Pourtant, à mesure que Yaël grandit, la dure réalité de la guerre et des lois raciales antisémites vont la rattraper. La jeune fille prend douloureusement conscience de son identité et de sa religion.
Sep 05
Sep 05
Pourtant, à mesure que Yaël grandit, la dure réalité de la guerre et des lois raciales antisémites vont la rattraper. La jeune fille prend douloureusement conscience de son identité et de sa religion.
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À la fin des années 1930, dans un village provençal, Yaël et sa sœur vivent une enfance comme tant d’autres. Malheureusement, leur vie bascule lorsque leur mère décède et que leur père se remarie quelques mois plus tard. A mesure que Yaël grandit, la dure réalité de la guerre et des lois raciales antisémites vont la rattraper. La jeune fille prend douloureusement conscience de son identité et de sa religion. Yaël, arrivera t-elle à échapper à tous ces problèmes de racisme antisémite pendant la guerre ?
Le sujet que l’auteure a choisi est très intéressant. L’histoire m’a touchée particulièrement car je trouve que c’est un sujet qu’on n’aborde pas suffisamment, et pourtant c’est très important. J’ai bien aimé me mettre à la place de cette jeune fille pour savoir ce que ressentaient les juifs pendant la guerre. En lisant ce livre j’ai ressenti un peu de peur pour la famille, mais aussi un peu de tristesse à certains moments. L’histoire était très agréable à lire, tout était fluide. L’action est assez présente, cela suffit pour un livre plutôt triste et dur. Il y a un peu de suspense au début du livre mais aussi sur la fin. Le graphisme de la BD est assez rond, je l’aime bien car ça me fait penser à des dessins d’enfants, les couleurs restent assez sombres tout au long de la BD, on peut apercevoir quelques éclaircies de couleur à quelques moments. Les personnages sont tous différents mais Yaël reste le personnage à qui on s’attache le plus pendant toute l’histoire. Une planche m’a particulièrement marqué, c’est à la page 70-71 : on y perçoit le début de la guerre quand les hommes partent sur le champ de bataille et qu’ils sont obligés de quitter leur famille pour aller combattre.
Je conseille fortement de lire cette BD, surtout si vous aimez l’Histoire, la guerre et si vous voulez en savoir un peu plus sur l’antisémitisme. Vous pourrez vous plonger dans la peau d’une enfant juive pendant la guerre et découvrir le suspense dès la première page.
L’histoire de Yaël et de sa famille se situe dans le sud de la France de 1937 à 1942. Yaël est une enfant juive mais son père est un « goy ». Yaël fête ses huit ans au début de l’histoire dans la joie d’être entourée par sa famille et leurs amis dans une maison bourgeoise. Quand sa mère décède d’un cancer, elle est élevée par son père, la gouvernante et la nouvelle épouse du père, tous non juifs.
L’histoire de Yaël est celle de tous ceux qui n’ont pas imaginé que l’impensable pouvait arriver. La particularité du livre est de découvrir l’Histoire à travers le regard d’une enfant. L’autre particularité est de revisiter le journal d’Anne Franck.
J’ai aimé les dessins avec la douceur des visages, les couleurs jamais dans l’agressivité, les enfants toujours un peu espiègles.
L’histoire m’a beaucoup touchée car je trouve que c’est un sujet dont on ne parle pas assez. L’auteur nous mets dans la peau d’une jeune fille juive pendant la Seconde guerre mondiale. Grâce à cette BD, nous pouvons savoir ce que ressentaient les juifs, c’est ce qui rend l’histoire encore plus touchante. En lisant, on ressent de la tristesse mais aussi de la peur ne sachant pas si la famille juive va se faire repérer ou pas par les nazis. Il n’y a pas énormément d’action mais il y a beaucoup de suspense ce qui nous donne envie de continuer de lire cette BD. C’est un livre globalement triste avec très peu de moments heureux. Le graphisme fait penser à des dessins d’enfants, ce qui donne un style unique au livre. Les couleurs sont assez sombres tout le long de l’histoire mais il y a quand même de petites éclaircies aux moments heureux.
Je recommande de lire cette BD, surtout si vous aimez l’histoire de la Seconde guerre mondiale. Et grâce à cette BD, vous pouvez en savoir plus sur l’antisémitisme en se mettant dans la peau d’une enfant juive durant la guerre.
On suit l’histoire de Yaël et de sa sœur Emilie en 1937. Elles passent leur enfance dans une ville au Sud de la France. Quand leur mère meurt, leur père va se remarier avec une jeune femme nommée Ophélie qu’elles ont trouvée cachée derrière un rideau. Mais que peut encore cacher ce rideau ?
En étant en période de guerre, leurs vies vont basculer. Les dessins du livre changent et deviennent gris. On ressent sa peur et sa tristesse pendant qu’elle essaye de comprendre ce qu’il se passe dans sa vie avec tous ces mystères autour d’elle, en contraste de sa joie d’avant où on voyait des couleurs plus vives et chaudes. On ressent un peu de suspense, notamment quand on voit des officiers qui fouillent la maison.
Je conseille cette BD car il y a un côté informatif pour comprendre ce qu’il s’est passé pendant la seconde guerre mondiale. Et ce live comporte un style artistique plutôt original que j’aime beaucoup, les dessins sont simples et agréables à regarder.
Dans cette BD écrite et dessinée par Sara Del Giudice en 2022, nous sommes à la fin des années 1930 dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale dans un petit village provençal. Nous pouvons y retrouver deux sœurs, Yaël et Émilie qui sont juives, nées dans une famille juive. Étant données les circonstances dans lesquelles elles vivent, elles devront apprendre en grandissant à vivre avec les lois antisémites. Mais alors pourquoi l’autrice a-t-elle choisi comme titre « Derrière le rideau », qui s’est caché derrière ce rideau et pourquoi ?
J’ai beaucoup apprécié cette BD car je l’ai trouvée très intéressante. Il est important de sensibiliser le jeune public sur l’Histoire avec des œuvres littéraires à leur portée. L’ajout du graphisme donne plus de réalité sensible à un évènement dont on a déjà entendu parler. Les couleurs dans des tons marron-beige, peu lumineuses, marquent l’atmosphère de la guerre.
Le récit est fait par Yael et prend l’apparence d’un témoignage ; ce qui fait que on s’attache beaucoup à ce personnage , qui a une histoire très touchante et c’est encoure plus triste quand on sait que des milliers de personnes ont vécu la même histoire durant cette période de l’Histoire. Cette BD est prenante car on veut toujours savoir ce qui arrive aux deux sœurs, comment ça se passe avec leur famille, si elle vont s’en sortir… et surtout qui est derrière ce rideau ! C ‘est ce qui fait le suspense de la BD, il y a aussi plein de rebondissements et d’actions comme nous sommes dans une période de guerre.
Je vous recommande cette BD car elle est très intéressante et surtout pour votre culture personnelle : c’est important de connaître notre histoire et le passé des personnes qui ont vécu avant nous pour ne pas oublier et ne pas refaire les mêmes erreurs.
Merci Eva pour cette critique qui me donne envie de lire cette BD. 😉 ACB
Un secret de famille caché, puis le début de la seconde guerre mondiale…
Derrière le rideau est pour moi une histoire constituée de beaucoup de mystères et d’épreuves entre la tromperie de Gérard, le père de Yaël et de sa sœur Émilie envers Rachel, leur mère, mais aussi l’entrée d’Ophélie dans la vie de ces deux filles avec la seconde guerre mondiale qui va toucher les Juifs. Cette histoire est donc très agréable à lire. Le graphisme représente légèrement des traits de dessin que nous pourrions dessiner à la main, tout comme des croquis. Les couleurs sur cette bande-dessinée sont très agréables avec des couleurs fades la plupart du temps mais rarement avec des couleurs vives. L’organisation des cases dans la pages varie beaucoup, parfois la case peut prendre toute la page tout comme elle peut être assez petite… Les personnages sont complexes, il y a beaucoup de pensées, cela nous attire dans l’histoire et leurs dialogues sont également très créatifs, ils parlent également yiddish par moments. L’histoire se passe en 1938 dans un village provençal et assez rapidement nous constatons la tromperie de Gérard, c’est en fait Yaël qui découvre Ophélie la maîtresse de Gérard avec lui, derrière un rideau car les filles étaient en train de jouer à cache cache, peu après arrive le décès de Rachel, la mère de Yaël et d’Émilie. Une année s’écoula et Ophélie vient habiter avec la famille mais également avec Madame PETIT, leur gouvernante. Par la suite, Gérard est amené à aller combattre durant la Seconde Guerre Mondiale et il ne reste alors que Yaël, Émilie, Ophélie et Madame PETIT dans cette maison. A la fin de l’histoire se passe un drame qui va faire que les filles vont devoir prendre la place d’Ophélie et de Gérard, derrière le rideau, comme il s’était déjà passé autrefois…
Je recommande cette bande-dessinée car elle dénonce ce que les Juifs ont enduré pendant la Seconde Guerre Mondiale et elle est très intéressante, je l’ai beaucoup appréciée !
Un livre , une histoire , des couleurs de toute émotion plus souvent grisâtres. Chaque image est simple à comprendre, tous les détails sont précis et intéressants à regarder. Les dessins sont fait-main avec une simplicité. Une histoire courte , avec une famille et le début de la seconde guerre mondiale… Nous sommes en 1938, une famille constituée de deux soeurs et les parents. Une famille totalement basique. Mais un jour la mère tombe très très malade et y laisse la vie. Quelques année plus tard le père décide de reconstruire sa vie avec une autre femme. Depuis ce jour-là tout va aller très vite. Les filles vont prendre conscience de leurs origines, du danger que leur famille peut avoir. Le père est appelé pour combattre dans la seconde guerre mondiale. Les filles avec leur belle maman restèrent chez Madame Petit. Des mystères se cachent, à vous de découvrir.
Une BD qui marque le coup sur le sort des juifs et qui montre ce commencement sans pourtant rentrer plus dans les détails. Une histoire tout autant triste mais profonde. Je l’ai beaucoup appréciée.
Cache-Cache :
Au premier abord, on peut s’attendre à du suspense, du mystère et des sentiments. On peut aussi s’imaginer une petite fille timide. Mais Derrière le rideau de Sara del Giudice aborde en réalité un tout autre sujet qui est la guerre. Les graphismes et la très bonne qualité du dessin nous plongent dès la première page dans l’histoire. Les couleurs, le contraste, le traitement des ombres, la mise en page et l’organisation des cases dans la page nous immergent dans l’époque de la Seconde Guerre mondiale. De plus, on s’attache très vite aux personnages; surtout Yaël qui est la protagoniste de l’histoire et sa sœur Emilie. C’est une très belle histoire qui nous montre ce que vivaient les juifs lors de cette période. Ce qui est inattendu, c’est que cette bande-dessinée est du point de vue d’une enfant, et non d’un adulte. Les dialogues permettent une meilleure adhésion à l’histoire. En conclusion, je vous encourage à lire cette bande-dessinée si vous êtes amateur d’histoire sur la Guerre.
Innocences trahies :
Cette bande dessinée porte le nom de Derrière le rideau, ses illustrations et son scénario sont réalisés par une jeune italienne nommée Sara Del Giudice. L’histoire se déroule à la fin des années 30, dans un petit village Provençal où deux petites filles, Yaël, 8 ans et sa petite sœur Émilie, vivent avec leurs parents à l’écart de la guerre. Les années passent et Yaël prend conscience de la dureté de la vie où l’antisémitisme est normal, à mesure de l’avancée de la guerre, une guerre qui lui vole progressivement son innocence de petite fille. Pour commencer, selon moi, cet album est très réussi, l’histoire est racontée avec beaucoup de douceur malgré la rudesse du contexte historique. Le scénario est simplement élaboré car l’histoire est vraie, similaire à des faits historiques existants. Nous ne sommes pas directement confrontés à la guerre, mais l’autrice nous la fait deviner. Ce roman graphique prend la forme d’un journal intime écrit à travers la plume d’une enfant. Je pense que le but de ce récit est d’expliquer certains faits réels ayant existé aux enfants. Ensuite, je trouve que le graphisme est simple et met en valeur le fond de l’histoire grâce au peu de détails et à la simplicité du coup de crayon. La mise en couleur est bien réalisée avec des couleurs pâles mais en même temps sombres avec assez peu de contraste pour refléter la noirceur de l’histoire. Les illustrations nous immergent avec aisance dans la seconde guerre mondiale grâce aux décors, vêtements et objets de l’époque. Après, je trouve intéressant que l’autrice choisisse de nous montrer l’évolution de Yaël et Emilie à mesure des années qui s’écoulent, ce qui se ressent dans la façon dont l’histoire est racontée, on passe d’un regard d’enfant à celui d’une adolescente sur la situation dans laquelle le quotidien de la population est rythmé par les effets de la guerre. Le rôle de la belle-mère qui n’est pas réellement accepté dans la famille est particulièrement bien traité. Le récit est compréhensible différemment selon si on jeune ou moins jeune, cependant une chose reste compréhensible à travers l’histoire, quel que soit l’âge, c’est l’absurdité de la guerre. J’aime bien le fait que l’autrice choisisse de nous raconter de multiples anecdotes, d’ordinaire sans importance, pour créer son histoire. Enfin, j’ai passé un bon moment de lecture, avec cette bande dessinée qui prend la forme d’un roman historique accessible à tous. Cet album se lit rapidement, cependant, nous sommes parfois obligés de retourner sur les pages précédentes pour ne pas perdre le fil mais l’histoire n’en reste pas moins intéressante.
Étant très intéressée par la période historique dont parle cette bd, je l’ai beaucoup appréciée , le style de dessin et d’écriture est léger et donc elle se lit facilement. Le fait qu’on soit dans la tête d’un enfant et donc qu’on ait le point de vue plus enfantin du personnage sur une situation complexe et loin d’être enfantine est captivant. On rentre dans l’histoire dès la première page et c’est un point positif car cette Bd est quand même longue. La taille des cases est variée ce qui apporte du dynamisme à l’histoire et les dialogues rendent la BD plus rapide et facile à lire. Je la recommande grandement, elle retrace vraiment bien le destin des juifs pendant la guerre.
Derrière le rideau est au premier abord une BD simple, enfantine et amusante mais on se rend très vite compte que ce n’est pas le cas. Au début tout va bien, c’est une famille complète et unie mais le jour où la mère de famille décède, tout n’est plus pareil. Yaël et sa soeur apprennent très vite que leur père va se remarier et ne l’acceptent pas, en plus de ça elles n’apprécient pas leur belle-mère. Un jour, elles se retrouvent seules avec leur belle-mère car leur père doit partir à la guerre et au fur et à mesure, tout le monde arrive à bien s’entendre. C’est une histoire qui nous montre ce que les Juifs vivent à l’époque et qui est très dur surtout pour les enfants qui ne se souciaient pas de ça auparavant. On s’attache très vite aux personnages et surtout à Yaël et l’histoire devient touchante et a du suspense. C’est Yaël, une enfant qui donne son point de vue et c’est très intéressant d’entendre parler de cette situation de cette manière. J’ai beaucoup apprécié cette histoire.
Derrière le rideau, ou comment décrire au mieux la vie insouciante de deux sœurs au moment de la montée de l’antisémitisme qui fera basculer des millions de vies à la fin des années trente ? Voilà comme l’auteure, Sara Del Giudice, nous délivre l’histoire de Yaël et sa petite sœur Émilie qui, alors que les nazis arrivent au pouvoir en Allemagne, perdent leur mère. S’ensuit alors le deuil de cette figure maternelle rassurante et la révolte sourde des deux jeunes filles contre le nouveau mariage de leur père avec Ophélie. L’adolescence ne facilite en rien ce drame familial pour Yaël qui est en quête de plus de sincérité. De plus, l’émergence du fascisme et des discriminations anti-juives dans leur petite ville du sud de la France complexifient encore la situation puisque Yaël est alors enfermée, par la société, dans une case : sa mère et ses grands parents sont juifs donc Yaël et Émilie sont juives. Leur père et les adultes proches des deux jeunes filles tentent de ne pas les inquiéter quant à la guerre qui sévit (tant idéologique que militaire) en France mais Yaël se questionne et personne ne sait vraiment répondre convenablement à ses doutes identitaires et à son besoin de vérité.
Des dessins assez ronds aux couleurs douces illustrent ce récit tragique avec une simplicité presque enfantine qui laisse de la place à l’imagination du lecteur. A travers le prisme du passage de l’enfance à l’adolescence, l’auteure exprime habilement l’inquiétude et le doute des juifs lors de la monté du nazisme en Europe. Sara Del Giudice, l’auteure donc, décrit par petites touches, avec des dialogues très bien insérés, ces scènes d’incertitude, d’hésitation, de peur même parfois, comme lorsque le père des deux filles ne veut pas les déclarer juives aux autorités mais qu’Ophélie l’incite à suivre la loi, par peur de représailles de la milice française. Ainsi, des dilemmes importants pour leur survie sont racontés tout au long de la bande dessinée mais on ne s’aperçoit de leur importance réelle qu’à la fin, lors des toutes dernières planches et de la péripétie finale qui glace le lecteur…
J’ai beaucoup apprécié le fait que ce n’est pas une histoire fantaisiste ou d’action, elle essaie de coller au mieux à la réalité historique. Ce style, sans enjolivures, permet de s’attacher, voire de s’identifier à Yaël, narratrice qui porte un regard à la fois courageux, naïf et parfois humoristique, sur sa situation. Ce récit peut également sensibiliser le lecteur à ce passage de notre histoire commune qui a fait des millions de morts. Je pense que c’est important de connaître l’histoire de la seconde guerre mondiale et d’en parler à travers plusieurs visages comme celui de Yaël mais aussi de résistants, de soldats, etc…
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée à l’allure douce mais au fond tragique qui fait réellement réfléchir. Je la recommande fortement !
Derrière le rideau est un livre écrit par Sara Del Giudice sorti en mars 2022. C’est une BD qui raconte l’histoire d’une famille juive durant la seconde guerre mondiale.
J’ai décidé de faire une critique sur ce livre car il m’a beaucoup plu, le graphisme, les couleurs sont agréables et le livre est facile à lire pour quelqu’un comme moi qui n’aime pas lire.
Une histoire à travers les yeux d’une enfant, drame, secret, début de la seconde Guerre Mondiale.
Comment Yaël et sa petite sœur Émilie voient-elles le monde qui est en train changer autour d’elles ?
Les dessins de la BD sont de couleurs fades, la qualité des dessins est un peu brouillonne. La mise en page et l’organisation des cases sont plus au moins grandes, elles dépendent de la scène qui se déroule et du dialogue qui est raconté. Yaël est le personnage principal dans l’histoire, c’est le personnage le plus important car c’est elle qui nous raconte les différents événements qui se passent.
L’auteur Sara del Giudice raconte l’histoire de Yaël et sa famille, après la perte tragique de leur maman, le père des deux jeunes filles se remarie, ils reprennent alors un nouveau départ. Néanmoins les événements s’enchaînent avec le commencement de la seconde Guerre Mondiale. Le père de Yaël et Émilie doit partir au front, Yaël commence à percevoir les injustices et les inégalités qui se cachent derrière la Guerre, notamment celles envers les juifs qui sont obligés de porter l’étoile de David et qui subissent des restrictions, sachant que Yaël et sa petite sœur sont issues d’une famille juive de leur côté maternelle.
C’est l’histoire tragique et émouvante d’une famille rongée entre le deuil, la peur et l’espoir, racontée par une jeune fille qui comprend petit à petit que le monde change et que certains événements peuvent avoir des impacts importants sur sa vie et celle de sa famille.
Cette bande dessinée porte le nom de Derrière le rideau. L’histoire se passe à la fin des années 1930, dans un village provençal avec deux filles dont une qui s’appelle Yaël et sa petite sœur Émilie. On peut savoir que pendant la seconde guerre mondial a eu lieu un génocide juif, donc c’est véritablement auprès de ce génocide juif que va être tourné le scenario. Dans cette bande dessinée on y voit donc Yaël qui va être obligée de se cacher en raison de la guerre qui va prendre beaucoup d’ampleur tout au long de cette histoire. Tout d’abord on peut remarquer que c’est une famille unie, tout va bien jusqu’au jour où la mère décède. Le père lui va vite se remarier avec une autre femme. Les petites filles ne vont pas apprécier leur belle mère. J’aime beaucoup cette histoire car nous nous retrouvons à être dans la tête de Yaël, nous suivons toute l’histoire avec elle, toutes les choses qu’elle découvre tout au long. On a un bon point de vue de cette enfant ce qui nous fait rentrer directement dans l’histoire dès la première page. Cette histoire est remplie de mystère, de mensonge et aussi de tromperie. Elle dénonce aussi ce que les juifs ont enduré pendant la seconde guerre mondiale. D’un point de vue esthétique les traits des images sont très simples et on est souvent dans les nuances de vert. Il y a beaucoup de choses qui ont été travaillée, aussi beaucoup de détails. Cette histoire est assez simple à lire. Je recommande cette BD.
Derrière le rideau est une bande dessinée de Sara Del Giudice qui m’a beaucoup plu . Tout commence dans les années 1930, Yaël et sa petite sœur Émilie vivent une enfance heureuse en Provence, avec leurs parents . Quand leur mère meurt, leur père se remarie avec une jeune femme. Mais nous sommes dans un pays en guerre et où a lieu le génocide juif. Le père doit se rendre à la guerre, Yaël et Émilie sont obligées de rester avec leur belle-mère. A travers Yaël on voit une famille remplie de peur, en plein deuil du décès de leur mère, et où l’on comprend que le monde adulte n’est pas aussi simple que l’on croit. Du point de vu graphisme j’ai bien aimé puisque les traits sont fins et simples. Il n’y a pas de couleurs très vives, souvent des touches de vert. Il y a beaucoup de détails dans les décors et les personnages. Une BD simple à lire avec une histoire bien cachée, je recommande cette bande dessinée.
Bonjour,
à la première vu de la bd je ne m’attendais absolument pas à ça, pour moi ça allait sûrement parler de théâtre car il y a un rideau en première page ou encore l’histoire d’une petite fille innocente mais sûrement pas du génocide des juifs.
Ce sujet est très bien choisi, nous oublions trop souvent la souffrance de cette période. En parler nous sert à ne pas recommencer ce genre de discrimination. Je trouve le début de cette bd assez original car ce rideau est présent tout au long de l’histoire sous plusieurs prétextes. Les illustrations sont simples, les couleurs sombres vont avec l’ambiance de la bande dessinée.
Dans cette histoire, le thème principal est la seconde guerre mondiale. Durant cette guerre, il y a eu un génocide juif. Yaël est une petite fille juive qui va être obligée de partir de sa ville d’enfance pour se cacher des nazis. J’ai adoré ce livre car il est immersif, on se met vraiment à la place de Yaël, on comprend ce qu’elle ressent. Plus l’histoire se poursuit plus la peur s’agrandit. De plus la BD convient aux adultes et aux enfants même si cela parle de guerre, génocide… L’histoire est facile à comprendre. Les traits des personnages sont très simples, alors que les tissus sont très travaillés ce qui donne un charme à cette BD.
Derrière le rideau est une bande dessinée paru le 8 avril 2022. Elle a été écrite par Sara del Guidice. L’histoire compare deux situations semblables mais différentes dans le contexte historique. Pour Yaël et sa sœur Émilie, filles d’une mère juive, la vie ne sera pas très facile.
D’abord, Yaël surprend son père et une autre femme derrière le rideau. Avec le temps, sa mère malade meurt et son père épouse la femme avec laquelle il a trompé la mère. Ils s’habituent l’un à l’autre et vivent ensemble un moment jusqu’à ce que leur père soit appelé à la guerre. Dans l’histoire du récit, la France est occupée et les hommes de plus de 18 ans doivent partir en guerre contre les Allemands. Son père est absent pendant un certain temps, pendant lequel Yaël et sa sœur Emile restent avec leur nounou et leur belle-mère à leur domicile. Son père rentre à la maison au bout d’un moment. Tout allait bien jusqu’à ce que les Allemands rassemblent les Juifs dans les maisons. Un jour, des soldats allemands viennent et veulent emmener les filles parce qu’elles sont juives. c’était le tour des filles, elles se cachent derrière le rideau et attendent que les soldats partent mais les choses ne se passent pas comme prévu. Les soldats les trouvent et l’histoire s’arrête là.
En parlant de couleurs, je pense qu’elles étaient sans vie. Ce n’étaient pas des couleurs joyeuses, mais plutôt des couleurs tristes et sans émotion. L’histoire était généralement facile à comprendre, elle était fluide et c’était une histoire avec beaucoup de questions du fait que les filles étaient petites et curieuses. Contrairement à sa sœur aînée, Emilie n’était pas au courant de la situation, mais sa sœur a pris soin d’Emilie pour la protéger elle et elle-même. Les relations avec leur père n’étaient pas très fortes et il en était de même après le remariage. La belle-mère s’occupait des enfants, mais Yaël n’arrivait pas à trouver cette femme pour remplacer sa mère.
J’ai beaucoup apprécié cette histoire dans lequel le suspense garde son aspect et la vérité se révèle avec le temps.
Derrière le rideau est une bande dessinée écrite et dessinée par Sara Del Giudice.
Dans cette bande dessinée, il est question de la Seconde Guerre Mondiale et de la vie d’une jeune fille, Yaël accompagnée de sa petite sœur Émilie. Issue d’une mère juive, Yaël essaye de comprendre ce qu’il se passe autour d’elle tout en grandissant entre la mort de sa mère, la venue de sa belle-mère qu’elle n’apprécie pas vraiment, le tout en pleine guerre et avec beaucoup de discriminations envers les juifs.
À première vue, en découvrant la couverture, la BD ne me paraissait pas parler de la Seconde Guerre Mondiale, mais plutôt de théâtre, sûrement à cause du rideau. Mais l’on comprend par la suite l’importance de ce dernier. Par deux fois Yaël se cache derrière ce rideau : au début, quand elle semble comprendre qu’il se passe quelque chose entre son père et une jeune femme ; à la fin de l’histoire pour échapper à la police allemande. On comprend alors que c’est derrière ce rideau que l’histoire débute et s’achève.
Pour parler du dessin, je dirais que les couleurs utilisées sont beaucoup dans le ton du vert comme le rideau, finalement bien mis en valeur dans la BD. Ce sont des couleurs apaisantes assez opposées à la guerre. Les dessins sont eux assez simplifiés et plutôt classiques.
Pour parler du texte, je dirais qu’un langage courant et familier est employé, comme celui que Yaël pourrait utiliser au quotidien, cela permet de nous plonger encore plus dans la vie et le ressenti de cette dernière.
Pour finir, j’ai trouvé cette histoire très réaliste et reflétant bien ce qu’il s’est passé à cette époque, elle permet de sensibiliser aux horreurs que les juifs, en particulier les enfants, ont pu subir lors de la Seconde Guerre Mondiale à cause des idées et des mouvements antisémites, mis en place par le gouvernement nazi.
L’histoire de cette BD se passe pendant la Seconde guerre mondiale, 1940 -1945. Elle raconte la vie d’une famille juive recomposée à la suite de la mort de la mère des enfants, deux filles. Celles-ci vivent avec leur père et leur belle mère. Leur père, qui ne sait pas trop comment les protéger et se protéger, décide un jour d’envoyer ses enfants à la campagne chez leurs grands-parents et se propose de les rejoindre plus tard. Mais les soeurs n’aiment pas du tout cette décision et ne comprennent pas la situation, alors elles décident de revenir chez elles. Au début, le père refuse puis il finit par accepter. Alors elles retournent à la ville. Les filles se rendent compte que les juifs disparaissent peu à peu dans leur classe. Puis un beau jour en rentrant de l’école des soldats débarquent chez elles. Elles se cachent derrière un rideau d’où le titre. Les images sont plutôt sombres car ce contexte n’est pas joyeux.
J’ai bien aimé cette BD car elle raconte des choses réelles.
Cette BD se passe avant et pendant la 2nde Guerre Mondiale. Deux fillettes de confession juive vont perdre leur mère. Leur père va se remarier. Lorsque la guerre commence, les deux filles vont être en danger : leur père va être appelé par l’armée et les personnes juives sont fortement recherchées par les « schleus ». Elles sont victimes d’une rafle et tente de se cacher derrière un rideau. Malheureusement elles vont se faire attraper…
Le graphisme de la BD joue sur les textures du dessin : ils sont assez simple mais très représentatifs du thème. Les couleurs sont ternes et blafardes. Cela donne une ambiance lugubre. Sous ses airs enfantins , la bd traite d’une période difficile de l’histoire. La BD est très bien écrite et est adaptée pour les enfants. On a beaucoup apprécié cette bd qui parle d’une histoire réelle et qui nous a beaucoup émues. C’est un roman d’une grande finesse.
C’est un épisode de notre histoire qu’il ne faut pas oublier.
« Derrière le rideau » a été écrit pas Sara del Guidice. L’éditeur de la bande dessinée est Dargaud. Sara del Guidice, une autrice italienne a eu à l’IED de Milan un diplôme en illustration et a suivi un master de bande dessinée à Angoulême. « Derrière le rideau » est sa première bande dessinée.
L’histoire se déroule à la fin des années 1930 dans un village provençal. On suit l’évolution d’une famille juive, celle de Yaël et de sa petite sœur Émilie à cette époque. Une époque où les Allemands occupaient la France.
Cette œuvre est très touchante, du fait qu’elle soit racontée à travers les yeux des enfants. L’époque pendant laquelle elle se passe nous a émue encore plus. On se rend compte à quel point la déportation affectait, détruisait les familles juives. Tout comme le décès d’un proche, leur mère, qui bouleverse une famille. Les petites filles sont très courageuses et matures pour leurs âges. Nous avons apprécié de suivre leur évolution au cours de cette histoire.
De plus, la dessinatrice a utilisé des couleurs aux nuances tristes : noir, vert olive, gris… Les dessins sont très minutieux. Ceux-ci dégagent une atmosphère morose. Ils donnent de l’épaisseur à l’histoire. Ils appuient les émotions transmises.
Ensuite, dès la page de couverture la bande dessinée nous intrigue : on se demande ce qui se cache derrière ce fameux rideau. Le rideau d’après nous représente les secrets de famille, la tromperie du père, leur religion. C’est un symbole très attrayant. Nous l’avons beaucoup aimée (la couverture) puisqu’elle illustre parfaitement l’histoire et est en concordance avec le titre.
Pour finir, si vous êtes des amateurs d’histoire du temps de la guerre, celle ci vous conviendra. Pour vous permettre d’apprécier l’œuvre à sa juste valeur nous vous conseillons d’avoir étudié la seconde guerre mondiale afin de comprendre le contexte de l’histoire: les horreurs qu’il s’y passait, l’atrocité des hommes entres eux…
C’est l’histoire de deux sœur , Yaël et Émilie, le personnage principal est Yaël. Toutes deux grandissent dans les années 1930 pendant la seconde guerre mondiale et pendant la mise en place des lois antisemites. Yael, étant plus grande qu’Émilie, se rend compte au fur et à mesure du livre de la réalité dans laquelle elle vit et prend douloureusement conscience de sa religion.
Nous avons adoré ce livre car il parle d’un sujet sensible et important. Ce livre simplifie ce sujet compliqué et le rend plus facile à comprendre pour les adolescents. Sara del Guidice traite le sujet de l’antisémitisme et démontre la peur et la colère que les juifs ressentaient tout en évitant de monter des violences physiques de la guerre. Nous avons trouvé cette histoire très touchante et impactante. Cette bande dessinée nous a rappelé le journal d’Anne Franck et nous y avons trouvé des similitudes comme le fait que toutes deux se cachent pour éviter la Gestapo ; Yaël derrière le rideau, d’où le titre du livre, et Anne Frank dans l’annexe. Nous avons aussi apprécié ce livre pour les couleurs utilisées et son graphisme. Les couleurs sont ternes et sombres ce qui évoque la tristesse de cette histoire et nous plonge plus profondément dans la bande dessinée.
J’ai adoré Derrière le Rideau, c’est une BD historique avec beaucoup de suspence de la première à la dernière page. Elle a été écrite par Sara Del Giudice et édité par Dargaud en 2022. Le graphisme de cette BD est sombre et non violent.
Cette œuvre traite d’une famille juive qui essaye de se cacher de la Gestapo. Le père non juif, la mère juive qui va décéder au debut du récit et les deux filles, Yaël et Emilie. Tout au long de l’histoire il va y avoir plusieurs rebondissements tels que des soucis familiaux ou bien des amis de la famille qui vont se faire arrêter. Mais alors pourquoi « Derrière le Rideau » ? Qui va se cacher derrière ? La famille va t-elle se faire arrêter ?
Bien que je n’aime pas les récits historiques, je trouve que cette bande dessinée permet de mieux comprendre l’histoire de la seconde guerre mondiale. Ceci est plus ludique à lire pour des enfants qu’un roman.