Le château des animaux, t.1 : Miss Bengalore

Le château des animaux

tome 1 : Miss Bengalore

Xavier Dorison (Scénariste), Felix Delep (Dessinateur)

Casterman (septembre 2019)

 

Quelque part dans la France de l’entre-deux guerres, niché au coeur d’une ferme oubliée des hommes, le Château des animaux est dirigé d’un sabot de fer par le président Silvio… Secondé par une milice de chiens, le taureau dictateur exploite les autres animaux, tous contraints à des travaux épuisants pour le bien de la communauté… Miss Bangalore, chatte craintive qui ne cherche qu’à protéger ses deux petits, et César, un lapin gigolo, vont s’allier au sage et mystérieux Azélar, un rat à lunettes pour prôner la résistance à l’injustice…

Premier tome d’une série prévue en quatre volumes, Le Château des animaux revisite La Ferme des animaux de George Orwell (1945) et nous invite à une multitude de réflexions parfois très actuelles…

 

13 Commentaires

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    • Océane L. on 19 mars 2021 at 13 h 07 min

    Après avoir lu le roman de Georges Orwell, il y a une suite des événements dans la BD « Le château des animaux « . On voit clairement un certaine dictature des animaux tels que le taureau,les chiens de garde et le coq. Pour faire un parallèle avec le roman d’Orwell, qui, critique la doctrine de l’Animalisme, d’une part, il montre la « bêtise » et « l’apathie » des animaux face un discours qui dans le roman, est un cochon appelé Major, un décalage existe entre la théorie et la réalité ; en effet , les animaux se montrent égoïstes ,fatalistes ou gourmands. D’autre part, les animaux au commandement ont « la plus grande difficulté à leur faire voir que c’était en contradiction avec l’esprit Animalisme ».
    Ils n’ont donc pas de contre-arguments pour défendre leur théorie.
    On voit aussi qu’il y a un certaine dénonciation de l’hypocrisie d’un système supposé égalitaire. Suite au roman, très vite une dictature s’impose avec des suppressions et des fin de liberté d’expression.
    Les chiens sont là pour surveiller et faire taire les critiques. Ce régime ne respecte plus les principes de l’ Animalisme.
    Enfin, il montre aussi qu’il y a une installation d’une véritable dictature qui repose sur une justice arbitraire, mais tous les opposants de cette dictature sont condamnés à mort, ce qui provoque la terreur.
    De plus, j’ai bien aimé cette BD, mais je dois reconnaître que c’est particulier car il y a beaucoup d’injustice envers un peuple qui travaille dur et qui est très soumis.

    • Dumond Juliette on 2 avril 2021 at 15 h 15 min

    J’ai aimé ce livre, il m’a beaucoup intéressé, il permet de s’évader, de faire réfléchir sur le monde des animaux. Cette BD raconte l’histoire d’un taureau qui est le roi et instaure une dictature. La vie pour les autres animaux est difficile, dure, au niveau de l’argent, du travail mais aussi des lois du gouvernement. Cependant les autres animaux vont se révolter et lutter contre le système : c’est la résistance.
    Ce livre est captivant, surprenant et touchant. Les images sont travaillées avec des couleurs sombres et claires.
    Pour conclure cette bande dessinée est pleine de rebondissements, elle me rappelle la seconde guerre avec les « milichiens » qui remplacent les miliciens et tous les commandements.

    • Mélissa B. on 6 avril 2021 at 16 h 50 min

    Ayant lu le livre entièrement malgré le fait que l’histoire ne m’a pas plu, je peux alors dire qu’en soit le graphisme est satisfaisant et très bien réalisé. Les couleurs s’accordent parfaitement avec le sujet de l’histoire et le style correspond totalement.
    La mise en page est correcte et elle nous facilite la lecture car les bulles de dialogues sont insérées de façon ordonné. Les personnages ont presque tous leur intérêt dans l’histoire. D’ailleurs, on peut remarquer un aspect de dictature des personnages comme le taureau ou encore le coq vis-à-vis des autres personnages comme la chatte avec ses petits. Le scénario est intéressant, structuré et développé malgré le fait que le sujet en lui même ne m’a pas intéressé plus que ça. On peut aussi remarquer que certains dialogues sont trop longs contrairement à d’autre qui sont trop courts.
    Ce livre peut être intéressant pour certains seulement, pour moi le sujet n’est pas bien choisi, on met trop en évidence le côté qui dénonce la dictature qui peut être présent vis-à-vis d’une communauté qui travaille dur et sans relâche malgré la difficulté et les douleurs ressenties mais aussi le fait que si on ne respecte pas les consignes, il peut y avoir une sanction pire que toute… La peine de mort. Pour moi, certaines personnes qui montrent un intérêt particulier pour les animaux peuvent être touchées par cette histoire. J’aurais aimé qu’il y ait une histoire  »bis » avec un autre sujet plus drôle peut-être pour faire un contraste face à la première idée.

    • Dorian C. on 7 avril 2021 at 11 h 35 min

    Je trouve la BD sympa à lire, ça fait référence à la vie qu’il y avait il y a plusieurs siècles à l’époque des chevaliers avec un roi qui décide et des membres en plus qui l’aident et les habitants se font décapiter lorsqu’ils ne font pas ce qu’il doivent faire. Je l’ai bien aimé.

    • Anais D on 8 avril 2021 at 21 h 02 min

    Une très bonne lecture qui m’a parue courte en 5 tomes il me semble.
    Pour ma pars j’ai seulement lu le tome 1. Dès les premières pages, on comprend qu’il s’agit d’une sorte de suite du livre d’Orwell « la ferme des animaux ». Ce qui a de bien c’est que même si vous n’avez pas lu le livre d’Orwell (ce qui n’est pas mon cas) vous pouvez commencer la lecture sans aucuns soucis.
    Si on devait rassembler cette bande dessinée dans seulement deux parties principales ca serait selon moi « une dictature animalière troublante et amusant » et « une lutte pacifique ».
    Des le début de la lecture, on découvre des planches dures et remplies d’émotion, c’est à ce moment- là qu’on découvre une dictature vraiment terrifiante sur un peuple fatigué.
    Une chatte nous accompagne pendant tout le récit avec comme seule arme la dérision qui à chaque lueur d’espoir est balayée par la dictature. Le sentiment d’abandon et de désespoir est partagé par le lecteur
    Les dessins mélancoliques représentant des personnages remplis d’émotion et le choix des couleurs nous emmènent encore plus dans l’histoire.
    Cependant tout n’est pas triste évidemment, surtout avec la souris vagabonde, le lapin fornicateur et nounou qui nous redonnent le sourire et coupent en quelque sorte l’univers morose du récit.
    Pour ma part j’ai beaucoup aimé ce tome 1 car on comprend que derrière cette histoire se cache un vrai message pour la société.

    • Chloé T. on 9 avril 2021 at 13 h 57 min

    Ayant déjà lu la fable de Georges Orwell, « la ferme des animaux » j’ai été agréablement surprise et enthousiaste de pouvoir redécouvrir une histoire semblable avec de nouveaux personnages et de nouvelles mécaniques. Le livre est prenant, les dessins sont très jolis et les contrastes sont bien faits, la perspective est respectée et les ombres sont parfaites. Le livre est facile à lire et la mise en page est très compréhensible, on peut facilement faire la différence entre les bulles de dialogue et de mise en situation. Chaque personnage a un caractère propre à lui et sa façon de parler.
    Le récit se déroule dans une ferme abandonnée des hommes, une dictature s’installe avec en tête du pouvoir un taureau protégé par les chiens qui sont les gardes. Nous suivons la vie d’une chatte qui veut sauver la ferme en mettant fin à la dictature, non par la violence mais avec des mots et des manifestations qui ne mettent personne en danger.
    J’ai beaucoup apprécié cette BD car elle dénonce la cruauté d’une dictature en gardant une histoire belle mais aussi un peu triste.

    • Adrien.B on 9 avril 2021 at 16 h 40 min

    J’ai bien apprécié cette BD car c’est une caricature de l’histoire de l’humanité. Les animaux les plus forts (le taureau et sa garde de chiens) se comportent en dictateur et exploitent les autres animaux plus petits (lapins, chats,) en les obligeant à travailler dur soi-disant pour le bien de la communauté. Ceux qui ne réussissent pas bien leur travail sont infériorisés voire lynchés et les adultes qui doivent s’occuper seuls de leurs enfants se retrouvent en difficulté financière. L’histoire est réaliste et bien réalisée. La BD est facile à lire. Les animaux sont bien représentés et très expressifs. Ils caricaturent parfaitement les humains. Les couleurs sont un peu sombres mais ça donne un coté sordide à certaines scènes comme celle où ils se révoltent. Les décors sont très beaux.

    • Armengaud Elisa on 10 avril 2021 at 0 h 02 min

    « Le château des animaux » est une bande dessinée écrite par Xavier Dorison et dessinée par Félix Delep sortie en septembre 2019.
    Les protagonistes de l’histoire sont Miss Bengalore, une chatte qui ne cherche qu’à protéger ses petits et César, un lapin gigolo. Tous deux s’allient avec Azélar, un rat à lunettes, pour prôner la résistance à l’injustice, la lutte contre la dictature instaurée par le Président Silvio, par la désobéissance et le rire.
    Cette bande dessinée m’a beaucoup plu car je trouve qu’elle nous fait prendre conscience des problèmes et des failles de notre monde et de la société d’aujourd’hui: la dictature militaire et le contrôle de la population par la violence et la peur par les « milichiens » du Président Silvio.
    L’histoire est touchante mais cependant triste et violente, car on voit que la lutte contre le dirigeant est semée de pertes et de morts comme Marguerite.
    Miss B. et César vont devoir anonymement convaincre tous les animaux du château pour réussir à renverser le Président Silvio et retrouver une vie sans taxes à payer et sans travaux forcés.

    E.A

    • Nino I. on 21 avril 2021 at 11 h 38 min

    Le château des animaux est une BD qui raconte l’histoire d’un château, abandonné par les hommes, dans lequel les animaux vont prendre le pouvoir. Et notamment un en particulier, un taureau nommé Silvio qui va s’autoproclamer président car d’après lui, si la nature l’a rendu plus fort que le reste des animaux, c’est pour diriger et exploiter ses semblables.
    Cette ouvrage est similaire à Matin Brun, une nouvelles de Franck Pavloff, et aux fables de Jean de La Fontaine car ce sont tous les trois des apologues.
    Mais l’auteur s’est surtout inspiré de La ferme des animaux de Orwell, en créant à son tour une histoire basée sur la révolte face à un pouvoir dictatorial. Or, contrairement au roman d’Orwell, ce récit s’intéresse à la façon de renverser un pouvoir tyrannique sans haine ni colère, de manière pacifique comme Gandhi a pu le faire pour l’indépendance de l’Inde. L’auteur s’en est d’ailleurs inspiré et l’a même représenté dans le tome 1.
    Avec cela, cet ouvrage véhicule des messages forts et nous amène même à réfléchir sur certaines questions sociales et philosophiques.
    Premièrement, l’aspect sociologique est un souhait de l’auteur car il a volontairement utilisé des animaux anthropomorphiques. Et il l’a parfaitement réussi car cette BD, à la fois le tome 1 et 2, illustre parfaitement les différents comportements humains à travers les animaux. Tous les personnages avec une personnalité différente pourraient être analysés et retrouvés dans la société. On peut également apercevoir les différentes classes sociales qui sont basées en fonction de la force de l’animal.
    L’aspect plus philosophique est particulièrement donné par Azélar, un rat, qui avec sa sagesse et son expérience, va aider le reste des animaux à renverser ce régime politique mais pas de la manière dont ils s’attendaient. En effet, pour Azélar, utiliser la violence contre la violence attise la haine et reviendrait à devenir comme eux. Ce qui nous amène aux aspects philosophiques, car pour sortir de leurs prison, Azélar leur conseille de faire cesser la peur et de rendre l’injustice visible par le biais de l’humour et du ridicule dans le tome 1. Dans le tome 2, ce sera à l’aide de courage, de coopération et d’acceptation de la souffrance causée par le froid glacial de l’hiver.
    Tous ces aspects portent à réflexion et chaque personne pourrait en tirer une interprétation différente.
    De surcroît, le scénario est parfaitement réussi. Dès les premières pages, nous sommes transportés dans l’histoire car, avec l’exécution d’une poule et la promesse de Marguerite, le ton est donné et nous réserve une suite pleine de péripéties. De plus, pour le tome 1 comme le tome 2, la fin est pleine de suspense et d’intrigue ce qui nous donne envie de lire la suite. Mais aussi, les personnages sont très bien écrits car aucun ne nous laisse indifférent, certains nous procurent de la compassion et de l’empathie d’autres de la haine et du mépris. Et ces sentiments au fil des tomes peuvent varier, ce qu’on éprouvait au départ pour un personnages peut changer.
    En plus de l’histoire réussie, j’ai aimé les plusieurs petits détails humoristiques dissimulés comme le choix du lapin et sa profession en rapport avec l’expression française par exemple. Les dessins sont eux aussi extrêmement bien réalisés, le dessinateur a fait un travail formidable. J’ai beaucoup aimé ce changement de nuance, qui fait que l’on peut passer d’un décor sombre et clair d’une page à l’autre. Avec tout cela, je pense que vous avez compris que j’ai adoré cette BD et que j’ai hâte de lire la suite !

    • Alfredo P. on 27 avril 2021 at 12 h 57 min

    Le CHATEAU DES ANIMAUX est une bande dessinée qui est la suite d’un classique de la littérature anglaise : LA FERME DES ANIMAUX écrit par G. Orwell en 1945. Moi-même ayant lu ce livre, on note qu’Orwell possède un style bien à lui dans son écriture. Écrire une suite de la FERME DES ANIMAUX est assez osée mais dans le cas du CHÂTEAU DES ANIMAUX c’est très bien réussi. L’auteur a réussi à écrire une suite en écrivant dans le même style qu’Orwell mais sur un support différent (BD). Bravo!
    Le livre est très bien fait, tant sur le choix des personnages, les dessins ou l’histoire. En effet, le roman d’Orwell raconte grâce aux allégories comment une population peut devenir une dictature. Le CHÂTEAU DES ANIMAUX raconte à l’inverse comment une population peut elle redevenir une démocratie. Le choix des animaux comme le rat, le lapin… montre que des personnage qui ne sont pas forcément forts, musclés ou même énormes peuvent faire de grandes choses s’ils jouent sur leur force ( dans le cas du livre l’humour). Des animaux dangereux /féroces tels chien ou même le taureau peuvent perdre face à des animaux physiquement amoindris mais pas intellectuellement. Cela me fait penser à une fable de la Fontaine : « le lion et le rat ».
    Par contre certaines choses me dérangent dans cette bande dessinée.
    Tout d’abord le choix de la BD est étrange. En d’effet pour faire une suite d’Orwell, n’aurait-il pas été plus judicieux de continuer sur un roman. Ce choix a probablement été fait pour toucher un public plus jeune mais le livre d’Orwell appelait à l’imagination du lecteur pour visualiser les diffèrentes scènes. De plus je trouve les choix des dessins un peu violents telle la scène où l’oie meurt ou la bataille/ révolution dans la cour. LA FERME DES ANIMAUX est un livre sans violence et je ne trouve pas nécessaire d’introduire tant violence dans cette BD.
    Sinon le livre est un chef-d’œuvre qui m’a plu et qui est digne d’une suite du roman d’Orwell. Dommage que la BD s’arrête aussitôt à un moment aussi crucial quand le lecteur veut continuer .
    Bravo !

    • Justine K. on 29 avril 2021 at 11 h 40 min

    J’ai trouvé que Le château des animaux est une bd avec de beaux graphismes, les couleurs vont bien avec l’histoire. Les animaux sont bien dessinés et on remarque bien qu’il y a de la dictature avec les couleurs qui sont un peu sombres. L’histoire est originale car les personnages sont des animaux qui parlent et qui vivent leurs vies malgré leurs interdictions à beaucoup de choses et c’est original aussi que les animaux connaissent une dictature. L’histoire est bien et intéressante. Et les dialogues nous font comprendre la dictature et la pauvreté chez certains animaux.

    • Jade (Calmette) on 6 mai 2021 at 13 h 19 min

    Cette BD m’a beaucoup intéressée , j’ai été aussi surprise du fait que c’était une histoire sur les animaux .Il n’y a pas beaucoup de BD qui les représentent ainsi , je trouve cela très original . Le graphisme est très beau mais peut être effrayant à certains moments et c’est ce qui rend la lecture captivante et émouvante.

    • Ninon A. on 15 mai 2021 at 16 h 00 min

    Le CHÂTEAUX DES ANIMAUX c’est la suite d’un classique de la littérature anglaise: LA FERME DES ANIMAUX a été écrite par G.Orwell en 1945. Dans cette bande dessinée, on peut voir que les animaux auxquels on fait le moins attention ou qui sont plus petits sont mis plus en valeur. Ce n’est pas parce que l’on est petit que l’on ne peut pas être méchant ou faire peur, et à l’inverse les gros animaux, ou les animaux qui font peur sont mis en valeur en étant gentils ou en se soumettant. Je trouve cette BD très bien, il y a de sublimes coups de crayons, les contrastes sont parfaits. Les écritures correspondent avec l’action des personnages.

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