Le fils de l’Ursari

(sélection 2019 – 2020)

 

 

Le fils de l’Ursari

Scénario : Pomès, Cyrille

Dessin : Pomès, Cyrille

Couleurs : Merlet, Isabelle

Adapté de : Petit, Xavier-laurent

Dépot légal : 04/2019 (Parution le 03/04/2019)

Editeur : Rue de Sèvres

ISBN : 978-2-369-81780-2

Pages : 125

Prix : 16,0 €

Présentation de l’éditeur

Quand on est le fils d’un montreur d’ours, d’un Ursari comme on dit chez les Roms, on sait qu’on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis vers une nouvelle vie à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d’argent à gagner. Cependant leurs rêves se fracassent sur une réalité violente. À peine installés dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d’ours, devient ferrailleur, M’man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est « emprunteur » de portefeuilles et Ciprian son apprenti. Un soir, Ciprian ne ramène rien de sa « journée de travail ». C’est qu’il a découvert le paradis, le jardin du « Lusquenbour » où il observe en cachette des joueurs de lézecheck. Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s’aperçoit vite qu’il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C’est le début d’une nouvelle vie pour le fils de l’Ursari.

Les auteurs

Cyrille Pomès est diplômé de l’E.E.S.I d’Angoulême en 2003. Depuis il a publié cinq albums de BD, dont « À la lettre prés » chez Albin Michel en 2005, « Chemins de fer » en 2009, « Sorties de route » en 2011, et enfin « Le Printemps des arabes » et “La dame de Damas”, en collaboration avec Jean-Pierre Filiu, aux éditions Futuropolis en 2013 et 2015. Il travaille régulièrement en tant que reporter BD pour de la Revue Dessinée, Arte et Amnesty International ; plus de nombreuses participations à des albums collectifs, à des travaux de commande pour l’illustration et l’animation, et des carnets réalisés lors de plusieurs voyages en Asie et au Moyen Orient.

Isabelle Merlet est née le 7 octobre 1967 à Mulhouse. Après avoir obtenu BAC F12 en 1986 à Angoulème, elle désire continuer à explorer les différentes techniques de communication. Elle part pour Toulouse faire un BTS d’expression visuelle option image de communication qu’elle obtient en 1988. C’est pendant cette période qu’elle va connaître un cercle d’amis amoureux de la Bande Dessinée et réaliser qu’elle ne se résume pas uniquement à « Tintin ». En 1989, elle devient graphiste/maquettiste au Studio Londres à Paris. Puis pendant son voyage au Bénin, elle travaille comme maître auxiliaire en Arts Plastiques au lycée français de Cotonou. De retour à Paris, elle décide de travailler en indépendante. C’est alors que son ami J.D. Pendanx lui demande de mettre en couleur son album « Diavolo, le solennel ». La machine est lancée, qui l’aurait cru certainement pas Isabelle Merlet. En 1991, elle fait le lettrage pour certains albums dont « Les chroniques de la lune noire » tome 3 et des comics. En tant que coloriste elle participera pour une bonne partie aux « Chroniques de la lune noire » tome 4, puis en 1992 aux tomes 5,6,7 et 8 dans leur totalité. Depuis elle a mis en couleur de nombreux albums et a pu travailler avec de très nombreux dessinateurs et scénaristes. Son impressionnante bibliographie, vous révélera la masse de travail effectué et son grand talent. Fin mars 1999, Isabelle Merlet reçoit le prix « coup de cœur en couleurs » à Artigues lors du Festival BD en Bordelais. Ce prix récompense non seulement son immense talent mais aussi la profession méconnue du monde de la bande dessinée.

Xavier-Laurent Petit est né en 1956. Après des études de philosophie, il devient instituteur puis directeur d’école, mais reste avant tout un passionné de lecture. Une passion qui le conduit à franchir le pas de l’écriture avec deux romans policiers en 1994 et, à l’école des loisirs en 1996, Colorbelle-ébène qui reçoit le prix Sorcières. Suivent d’autres romans pour la jeunesse, pour la plupart ancrés dans l’actualité. À l’origine de ses récits, il y a ainsi souvent un article de presse qui a retenu son attention. Il nous entraîne aux quatre coins du monde dans des aventures aux intrigues soutenues. Là où les médias se concentrent plus sur les événements, lui s’attache à la personnalité d’adolescents confrontés à des situations complexes : la guerre et l’enrôlement des jeunes dans l’armée (Be safe), la pauvreté et le travail des enfants (Maestro), la question de l’environnement à travers la construction d’un barrage (L’Attrape-rêves), le parcours d’un jeune Rom à Paris (Le Fils de l’Ursari). Passionné de montagne, il n’imagine pas rester plus d’un an sans s’échapper loin et haut… (Texte © L’école des loisirs)

10 Commentaires

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  1. Nous avons beaucoup aimé la BD « Le fils de l’Ursari ». Nous avons beaucoup aimé le contexte de l’histoire car il se rapproche de la vraie vie (migrants roumains obligés de gagner de l’argent pour rembourser leur dette…). Le graphisme nous a beaucoup plu (très coloré, proche de la caricature). Le rythme est plutôt moyen et nous aimons bien ça. L’intérêt du livre permet de s’évader et de faire réfléchir. Il nous a intéressés mais aussi surpris notamment le héros, ce garçon qui devait voler de l’agent pour sa famille mais au lieu de ça il préférait aller jouer aux échecs. Le personnage principal est attachant, touchant, courageux et aussi déterminé car il traverse des étapes difficiles à supporter pour un enfant de son âge.

    Chloé.P
    Romain
    Nathan.B
    Collège de Bessines

    • selenne T. on 12 février 2020 at 10 h 56 min

    Le livre « Le fils de l’Ursari » m’a beaucoup plu surtout l’histoire et le thème de cette BD. Je trouve le thème réaliste car il est dans l’actualité ( migrants, pauvres en besoin de rembourser des dettes ) et se base donc sur des faits réels de tous les jours. Les dialogues ne sont pas compliqués à retenir, ils sont simples et peuvent convenir également à un public plus jeune. Le personnage principal est un jeune adolescent qui traverse des épreuves difficiles à son âge ce qui attire donc encore un public différent. Je pense que ce livre est adapté à une tranche d’âge assez importante. Le graphisme est léger, il n’y a pas trop de détails mais assez pour pouvoir visualiser ce qui se passe de manière concrète. La mise en page n’est pas trop travaillée mais cela ne pose pas de problème. Les couleurs sont assez limitées un peu comme les dessins de cette BD. Le message envoyé au lecteur est de ne pas rejeter les personnes dans le besoin quelle que soit la raison, qu’elles soient étrangères ou non. Pour finir le livre m’a globalement plu.

    • Manon.M on 12 février 2020 at 11 h 50 min

    Ce livre m’a beaucoup plu, il montre à quel point les hommes peuvent être cruels entre eux. Malgré tout, certains peuvent réussir même s’ils ont une situation financière très compliquée. Le fils de l’Ursari est une histoire dans laquelle certains enfants peuvent se retrouver, malheureusement car de plus en plus de personnes fuient leur pays et se retrouvent sans rien, elle montre aussi que malgré tout ils peuvent réussir dans la vie grâce à leurs qualités par exemple Ciprian a réussi de façon exemplaire pourtant ça avait mal débuté mais tout a changé quand il a rencontré Madame Kolenkova.
    Les dessins sont très réalistes, le livre est très simple à lire et on rentre vite dans l’histoire, elle est très captivante, avec des rebondissements inattendus. C’est une histoire triste et réjouissante à la fois.
    L’histoire est touchante car ils fuient leur maison, abandonnent plein de choses derrière eux par exemple Ciprian doit dire adieu à son ours et à sa grand-mère, arrivés en France ils doivent faire des sacrifices pour vivre comme voler ou encore mendier, ils n’ont pas forcement le choix de ne pas « gagner » de l’argent car ils doivent absolument rembourser leur dette à leurs risques et périls au point que Daddu va devoir assassiner celui qui récupère l’argent. Puis à la fin il y a un rebondissement et Ciprian et sa soeur apprennent à écrire et à lire, Ciprian participe à des concours d’échecs dont il est vainqueur à chaque fois, Madame Kolenkova et Monsieur Lempereur s’occupent du truand qui vole leur argent pour rembourser Islot et Lazlo. Tout se finit très bien et pourtant tout avait mal commencé.

    • Lucie F on 17 février 2020 at 13 h 27 min

    J’ai trouvé la BD « Le fils de l’Ursari » touchante et sensible. Elle aborde divers thèmes tels que l’exil, le mal logement, la migration, l’illettrisme, la solidarité et le travail des enfants. Les couleurs des dessins sont agréables. L’histoire est bien rythmée, on se prend d’affection pour l’enfant qui se prénomme Ciprian ainsi que pour sa famille. Ils vont devoir vivre dans des conditions difficiles. Je trouve que cette situation pour un enfant est révoltante.

    • Fabien P. on 17 février 2020 at 15 h 51 min

    Personnellement, j’ai dans l’ensemble plutôt apprécié cette BD. Elle parle d’un sujet d’actualité qui est l’immigration des familles de l’Est qui viennent se réfugier en Europe de l’Ouest pour échapper à la misère. On parle dans ce livre d’une famille d’immigrés roumains qui vient se réfugier en France illégalement, ce qui arrive de nos jours. L’histoire de Ciprian est assez émouvante, il est intelligent, voire surdoué, mais du fait de son milieu social il ne peut pas vraiment exprimer son talent. On peut suivre les problème qu’ils subissent. L’auteur nous montre que les Roumains doivent avoir recours à des activités illégales pour survivre. Ce qui est assez étonnant aussi, on peut voir que pour ces personnes ceci est normal ils « partent travailler » comme ils le disent, c’est cette vision du travail que peut avoir un enfant très jeune qui est assez étonnante, pour lui tout est normal. La famille est par la suite aidée par des personnes lambda. Cette histoire est assez touchante, elle permet de réfléchir. Le personnage de Ciprian est assez attachant, tandis que l’on porte beaucoup moins d’intérêt à sa famille.
    L’histoire n’étant pas très longue arrive à garder un certain rythme, les événements s’enchaînent plutôt bien.
    Et pour finir je dirais que les dessins sont assez spéciaux : les décors paraissent un peu sinistres et le style des personnages ne m’a pas beaucoup plu, même s’il colle plutôt bien avec le thème.

    • Nathan.R on 17 février 2020 at 16 h 26 min

    Avant de lire ma critique, laissez-moi vous prévenir qu’il peut il y avoir des spoils.
    Cette B.D. traite le sujet de la migration clandestine en prenant exemple sur une famille de Roms qui, après avoir fui son pays, se retrouve sans rien à Paris. Les membres de cette famille se font exploiter par un homme sans scrupule. Grâce à une institutrice hors du commun, les deux enfants de la famille Zidar ont eu la chance d’être intégrés au système scolaire. La famille de Roms se retrouve à devoir rembourser une somme d’argent très importante à un homme qui profite de leur situation irrégulière pour avoir un contrôle sur eux et ainsi les exploiter, leur faire commettre des vols à l’arrachée ou encore les faire mendier.
    Cette histoire a été écrite par Xavier-Laurent Petit sûrement dans le but de nous faire comprendre le vécu de ses migrants qui arrivent en France. Et aussi pour que moins de gens pensent que la migration est invasive car sur le bord de certaines autoroutes, ils voient des bidonvilles où habitent des migrants sans forcément connaitre les galères qu’ont vécues ces personnes.

    • Anaïs.K on 17 février 2020 at 17 h 33 min

    Cette BD est très touchante, d’une part parce qu’elle parle d’un lien entre un jeune garçon et une vieille dame qui ont la même passion pour les jeux d’échecs mais aussi d’autre part parce qu’elle décrit la vie de ce jeune garçon qui part de rien et qui arrive au sommet des gagnants malgré les épreuves (obstacles et difficultés) qui se dressent sur sa route.
    Au début de cette BD, les graphismes ont des couleurs plutôt froides comme le Bleu, Marron, Noir ou encore Vert Foncé.
    Ces couleurs ont peut-être un certain rapport avec les événement que ce personnage rencontre avec sa famille.

    • Eliott.D on 11 mars 2020 at 22 h 15 min

    Ce livre m’a beaucoup plu car j’ai trouvé cette famille et plus en général cette histoire très touchante.
    Des moments m’ont assez ému comme le moment où le père de Ciprian relâche l’ours, ensuite il y a une pression assez permanente sur la famille avec le prêt qu’ils doivent constamment rembourser. Cette pression est peu à peu oubliée quand Ciprian ce découvre une véritable passion pour « les Zéchek » qui lui font découvrir un tout nouveau centre d’intérêt qui va peut-être être trop important car Ciprian va finir par en oublier sa mission qui est d’aider à rembourser les escrocs.
    En d’autres cas ce livre m’a beaucoup plu pour ces moments touchants.

  2. Bonjour, nous allons vous parler de la bande-dessinée « Le fils de l’Ursari » . Elle a été écrite par Xavier Laurent-Petit et Cyril Pommès (qui a aussi fait les dessins), Isabelle Merlet a fait les couleurs.
    Au début de l’histoire le rythme est assez lent puis va s’accélérer, il y a des rebondissements comme au moment où Cyprien découvre sa sœur Vera recroquevillée dans un coin, car elle à été menacée de viol s’ il ne ramenait pas l’argent qu’ils doivent aux passeurs. Au début l’atmosphère est sombre puis va se colorer jusqu’à la fin de l’histoire . Les dialogues sont réalistes. On parle principalement de cinq personnages : Vera la sœur du personnage principal, son père que l’on trouve bizarre, intrigant et froid et il y a les deux joueurs d’échec qui vont aider la famille de Cyprien qui est le personnage principal. Cyprien, qui n’a que 10 ans, est courageux, déterminé, réservé et mystérieux.
    Le graphisme nous semble spécial et parfois brouillon. Il y a des couleurs pastels qui pour nous représentent Cyprien car il est calme.
    On a trouvé le livre touchant et triste mais un peu ennuyant au début. Nous avons toutes aimé ce livre, l’histoire et les personnages qui nous ont touchées.

    Maëlyss, Lauryn, Laura et Chloé
    Collège de Bessines

  3. Nous avons aimé le livre « Le fils de l’Ursari » car nous avons trouvé ce livre intéressant ; l’histoire nous fait réfléchir sur la vie que mènent les gens du voyage. De plus, cette histoire nous fait vivre des moments surprenants, captivants,drôles : comme par exemple avec les surnoms que donne l’enfant aux autres et sa naïveté par rapport au monde urbain. Il y a aussi des moments tristes : comme la mamie qui reste avec l’ours au début du livre. Les personnages possèdent chacun un caractère bien à eux et se complètent parfaitement pour former une histoire riche en émotions et en actions. Le rythme est plutôt rapide avec des actions qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. Les dialogues sont plutôt nombreux pour nous permettre de mieux comprendre l’histoire. Dans cette histoire il y a des rebondissemenst, du suspense, une ambiance assez sombre dans laquelle on se fond complètement. Le trait du dessin est tremblant et les couleurs inquiétantes. Néanmoins les dessins sont travaillés et l’histoire est riche.

    Xavier et Victor
    Collège de Bessines

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