    • William S. on 10 février 2020 at 16 h 49 min

    Ce livre parle d’une fille lituanienne âgée de 8 ans et aussi de la façon dont les enfants vivaient dans le noir (le noir veut dire que l’enfant n’avait pas une propre vie d’enfance semblable à ceux qui habitent dans les pays de l’ouest du blocus soviétique, par exemple : les enfants de l’URSS n’avait pas de chewing-gum, produit qui venait de l’ouest. Pour un enfant faire des nouvelles choses est très important mais pour ces enfants qui habitaient en URSS il n y avait pas cette option-là.) vers la fin de l’URSS. Le livre montre bien les événements et l’histoire mais la qualité de l’écriture pouvait être meilleure à mon avis. Au niveau des couleurs, les teintes étaient claires comme le rouge, orange…. La traitement des ombres sur les images était bien réglé. Le contraste entre toutes les couleurs et tous les mélanges était bien maintenu pour que le lecteur puisse comprendre l’image. Par rapport à la mise en scène : il n’avait pas de problème, c’était bien organisé et compréhensible pour des enfants qui veulent comprendre l’histoire. Maintenant les personnages. Tous les personnages avaient un rôle dans l’histoire, ils étaient très importants par rapport au personnage principal (la fille) comme la mère de la fille qui lui avait donné de l’espoir car à chaque fois qu’elle rentrait des voyages en dehors de l’URSS (comme La France) elle ramenait des fruits exotiques comme la banane ou des chewing-gum des Etats-Unis. La fille était bien décrite par l’auteur et a donné assez d’informations sur la fille et de son histoire, certainement parce que c’est sa propre histoire. Ce livre montre la réalité de l’URSS pour un enfant et les choix difficiles que doivent faire les enfants. Il montre aussi comment il était dur de vivre pour une famille commune pendant les années 80 à cause du manque de nourriture car dans ce temps l’URSS n’avait pas d’économie donc la population souffrait. La joie apparaît après l’indépendance de la Lituanie. La dialogue des personnages était d’une taille courte. L’intérêt de ces dialogues était de voir toutes les différentes personnalités dans la Lituanie pendant ces temps et de voir comment ils réagissaient tout au long de l’histoire. Le livre m’a plu et je pense que c’est n’est pas que pour les enfants mais aussi pour des adolescents âgés d’environ 16 ans car pour moi c’est dommage d’avoir une enfance comme celle de la petite fille lituanienne. Il montre en quelque sorte la vérité de l’URSS : pauvre et instable.
    Le livre: 7.5/10

    • Charline B. on 12 février 2020 at 11 h 19 min

    Cette BD m’a beaucoup intéressée j’ai eu l’impression de lire des morceaux de journal intime.
    Elle est touchante car elle fait prendre conscience des conditions de vie des personnes qui habitent à cette époque en URSS.
    J’ai aimé comment le personnage principal du nom de GiedRé car c’est une petite fille qui va découvrir le monde monde qui l’entoure juste en visitant la capitale française en 1991.
    L’histoire est réaliste et touchante à la fois.
    Les dessins sont colorés et harmonieux entre eux les couleurs sont bien choisis et j’ai beaucoup aimé le style de dessin.

    • Mattéo T. on 17 février 2020 at 15 h 28 min

    Ce livre qui du premier regard nous fait penser à un livre pour enfant , nous fait rentrer dans le monde du communisme pendant l’URSS dans l’est du continent. Dès la première page nous rentrons dans cette période et découvrons au fil du livre la terreur de cette période qui ne ressort pas directement, comme à l’époque pour nous rappeler ce qui arrivait au gens qui se permettaient de critiquer leur « magnifique pays ». L’Auteur de la BD nous fait revoir nos habitudes les plus banales qui à cette période était un total privilège comme le titre indique « la boite de petit pois » qui était réservée aux gens de haut grade et non à la classe populaire. Nous suivons avec envie l’histoire réelle de cette famille de Lituanie qui enchaîne les péripéties pour s’installer à Paris où ils « redécouvrent » le monde si différent du leur. J’ai particulièrement apprécié cette BD autant par son histoire que par sa simplicité d’expression. On y perçoit toute l’histoire aussi simple, triste, et merveilleuse qui nous renvoie au temps du communisme soviétique.

    • Thomas V. on 17 février 2020 at 15 h 58 min

    Cette BD parle d’une personne qui raconte ses souvenirs de quand elle était petite en URSS de façon ironique et décrit à la façon d’une petite fille ce qu’elle voyait, sa façon de penser, ce qui est intéressant car le point de vue des enfants n’est pas pareil que celui des adultes. Les graphismes du livre sont très enfantins et colorés ce qui est en accord avec le personnage et l’écriture rappelle un peu celle des enfants. Ce livre peut être lu par les petits car il comprendront l’histoire mais peut aussi être lu par les adultes ou les adolescents qui comprendront le sens du livre qui parle du communisme, ce qui est un avantage car tout le monde peut lire ce livre. Ce livre ne disait pas que du mal ni que du bien de l’URSS car par exemple l’auteur dit que tout le monde avait un maison et un emploi même si ce n’était pas les gens qui choisissaient, ils en avaient. J’ai trouvé cette histoire intéressante et drôle, j’ai surtout aimé la façon dont l’histoire a été racontée, ça racontait l’histoire de façon ironique et du point de vue d’une petite fille.

    • Anaïs .K on 17 février 2020 at 17 h 17 min

    Contrairement aux autre BD, celle-ci m’a beaucoup déçue, car pour moi : les dessins sont enfantins, certains personnages ont un visage bizarre.
    Je trouve également que les graphismes de cette BD gâchent un peu le contexte historique de cette histoire, vu qu’il s’agit de la guerre de 39-45 (l’URSS) où un oncle est condamné pour avoir mis des affiches sur les murs disant: « ER, franchement la vie c’est naze. La liberté c’est trop important,quoi ! Sérieux y en a marre » et en signant « ULL » (Union de la Lituanie Libre) , mais aussi en décrivant les situations et conditions de vie à cette époque.
    Pour finir, cette BD est racontée par GiedRé , une petite fille qui aujourd’hui est devenue une artiste (Chanteuse).

    • Florian B on 19 février 2020 at 11 h 25 min

    Cette BD ne m’a pas plu car les écritures ne sont pas agréables à lire. Les graphismes ne sont pas agréables à regarder tout comme les couleurs qui sont trop fades à mon goût mais l’histoire est passable, cela nous raconte quelque chose qui s’est réellement passé autrefois et comment était vécu le communisme en Lituanie à cette époque. A l’époque les gens étaient émerveillés juste en recevant une boite de petits pois alors qu’aujourd’hui il en faut plus aux gens pour être émerveillés.

    • Théo L. on 19 février 2020 at 11 h 46 min

    La boite de petit bois est la seule BD que je n’ai pas vraiment appréciée.
    Premièrement, les dessins ne sont pas très beaux donc ça gâche l’histoire.
    Malgré tout l’histoire reste intéressante car le sujet de la guerre froide est très bien exploité.
    Deuxièmement, l’esprit enfantin et ses couleurs nous donnent le sourire.
    Troisièmement, l’organisation des cases dans la page est plutôt compréhensible.
    Quatrièmement, le message passé par le livre est très fort, car de nos jours nos conditions de vie sont excellentes comparées aux conditions de vie évoquées dans le livre.
    Pour ma part, je trouve l’histoire très intéressante mais les dessins ne sont pas de bonne qualité!

    • Matteo C. on 19 février 2020 at 11 h 46 min

    Je n’ai pas vraiment aimé cette BD car : les couleurs sont plutôt bien choisies, mais les dessins sont enfantins, suite à cela on ne comprend pas grand chose à l’histoire, sans ça l’histoire pourrait être intéressante avec son sujet sur la guerre froide.
    L’occupation et la répartition des case sont bien reparties .
    L’histoire retrace le condition de vie d’une époque différente de la nôtre, c’est cela qui nous projette dans un monde complétement différent.
    Pour ma part j’ai un avis mitigé sur l’histoire.
    note : 5/10 😞

    • Théo B. on 19 février 2020 at 16 h 39 min

    Je n’ai pas aimé cette BD car premièrement je trouve les images trop enfantines à mon goût. Je trouve aussi que cet ouvrage est particulièrement mal écrit pour la seule raison que l’auteur écrit comme il parle. En parlant de l’auteur, comme c’est une enfant, sur certains passages, j’ai eu du mal à relire quelques mots car certaines lettres sont écorchées. Je n’ai pas aimé cette BD pour l’histoire en elle même car ça parle de l’URSS, mais ça parle de petits pois. Je pensais que ce livre parlerait seulement de l’URSS, des problèmes que ça a posé que ce soit l’URSS qui dirige le pays mais en fait ça parle de petits pois. Pour finir je pense que ça m’aurait plus plu si ça parlai entièrement de l’URSS comme s’il nous disait que c’était l’enfer de vivre dans ces conditions de vie-là.

  1. Nous n’avons pas aimé cette BD – La Boîte de petits pois – car nous pensons que les dessins enfantins reflètent mal la réalité, la violence, le sang des camps de concentration et de travaux forcés. A cause de cette BD, les lecteurs n’étant pas au courant de ce qu’il s’est vraiment passé dans ces camps risquent de s’imaginer que la vie dans les camps de travaux forcés était un peu comme «le camp de vacances».

    Mais il y a eu aussi des séquences que nous avons aimées comme la séquence du chewing-gum et les petits pois pour Noël ce qui était exceptionnel par les familles en URSS.

    Cependant les dessins sont bien faits et il y a des dialogues simples que toutes les personnes lisant cette BD peuvent comprendre. C’est une bonne représentation de la réalité pour les jeunes personnes ou fragiles mais on espère que les lecteurs de cette BD n’oublieront jamais l’horreur des camps de travaux forcés d’URSS.

    Thomas, Sophia et Arthur
    Collège de Bessines
    Collège de Bessines

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