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Les petites reines
Magali Le Huche (Scénario, Dessin, Couleurs)
Adaptation du roman de Clémentine Beauvais
Albin Michel – avril 2024
80 p. – 14,50 €
9782377318155
BD commune aux sélections 5e-4e et 3e-lycée
À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont gagné le « concours de boudins » de leur collège de Bourg-en-Bresse. Les trois découvrent alors que leurs destins s’entrecroisent en une date et un lieu précis : Paris, l’Élysée, le 14 juillet. L’été des « trois Boudins » est donc tout tracé : destination la fameuse garden-party de l’Élysée ! ! ! Et tant qu’à monter à Paris, autant le faire à vélo – comme vendeuses ambulantes de boudin, tiens ! Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est que leur périple attire l’attention des médias… jusqu’à ce qu’elles deviennent célèbres ! ! ! Entre galères, disputes, rigolades et remises en question, les trois filles dévalent les routes de France, dévorent ses fromages, s’invitent dans ses châteaux et ses bals au fil de leur odyssée.
1 Commentaire
Bonjour cher lecteurs,
« Les Petites Reines » est une bande dessinée adaptée du roman de Clémentine Beauvais, qui raconte l’histoire de trois adolescentes (Mireille Laplanche. Hakima Idriss et Astrid Blomvall) qui vont aller à Paris pour le 14 Juillet. Leur particularité ? Elles sont élues Boudin de bronze, d’argent et d’or lors d’un concours organisé par leur collège, et iront a Paris en vélo en vendant des boudins. J’ ai lu seulement la bande dessinée, donc je ne pourrai pas faire de comparaison avec le roman.
L’histoire est assez intéressante, et parle non seulement de discrimination, mais aussi des complexes qu’on peut se faire vis-à-vis de notre corps, le regard des autres et le handicap. Comme « Racine », elle fait partie des histoires qui ne sont pas forcément les plus passionnantes, mais elle nous apprend des choses importantes sur la discrimination de la vie quotidienne, et c’est pour cela qu’on s’identifie aux personnages et qu’on aime l’histoire, en fin de compte. Car nous suivons non pas des héros, mais des gens qui font de leur mieux, allant jusqu’à se moquer des codes sociaux.
Le style de dessin est…moche, mais cela est une bonne chose ! Le style graphique s’accepte comme tel, exactement comme les héroïnes. Pas besoin de bien dessiner pour raconter une histoire, comme on n’a pas besoin d’être belles pour être acceptées.
Malgré tout, je préfère « Racines », car c’est beaucoup plus explicatif, et depuis je regarde différemment les coiffures 🙂
Merci d’avoir lu !