Friday, tome 1

En période de Noel, dans une petite ville nommée Kings Hill, est raconté un récit rempli d’aventures et d’énigmes.
Friday n’est pas qu’une BD d’aventures , elle est aussi une BD d’amour, qui nous fait voyager par ses dessins…

Cette BD raconte le retour de Friday à Kings Hill pour les fêtes. Friday est une jeune fille ayant quitté sa ville maternelle pour continuer ses études, ayant laissé derrière elle ses proches ainsi que son meilleur ami Lancelot Jones. Friday et Lancelot ont une amitié très fusionnelle, avant son départ, les deux meilleurs amis avaient eu une discussion assez profonde, ce qui avait installé un froid entre eux.
Lors de son retour, Friday est hantée par un rêve étrange, elle essaye d’enquêter. Par une nuit de tempête, elle essaye de rejoindre Lance, mais il était trop tard, Lance était mort dans des flammes, causées par une personne dont elle vit la silhouette sans pouvoir déterminer de qui il s’agissait.

Les dessins de cette BD sont très spéciaux et donnent envie au premier abord d’en savoir plus sur l’histoire. Les couleurs sont très prononcées et vives, pour une histoire qui est plutôt mystérieuse au final. Au début je m’attendais à un autre type d’histoire au vu des couleurs qui étaient proposées. Pour moi, avec une histoire de ce genre, j’aurais vu des graphismes plutôt sombres.
Les dessins sont eux, très bien réalisés, on met très vite en lien le texte avec les images, ce qui rend très agréable la lecture de ce livre.

En poursuivant sur les dialogues, ceux-ci sont plutôt courts, ce qui rend ce livre assez rapide à lire. Même si les dialogues sont courts, ceci ne pose aucun problème à la compréhension de la BD. En associant les dialogues aux dessins, c’est un combo parfait qui rend la lecture très agréable.

Je suis une personne qui lit très peu, j’ai beaucoup aimé cette BD, pour les graphismes, les dessins et les couleurs employées. On peut facilement la comprendre, ce qui la rend accessible à des lecteurs non confirmés comme moi.
Le seul reproche que je pourrais lui faire, ce serait d’être trop courte. Le lecteur reste donc sur sa faim.

Friday: Un roman policier en BD.

Cette bande dessinée mêle suspense, fantastique et relations humaines. L’histoire est prenante et son déroulé est captivant, avec une fin qui nous laisse perplexes et impatients d’en connaitre la suite.

La couverture est déjà un aperçu réel du ton de cette BD: les couleurs sont neutres, sauf le rouge qui nous interpelle directement, les visages sont vides et le blanc domine. Le suspense est alors présent dès le premier regard. On y découvre rapidement une jeune femme, portant le nom de l’œuvre, son meilleur ami, Lancelot, tous deux bien différents mais tout autant attachants, ainsi que leur entourage bienveillant. Leur relation est intrigante et complexe, malgré leur jeune âge et nous tient en haleine presque aussi intensément que l’enquête autour de laquelle tourne la bande dessinée.
Le côté surnaturel est très bien amené: il grandit petit à petit, en ne dévoilant que ce qu’il faut à chaque scène pour nous garder intéressés. Qui est finalement cette dame blanche? Est-elle vraiment synonyme de danger? Quel pouvoir contient la dague? Que de questions que l’on arrive à se poser, auxquelles l’auteur de nous donnent pas de réponses réelles, ce qui nous laisse enquêter nous même tout au long de la lecture.
Les couleurs sont changeantes en fonction de l’intonation des scènes: plus vives lors de souvenirs et de moments entre les deux protagonistes, soulignant d’avantage l’importance de leur attachement, et plus sombres lors de passages plus graves et en relation avec les investigations. Ces instants-là sont alternés au fil des pages, nous permettant d’acquérir de nouvelles informations au bon moment et de ne pas oublier ce que celui d’avant nous avait appris. Le dénouement n’est finalement ni trop lent, ni trop rapide, ce qui, je pense, fait toute la fascination que suscite cet écrit.
Comme énoncé dans mon titre, cette bande dessinée aurait pu être roman, mi surnaturel mi policer, mais les images, si bien dessinées et représentatives des émotions transmises, sont définitivement fondamentales, tant bien en faveur de l’attachement à chacun des personnages et leur ressenti, que de la compréhension de l’histoire.
Pour terminer mon propos, quoi de mieux que de justement parler de la fin! Celle-ci est si bien acheminée, si forte de la part de l’auteur pour nous faire comprendre que l’aventure continue et qu’elle se complexifie d’avantage. Nous resterons donc dans l’attente et finalement la peur de connaître la suite.

Ce roman graphique dont on ne perd pas la fascination tout au long de sa lecture ne sera donc pas une déception et vous séduira de par les relations complexes décrites, l’enquête mêlée à du réel et surnaturel. Peu importe votre âge, il est fort probable que cette BD vous plaira énormément.