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Eat and love yourself
Sweeney Boo
Ankama – 2021 – 19,90 €
9791033512493
Mindy a 25 ans et travaille dans un café de Montréal. Timide et mal dans sa peau, elle souffre d’un trouble du comportement alimentaire depuis l’enfance. Un soir, pour satisfaire une crise de boulimie, elle achète une tablette de chocolat qui va changer sa vie…
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J’ai lu le livre Eat and love yourself de Sweeney Boo,
Les graphismes de cette BD sont originaux et réalistes. Les dessins sont clairs et explicites. Les couleurs sont plutôt sombres. Il y a parfois des pages avec très peu de dessins sur un fond noir. La mise en page et l’organisation des cases ne suivent absolument pas le format habituel. Cela change, je trouve cela très bien. Le personnage principal est très intéressant. Les personnages secondaires jouent un rôle important dans l’histoire et aident l’héroïne à avancer dans l’histoire. L’histoire est captivante et traite du trouble alimentaire qui est un sujet essentiel. Le scénario est simple mais efficace. Nous comprenons bien le ressenti du personnage principal. Les dialogues sont courts mais essentiels. Je trouve le message clair, j’ai bien aimé cette BD.
Pour moi le livre Eat and love yourself de Sweeney Boo est intéressant, le sujet est assez fort.
Son graphisme est agréable et la mise en page donne envie de continuer. La démarcation entre toutes ces couleurs sombres montre les retours dans le passé qu’elle peut faire, donc il est plutôt simple de lecture.
Au début j’avais peur de ne pas être réellement intéressée mais l’importance de ce sujet m’a bien démontré le contraire. Ce genre de sujet change car il est plutôt réaliste tout en ayant ces flashbacks.
Les personnages ont une réelle utilité pour l’héroïne, ils ont été plutôt développés.
Les TCA sont quelques chose de courant et d’en parler de cette manière était plutôt agréable. Donc j’ai un avis assez positif mais l’histoire, la façon dont elle est écrite n’est pas spécialement appréciable.
Après la lecture de Eat and love yourself je peux vous rédiger cet avis :
Les graphismes sont très modernes, très accentués c’est une bd plus dirigée vers une lecture adolescente car elle parle d’un phénomène très « à la mode » dans la nouvelle génération. Le personnage m’a profondément touché car c’est un personnage blessé et meurtri. Le personnage secondaire joue aussi un rôle très important dans l’histoire car chacun de ses actes va avoir une grande répercussion sur le personnage principal. Les dialogues et les conversations sont assez simples .
Eat and love yourself a vraiment été une BD très agréable à lire, au niveau graphique c’est excellent, l’auteure maitrise vraiment son art et ça se ressent, Sweeny Boo nous livre une œuvre haute en couleur et en contrastes, et dans une mise en page plutôt structurée, les personnages ne sont pas aussi excellentissimes que les graphismes, cependant on s’attache vite au personnage principal. Certains manquent de profondeur, cependant c’est un problème vite oublié tellement le récit est efficace, le message est clair et transparent, celui d’une acceptation de soi sans détour et sans honte. Les dialogues sont quant à eux souvent simplistes, mais ils ne sont pas d’une grande nécessité dans une œuvre où le dialogue est quasiment visuel.
Le livre Eat and love yourself parle d’un sujet dur qui malheureusement aujourd’hui touche plusieurs personnes, c’est donc génial d’avoir une BD qui nous en apprend plus sur le TCA. Les graphismes sont très agréables, assez détaillés avec des couleurs pastels et de beaux contrastes. Les retours dans les souvenirs de Mindy sont touchants et très immersifs. On suit le personnage pendant le combat qu’elle mène contre elle-même, et on la voit évoluer et se confronter à son passé et à la possible cause de son TCA. Les différents personnages qu’on rencontre ont tous leurs caractères et leurs actes qui ont tous un intérêt dans l’histoire. Les dialogues sont assez simplistes mais efficaces.
S’il y avait un point négatif, ça serait la vitesse à laquelle la fin arrive, trop vite à mon goût.
Eat and love yourself reste une BD très agréable à lire.
Après la lecture de EAT and love yourself, je vais vous donner mon avis sur celui-c.
Pour commencer, je vais vous parler de son graphisme qui est très moderne, la mise en page donne envie de continuer la lecture. Cette BD va plutôt plaire aux adolescents car elle parle d’une histoire qui touche beaucoup d’adolescent(e)s qui peuvent être dans cette situation. Cette histoire me paraissait très réaliste, on ressentait bien le ressenti du personnage principal.Les dialogues restent simples et courts, très agréables à lire.
Je vous le conseille fortement .
CORDIALEMENT.
Le livre Eat and love yourself de Sweeney Boo est très intéressant et parle d’un problème réel de la société actuel qui idéalise les corps. Les dessins sont assez réalistes malgré un sujet complexe à aborder avec des sujets compliqués.
Shaé est complexée par son corps et rejetée par la société. Son copain essaye de la soutenir mais c’est compliqué. Pour en finir, c’est un livre que j’ai adoré et que je recommande à tout le monde juste pour le point de vue moral de cette histoire.
Cette bande dessinée parle de la dépendance alimentaire, l a confiance en soi et les problèmes qui sont rencontrés à l’adolescence et qui peuvent avoir des répercutions à l’age adulte.
Nous suivons l’histoire de Mindy qui souffre de dépendance alimentaire : nous vivons avec elle les différentes épreuves de son quotidien.
Je trouve cette BD fabuleuse pour plusieurs raisons. Sweeney Bood, l’auteur, ose s’attaquer à un problème encore trop peu compris à notre époque et qui peut avoir de lourdes conséquences. Elle transmet avec beaucoup de subtilité un message de bienveillance . La dépendance alimentaire, la confiance en soi, le jugement des des autres , l’impact et la puissance des mots, les tourmentes de la vie sont autant de thèmes abordés et de façon très parlante. L’ auteur dénonce ainsi des faits qui sont de réels problèmes de société à l’heure actuelle, mais sont mésestimés.
Il y a une puissante identification possible avec Mindy pour bien des personnes. Sweeney Bood, essaye, à travers la BD, d’aider et d’accompagner les personnes souffrant de ces difficultés .
Ce livre me parle beaucoup car j’ai été moi-même dans une situation semblable à celle de Eliott, voulant aider une personne, mais me sentant totalement impuissant.
Les trois personnages marquants de cette histoire sont Mindy, Shae et ses parents.
Mindy est une jeune femme qui est en surpoids et qui est en manque de confiance en elle. Elle a une meilleure amie qui s’appelle Shae, elles se connaissent depuis longtemps et Shae soutient Mindy dans son mal être.
Ses parents n’ont pas su apporter le même soutien, Mindy se sentait incomprise surtout par son père qui la rabaissait sans qu’il s’en rende compte. Alors que sa mère était plus dans la communication mais sans forcément comprendre aussi sa fille.
J’ai trouvé cette histoire superbe car elle souligne des faits de la vie réelle et peut aider certaines femmes.
La bande dessinée « EAT and love yourself » » évoque l’histoire d’une jeune femme, Mindy, qui souffre de troubles alimentaires depuis l’enfance et qui a très peu confiance en elle.
Nous avons bien aimé cette bande dessinée dont on trouve les graphismes soignés et travaillés, tout en ressemblant à du manga.
« Eat » est une bande-dessinée écrite par Sweeney Boo, édition Ankama, elle a été publiée en février 2021.
C’est une histoire assez tragique car Mindy, le personnage principal, ne se sent pas bien dans son corps. Elle souffre de TCA (troubles du comportement alimentaire) et du regard des autres sur son corps. Les couleurs dominantes de cette bande-dessinée sont le rose, le bleu ainsi que le vert, ce sont des couleurs tout de même vives. Les graphismes sont très modernes, récents et représentent très bien les différentes situations.
Un jour, en rentrant d’une fête, Mindy passe faire quelques courses et achète une plaquette de chocolat nommé « eat and love yourself » qui lui change sa vie car chaque morceau qu’elle mange la ramène dans les douloureux souvenirs de son enfance qu’elle va essayer de surmonter malgré toutes les remarques reçues sur son poids ainsi que le manque de confiance en elle. C’est à partir de ce moment précis que l’histoire va réellement commencer car l’auteur nous emmène dans le combat de Mindy.
Mindy n’a pas confiance en elle. Elle souffre des remarques qu’elle a reçues sur son physique depuis petite par ses parents, en particulier son père qui la rabaisse sans cesse, mais aussi par ses camarades. Ce livre parle du combat entre elle et son corps. Malgré le soutien de sa meilleure amie Shaé qui est complètement son opposé car celle-ci a plutôt confiance en elle et va plus facilement vers les autres notamment les garçons, Mindy ne trouve pas sa place…
J’ai trouvé cette bande-dessinée très touchante car certaines personnes peuvent se reconnaître à travers le personnage et elle peut aider à ne pas faire attention aux remarques que l’on peut recevoir au cours de notre vie. L’auteur a su jouer avec les flashbacks pour faire avancer Mindy avec le soutien de sa meilleure amie Shaé. Le lecteur suit ainsi son parcours depuis son enfance et peut constater tout ce qu’elle a pu subir. Je trouve que ces retours en arrière permettant de retracer la vie de Mindy ajoutent un plus à l’histoire, cela nous permet de voir qu’au cours de sa vie le personnage essaye de s’accepter petit à petit, malgré tout. Les transitions avec la plaquette de chocolat qui est mangée bout à bout permet de nous faire comprendre l’avancée de l’histoire.
J’ai réellement trouvé cette bande-dessinée intéressante car nous vivons dans une génération où beaucoup de remarques sur notre physique sont faites et le fait de voir que cela peut détruire une personne comme nous l’a montré Sweeney Boo fait réfléchir… Je pense que l’auteur veut faire passer un message tel que la réussite ne dépend pas de la corpulence de quelqu’un et que tout le monde a ses chances tant qu’on se bat pour nos rêves.
La BD » Est and love yourself » de Sweeney publiée en 2021 est une approche de la vie réelle .
Cette BD parle d’une jeune fille du nom de Mindy, mal dans sa peau, mais une tablette de chocolat va venir changer toute sa vie .
En effet Mindy souffre d’un trouble du comportement alimentaire depuis toujours. Un soir, elle achète une tablette de chocolat qui lui permet de revenir dans son passé et ainsi de lui donner une seconde chance de changer son avenir : cette fameuse tablette de chocolat est magique.
Avis personnel :
J’ai beaucoup aimé ce livre car il permet de donner une image de cette maladie sans faire » peur « . Sur certaines planches on peut voir le cauchemar que la jeune fille fait, en nous mettant directement dedans grâce à des couleurs sombres, des écritures en italique.
C’est une histoire très réaliste, on le voit à la toute fin et aussi, bien évidemment, grâce au titre. On passe d’une scène à l’autre avec une très grande fluidité car les thèmes sont en lien. Les différents lieux présents dans l’histoire semblent avoir une suite logique qui permet au lecteur d’avoir une sensation de légèreté lors de la lecture. La manière utilisée pour montrer les différents endroits de cette histoire est très fluide.
Cette œuvre diffère des autres car on comprend mieux la maladie sans pour autant n’avoir que le côté triste et difficile .
Le livre « Eat and love yourself » de Sweeney Boo est une bande-dessinée parlant de troubles compulsifs alimentaires et de confiance en soi. Je l’ai beaucoup apprécié car l’histoire est très intéressante et le sujet est bien expliqué malgré les points sensibles qu’il touche et la dureté du trouble alimentaire.
En effet, Mindy, le personnage principal, souffre de TCA, et au cours de l’histoire on apprend un peu plus de choses sur elle et notamment sur son enfance. On suit Mindy en la voyant se battre contre ses TCA, on rencontre ses amis qui ont une place importante dans l’histoire. Ce sont des personnages présents pour elle, ils essayent de l’aider à sortir de chez elle, et à se familiariser avec la nourriture. On rencontre également ses parents qui apportent beaucoup moins de soutien que ses amis face à son mal-être, ils ne la comprennent pas. En effet, durant son enfance, son père la rabaissait, ce qui l’a beaucoup attristée, et sa mère était présente pour elle mais pas très compréhensive face à ses TCA.
Le graphisme de la BD s’adapte aux différentes situations : la couleur sombre montre les retours dans la passé, les flash-back. La lecture est facilitée grâce au fantastique utilisé. L’auteur écrit cette BD pour expliquer le mode de vie d’une personne ayant des TCA, un sujet qui est assez peu abordé au quotidien malgré son importance. On comprend bien le message que l’auteur veut faire passer et le ressenti du personnage principal. De plus, en écrivant cette BD l’auteur montre une certaine empathie envers les personnes souffrant de TCA.
Cette BD m’a donc paru très enrichissante et intéressante tout en restant agréable.
C’est une BD qui a été écrite par Sweeney Boo et publiée par studios en 2020.
Cette BD est l’histoire d’une jeune femme de 25 ans qui est atteinte d’une maladie, celle ci lui donne envie de manger et elle est en surpoids.
L’histoire est un fait présent dans la vraie vie se n’est donc pas une situation complètement inventé par l’auteur.
La BD comporte de belle planche pouvant être réaliste même si on voit que c’est bien des dessins. La BD est longue à se lancer car le début est un peu long , mais une fois que l’on est dans le contexte de l’histoire on a envie de poursuivre la lecture pour savoir se qu’il va se passer par la suite. C’est une fois que tous les personnages sont entrés en action que cela commence à devenir intéressant.
Pour nous cette histoire est fait pour un public âgé entre 14 et 18 ans. Le contexte est quand même dur à comprendre pour un public plus jeune. Je pense que ça n’intéresserais pas forcément un public plus âgé.
La BD se finit en un seul TOME il n’y a donc pas de suite.
J’ai aimé lire cette BD déjà car c’est une BD où beaucoup de personnes peuvent se reconnaître, cette jeune fille se battant contre ses troubles alimentaires, contre le regard des autres, et devant faire face au critique de la société . Une jeune fille complexée et mal dans son corps.
D’avoir pu rentrer dans sa tête , voir et comprendre ce qu’était son problème au quotidien, nous aide à nous immerger pleinement dans l’histoire.
J’ai aussi beaucoup aimé le fait qu’à plusieurs moment de l’histoire le personnage principal fasse des retours en arrière dans son enfance .
Grâce à ces derniers on voit aussi qu’au fil de l’histoire la jeune fille comprend depuis quand ses troubles alimentaires ont commencé et leurs raisons, qui sont donc au final des traumatismes d’enfance.
C’était à mon goût important que l’histoire se termine bien. L’auteur a montré que cette fille a pu se sortir de cette maladie, qu’elle a pu devenir réellement épanouie, qu’elle a pu trouver l’amour.
Tout d’abord, nous allons parler de notre opinion sur la couverture et ensuite de l’intégralité de la bande dessiné…
Notre avis sur la couverture est mitigée car nous pouvons voir la mise en valeur du personnage principal mais nous ne pouvons pas avoir une idée de l’histoire
Les couleurs de cette couverture sont très féminines. Le titre est mis en valeur par la couleur jaune pour attirer l’attention de s’aimer sois même.
Ensuite, les couleurs dans l’intégralité de la bande dessiné sont sombres se qui représente l’histoire de Mindy. Les cases de la bande dessiné sont de formes géométriques (rectangles et carrées) . Nous allons faire un résumé de l’histoire, le personnage principal s’appelle Mindy, elle a 27 ans. Elle souffre d’un trouble du comportement alimentaire depuis l’enfance. Un jour, Mindy va acheter du chocolat et en manger mais celui là est un chocolat très spécial car il lui permet de retourner dans son passé. Ce qui lui permet de changer sa vie et de tout recommencer à zéro (s’aimer et avoir confiance en elle).
Pour finir, nous trouvons que cette fiction parle d’un sujet important qui peut toucher n’importe quelles personnes. C’est pour cela que n’importe quel parent doit soutenir leurs enfants et jamais leur dire quelque chose de blessant car cela peut avoir un impact sur eux.
Nous vous conseillons de lire ce récit pour comprendre son histoire.
Cette bande dessinée raconte l’histoire d’une jeune femme nommée Mindy . Mindy est une femme que ne se sent pas bien dans sa peau et souffre de troubles alimentaires depuis l’enfance.
Cette histoire est touchante . Je me suis attachée très rapidement au personnage principal, Mindy , car on peut se reconnaître en elle, que ce soit avec ses problèmes d’alimentation ou de confiance en soi. De plus les dessins sont vraiment magnifiques et le graphisme est réaliste. Les couleurs sont parfaitement choisies avec le scénario de l’histoire. C’était un réel plaisir à lire !
𝐸𝑎𝑡 𝑎𝑛𝑑 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑦𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒𝑙𝑓, une BD réalisée par Sweeney Boo et parue le 21 avril 2020, raconte l’histoire de Mindy, une jeune adulte de 27 ans vivant à Montréal. Depuis qu’elle est jeune, Mindy souffre de troubles du comportement alimentaire et se sent mal dans sa peau. Malgré ses résolutions à mettre fin à ce cercle vicieux, un seul geste, un seul mot, une seule erreur, et la revoilà partie pour un énième tour. En raison de tout cela, elle n’arrive plus à savoir si elle fait les bons choix et renonce à laisser quelqu’un s’immiscer dans sa vie à la suite de sa rupture avec son premier petit-ami. Un soir, en allant faire quelques courses dans une épicerie, la jeune femme achète une barre chocolatée lui permettant de retourner dans son passé en tant que spectatrice de ses propres actions. Ces flash-back vont-ils aider Mindy à se remotiver pour changer les choses et arriver enfin à s’aimer ? Sweeney Boo va donc nous interroger au fur et à mesure de l’histoire sur la manière dont une personne ayant des troubles du comportement alimentaire vit sa vie avec ces pensées qui la rongent de l’intérieur. Elle va faire en sorte que l’on puisse se mettre dans la peau du personnage afin de tenter de ressentir une partie d’émotions similaires à celles que le personnage peut ressentir. Nous allons observer les personnages secondaires et figurants de l’histoire, ainsi que définir leurs rôles. Puis, nous nous interrogerons sur l’histoire et le graphisme de la BD.
Mindy, le personnage principal, vit seule dans son appartemment avec son chat, Jabba. Elle travaille dans un café avec sa collègue Laetitia, qui va lui conseiller d’interpréter les rêves qu’elle fait avec la barre de chocolat. Sa meilleure amie, Shaé, connaît Mindy depuis longtemps et fait en sorte qu’elle essaie de penser à autre chose et de s’amuser au maximum, mais cela sans succès. Ses parents sont des personnages opposés au début de leur apparition dans l’histoire. En effet, sa mère est très attentionnée envers Mindy et est très douce, tandis que son père est plus dur avec elle (par exemple, lorsque Mindy leur dit qu’elle n’a pas faim, sa mère aura tendance à laisser passer alors que son père lui, va lui faire la morale sur le fait qu’elle ne mange rien à table mais qu’elle continue de manger des bonbons et des gâteaux en cachette). Plus tard dans l’histoire, nous nous rendrons compte qu’en réalité, les parents de Mindy l’aiment autant l’un que l’autre, et l’aimeront quoi qu’il arrive. Par la suite, nous rencontrerons Elliot, son premier petit-ami qui était devenu son ex-petit-ami. Elliot et elle auront vécu une belle histoire, bien qu’ils soient tous les deux victimes de critiques au lycée à cause de leur apparence. Ils finissent par se perdre de vue, sans s’oublier. C’est longtemps après qu’ils se recroisent à la suite d’un léger accident et qu’ils reprennent contact.
En France, les troubles du comportement alimentaire sont des pathologies fréquentes ; dans plus de 80% des cas, les personnes atteintes sont des femmes, notamment les adolescentes ayant entre 13 et 14 ans et entre 16 et 17 ans. Cela peut néanmoins toucher à n’importe quel âge. Ici, le personnage principal a 27 ans, et a ce trouble depuis qu’elle est petite. Cela inclut mal-être, l’inconfort constant, des pensées négatives sur soi-même et tout ce qui nous entoure tout le temps… et ce, tous les jours. Les complexes physiques se développent donc très rapidement, et notre sensibilité est d’autant plus grave. Toutes ces émotions s’accumulent donc et empiètent sur notre vie en général (travail, loisirs, sorties…). Certains/certaines peuvent finir en dépression, et/ou consulter un psychologue afin de lutter contre cette carapace infernale dans laquelle nous nous cachons sans nous en apercevoir. Ce cercle vicieux peut malheureusement durer très longtemps, tout comme il peut heureusement durer quelques mois. La BD 𝐸𝑎𝑡 𝑎𝑛𝑑 𝑙𝑜𝑣𝑒 𝑦𝑜𝑢𝑟𝑠𝑒𝑙𝑓 nous permet de nous rendre de plus en plus facilement compte de ce que peuvent vivre ces personnes et nous mettre à leur place, ne serait-ce que pendant la lecture.
L’autrice fait des nuances de couleurs sur chacune des vignettes, afin de faire ressortir le plus important du dessin avec des couleurs plus vives que le fond qui va être quant à lui avec des teintes plus sobres et douces. Les bandes vont être disposées de façon empilée mais toujours lisibles et en permettant de continuer de lire l’histoire sans perdre le fil. Elle va également jouer avec les couleurs et les formes des bulles afin d’indiquer le synopsis, les pensées des personnages, les paroles, ou encore l’intonation de chacun. Les onomatopées seront tout autant présentes et seront plus ou moins grosses et/ou longues suivant l’action produite.
Enfin, que ce soit avec l’histoire, le graphisme, les personnages, ou encore les émotions diverses qui sont présentes dans cette bande dessinée, l’autrice fait preuve de réalisme tout en ajoutant une part d’irréel avec l’aide de cette barre de chocolat permettant de revivre des moments passés dans notre vie. Nous pouvons donc nous projeter aisément parmi les émotions du personnage et nous rendre compte de la gravité des choses. La finalité de l’histoire est brutale, mais insiste sur notre questionnement personnel par rapport au sujet principal dont traite cette BD.
Pour commencer, à travers cette BD, une femme nommée Mindy a une addiction à la nourriture comme un trouble du comportement alimentaire qui se crée au fil du temps. À des moments de l’histoire, elle se revoit dans son enfance et se sent triste. La nourriture qu’elle avale la fait culpabiliser, ce qui la pousse à se faire vomir presque après chaque repas. Son amie, Shaé, ne comprend malheureusement pas ses pulsions. Étant petite, Mindy a été victime de moqueries et de paroles déplacées venant de son entourage, qui l’ont marquée : « Tu es grosse, fais attention à ce que tu manges » ou encore « Tu te ressers ?? ». Tout cela a bien évidemment eu un impact sur sa vie et ses humeurs. Ses parents ont d’ailleurs eu du mal à examiner son mal-être et à l’aider. À la fin de l’histoire, son ami d’enfance ne cesse de lui assurer qu’elle est belle et ravissante. C’est tout ce que devrait entendre une personne atteinte de TCA (boulimie, hyperphagie ou anorexie).
Cette histoire m’a bouleversée car je suis déjà passée par là, et dans ces moments, le soutien est la chose prioritaire car toutes les personnes ayant des troubles traversent une étape compliquée, partagée entre la culpabilité et le dégoût. Alors, comme le dit le titre : « Mange et aime-toi ! ». Dans la plupart des cas, c’est compliqué de bien se sentir dans notre corps mais tout peut nous pousser à prouver le contraire si la volonté, l’acceptation de soi et d’être aidée y est. C’est ainsi que cette histoire nous plonge dans le personnage de Mindy et développe de la curiosité.
Pour finir, le graphisme a vraiment été appliqué et montre les détails importants, les émotions des personnages et la réalité de la vie.
La BD « Eat and love yourself » a été écrite et dessinée par Sweeney Boo, édition Ankama et publiée le 22 février 2021. Les couleurs sont assez pastel mais changent en fonction de ce que ressent Mindy, par exemple quand elle fait un cauchemar les couleurs s’assombrissent, on retrouve surtout du violet, en accord avec la couverture.
Cette BD est à la fois triste et touchante car le personnage principal, Mindy, est très complexée par son corps et souffre de troubles du comportements alimentaires et ça depuis l’enfance ; mais d’un autre coté cette histoire reste positive car Mindy arrive, petit à petit à combattre cette maladie et à s’accepter grâce à une barre de chocolat achetée dans l’épicerie de son quartier. Cette barre va lui permettre de revivre des moments clefs de sa vie qui sont à l’origine de ses problèmes de confiance en elle, comme les remarques rabaissantes de son père.
J’ai beaucoup apprécié cette BD car elle traite de sujets graves mais pourtant trop fréquents comme le manque de confiance en soi ou encore les TCA, « Eat » peut alors aider les lecteurs et lectrices qui se reconnaissent en Mindy à accepter leur corps et passer au-dessus des remarques ou encore du regard des autres qui peut être difficile car tous les standards physiques de notre société sont cruels.
J’ai beaucoup aimé cette BD car je suis assez sensible à ce thème. En effet le trouble alimentaire est une cause qui m’importe grandement, elle touche bon nombre de jeunes et cette pathologie est parfois mal comprise, le regard de la société sur la différence n’étant pas toujours bienveillant. Il s’agit d’une réelle souffrance que l’on ne doit pas banaliser.
L’illustration est assez figurative, dans un style Manga, Cartoon. Le graphisme est d’ailleurs très beau et j’ai pu remarquer que c’était illustré dans les tons violets car on retrouve à plusieurs niveaux cette couleur. Dans le livre il existe beaucoup de pages complètes avec seulement un seul dessin.
J’ai trouvé cette BD facile à lire et à comprendre. J’apprécie aussi de voir que le personnage principal, Mindy, arrive peu à peu à vaincre sa boulimie.
Cette BD a été écrite et publiée en février 2021. Le sénario et les dessins ont été réalisés par Sweeny Boo, les couleurs ont été choisies par Joana Lafuente et l’éditeur est Ankama.