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Motorossa
Jean Aubertin et Adele Albrespy
Dargaud (juin 2023)
160 p. – 21,50 €
9782205206395
Franca, 18 ans, quitte Rome à la mort de sa mère pour venir habiter chez son oncle et sa tante à Carbonia en Sardaigne. La rencontre de Silvio, un jeune du village, est l’occasion pour elle de monter pour la première fois sur une moto… et c’est une révélation ! La vitesse, la puissance et le danger ont un pouvoir palliatif lui permettant peu à peu d’oublier sa peine. Elle décide alors de liquider l’héritage prévu pour ses études et d’acheter une moto pour participer à la course régionale sur le circuit de la ville, où rien ne se passera comme prévu…
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MOTOROSSA est une BD d’aventure parlant de moto, autour d’un personnage principal, Franca, une motarde : on la surnommera MOTOROSSA pour se moquer d’elle mais elle gardera ce nom jusqu’à la fin de l’œuvre. Le titre de la BD est donc aussi le surnom de l’héroïne.
J’ai bien aimé lire cette BD : je ne suis pas un grand lecteur de BD mais, étonnamment, j’ai bien aimé lire MOTOROSSA. Car c’est une BD d’aventure parlant de moto, l’intrigue est intéressante à suivre. J’ai beaucoup aimé l’histoire autour de Franca et son intrigue amoureuse avec Silvio. On les suit depuis le début de la BD avec leur groupe d’amis qui sont tous différents mais qui partagent une passion commune : la moto.
Je trouve l’histoire bien, avec peu de défauts. J’ai bien aimé le style graphique, fin et un peu dans le style cartoon. C’est très sympa à regarder. J’ai trouvé les personnages de l’œuvre pour la plupart touchants et attachants avec de beaux et grands objectifs à atteindre.
Gabriel, 1PLP, Lycée Professionnel Raoul Dautry
Pourquoi ne pas choisir d’être une motorossa ?
Une BD de Jean Aubertin et Adele Albrespy merveilleusement bien construite pour tout âge avec un esprit ouvert.
Motorossa raconte l’histoire d’une jeune adolescente souhaitant faire de la moto suite à une balade émouvante passée avec un personnage nommé Silvio, or personne n’a encore vu une fille conduire une moto est encore moins faire des compétitions. C’est un sport compliqué et dangereux, c’est pourquoi il est soi disant dédié aux garçons.
Tout le monde la critique jusqu’à ce qu’elle soit encouragée et coachée par son grand père, lui-même ancien champion. Elle s’entraîna dur et tout le monde commença à l’aimer, de nombreuses aventures et rencontres parcourent sa vie et différents moments sont marquants.
Malgré les graphismes enfantins et les couleurs vives, la BD est bien réalisée, les cases sont de tailles différentes selon l’intensité de l’action. Étant donné que le personnage principal est de sexe féminin, les jeunes filles seront plus concernées et investies dans celle-ci. Les dialogues ne sont pas soutenus, mais grâce à cela on peu mieux se mettre dans la peau du personnage et le comprendre.
Les gens se suivent généralement les uns les autres et n’apprécient pas ceux qui sortent de leurs habitudes, c’est pourquoi peu se démarquent des autres car ils ont peur.
Motorossa veut faire passer un message : pourquoi une fille ne pourrait pas faire les mêmes sports que les hommes ? La BD montre que si on souhaite vraiment une chose il faut se battre et s’en donner les moyens car, quand on veut, on peut, même si c’est dur et que ça paraît impossible.
La moto féminine.
La BD Motorossa est une histoire se basant sur la moto pratiquée par une fille appelée Franca qui veut participer à une course de moto et demandant à son grand père de l’entrainer .
Cette BD m’a paru très bien. Pour commencer, j’ai adoré le contexte de cet ouvrage car j’aime pratiquer la moto quand j’ai du temps libre avec des membres de ma famille. De plus, au niveau des graphismes et des dessins, j’ai trouvé les dessins très réalistes et ils étaient bien faits. Puis, dans cette histoire, j’aime bien le jeu de couleurs comme avec des couleurs froides, comme le noir quand Silvio fait son concert et chante une chanson à Franca. Mais aussi avec les couleurs chaudes comme le bleu quand tous les personnages se retrouvent sur la plage. Pour moi les personnages ont tous un bon fond. Sauf quelques-uns comme Silvio INFANTINO qui est macho et narcissique. Par exemple, quand ils attendent tous les résultats pour savoir qui va participer à la compétition et que Silvio dit: » Bon quand est ce qu’ils annoncent mon nom ? Le monde a besoin de savoir que Silvio INFANTINO existe […] juste terriblement séduisant. » Les couleurs sont pour moi joyeuses et festives dans la plupart du livre. Les cases dans cette BD ne sont pas toutes de la même taille et donc il n’y a pas le même nombre de celles-ci sur sur les pages. On pourrait penser que le nombre de cases est dû à un niveau d’importance des différents moments dans l’histoire. Par exemple, à la page 78, la case où Franca, surnommée dans la compétition « numéro 99 », dépasse un autre candidat peut faire pour moi référence à ce qu’un homme peut dépasser un femme en moto au même titre qu’une femme peut dépasser un homme en moto.
Pour finir, pour moi, cet ouvrage permet de montrer aux lecteurs qu’un homme peut pratiquer et battre une femme à une compétition de moto. A contrario, une femme peut aussi faire de la moto et battre un homme sur une compétition de cette activité.