J’ai aimé ce livre, il m’a beaucoup plu et intéressé. IL m’a permis de découvrir des choses sur la guerre d’Algérie. L’ambiance de l’histoire est plutôt triste, pathétique et touchante parce que même si c’est romancé, on parle de choses vécues, qui se sont déjà passées dans l’histoire de l’humanité. La guerre d’Algérie a fait des millions de morts, d’exilés, de réfugiés…
L’histoire parle d’un jeune-homme, Joseph, qui rentre de la guerre, et sa famille pense qu’il a combattu en tant que planqué et non soldat. Il est très humble et fait profil bas étant donné les pensées de ses proches.
Ce livre m’a touchée, le personnage est attachant et courageux.
Je trouve que l’atmosphère du livre est sombre, cela est dû à l’histoire de la guerre et les dessins sont assez réalistes. Les couleurs des illustrations sont vives mais aussi quelque peu pastel.

C’est un super livre avec un graphisme et une qualité de dessin surprenants, très détaillé et très bien réalisé. Le choix des couleurs est très intéressant avec comme un « code couleur » respecté. On peut aussi remarquer que la mise en page et l’organisation des bulles de dialogues sont faites de façon à ce qu’on n’ait pas de difficulté pour suivre le texte. Mais on peut aussi dire que pour les « flashback », on peut facilement et rapidement les reconnaître grâce aux expressions ou même aux teintes des graphismes. En ce qui concerne les personnages, leur histoire est passionnante, seulement, il est dommage que le personnage « Mathilde » ne soit pas plus détaillé et qu’on ne connaisse pas plus son histoire en sachant qu’elle fait partie des personnages les plus importants de ce livre. Un autre point négatif c’est le fait que selon moi, la fin de l’histoire est précipitée. Il est dommage que cette dernière soit si courte et si peu détaillée. Enfin, les dialogues sont courts et précis, ils vont directement à l’essentiel.
On peut en conclure que ce livre a une bonne structure au niveau des dialogues et l’histoire est très prenante mais malheureusement la fin n’est pas assez détaillée.

J’ai adoré ce livre car son histoire est captivante et poignante. Elle est inspirée de la réalité, ce qui nous plonge dans la BD. L’histoire du personnage principal, Thomas, est vraiment touchante.
De plus les graphismes de la BD sont bien dessinés ce qui donne un côté réel. Dommage qu’il n’y ait pas la suite car l’auteur nous laisse un arrière goût de curiosité. En tout cas, c’est une très bonne BD.

Puisqu’il faut des hommes est une bande dessinée très bien réalisée. En effet l’auteur nous plonge dans un côté de la guerre peu souvent détaillé : le retour à la maison.
Ce moment du retour au domicile pour un soldat peut être très difficile, la guerre peut avoir des effets traumatisants et changer la personnalité d’un soldat. Sa famille aussi peut inquiéter beaucoup, le risque permanent de se retrouver sans enfants, parents ou ami. On voit que Joseph ment à ses parents pour ne pas qu’il aient à souffrir pendant son absence. Mais son retour se passe sous les critiques du village entier. On le considère comme un lâche et un déshonneur pour le village. Les malheurs s’enchaînent pour Joseph, à son retour il voit que son frère se retrouve dans un fauteuil roulant et que sa bien-aimée va se marier avec un autre. Les graphismes aussi sont très bien faits, les teintes sombres presque noir et blanc nous laissent penser que nous sommes dans les années 60 et cela laisse un effet réaliste sur le livre. Les pays dans le livre je trouve ne sont pas nécessaires. J’ai été un peu perturbé au début de lecture mais on réussit à comprendre à la fin, tous les personnages sont très bien faits, entre le père qui en veut à son fils pour être parti à la guerre et le restaurateur qui aime bien Joseph malgré tout, cela rend un très bel effet.
Bravo à l’auteur pour le livre.

Puisqu’il faut des hommes raconte l’histoire de Joseph, un homme qui revient de la guerre d’Algérie. Lorsqu’il rentre chez lui, il découvre que sa famille, ses amis, et tous les habitants de son village croient qu’il a passé la guerre planquée derrière un bureau. Leurs croyances calomnieuses lui ont valu de devenir la risée du village. Et même au sein de sa propre famille, il est méprisé. Son père et son frère, Jules, lui font porter la responsabilité de l’accident survenu à ce dernier lorsque Joseph était en Algérie.
Dès les premières pages, lorsque Joseph rentre chez lui et qu’on voit son père se cacher, j’ai été marqué par une chose, une chose assez subtile mais qu’on a tendance à sous-estimer, qui est l’amour d’une mère. Quoi qu’il ait pu faire à la guerre, pour sa mère, le plus important est qu’il soit en vie.
De plus, tout au long de l’histoire, on éprouve un réel sentiment de compassion et d’empathie à l’égard de Joseph. Et ce, même en ne connaissant pas le fin mot de l’histoire. Car en effet, Joseph est très mystérieux et nous ne le découvrons qu’à travers les propos et le regard des autres personnages. Et c’est ce qui fait, selon moi, tout le charme de cette BD. Le fait qu’on ne connaisse pas le réel rôle qu’a joué Joseph durant la guerre et qu’on ne le découvre qu’à la fin, en même temps que le reste des personnages est ce qui fait que le scénario est parfaitement réussi.
En connaissant la finalité de l’histoire, on comprend que Joseph est en réalité quelqu’un de très fort et de courageux car il doit encaisser l’animosité de tout son village sans rien dire et sans dévoiler la vérité. C’est notamment cela qui, tout au cours de l’histoire, provoque au lecteur un sentiment de colère vis-à-vis des autres personnages et d’admiration face au sang froid dont fait preuve Joseph. Et lors du dénouement, le lecteur est encore partagé entre deux émotions. Celle de l’injustice face à tout ce qu’il a subi et celle de la satisfaction en voyant toutes les personnes qui l’avaient méprisé rester sans voix face aux révélations de Michel.
Une raison de plus pour dire que Joseph est extrêmement fort est qu’en plus du fait de devoir supporter toutes ces railleries et d’avoir vu les horreurs de la guerre, il doit faire face à deux autres problèmes.
Le premier est l’accident de tracteur de son frère Jules lorsque ce dernier a voulu remplacer son rôle à la ferme. Son père, tout comme son frère, ne lui pardonnera pas cet accident qu’il juge de sa faute car il les aurait abandonnés. De plus, Jules était voué à une carrière de cycliste ce qui amplifie son ressentiment vis-à-vis de son frère. Mais Joseph n’y est pour rien et de voir autant d’injustice face à ce dernier procure de nombreux sentiment au lecteur.
Le deuxième est à propos de Mathilde, celle qu’il aime et qu’il avait dû quitter avant la guerre. En revenant, il découvre qu’elle a refait sa vie et qu’elle a prévu de se marier. Et pour couronner le tout, il apprend qu’elle n’a jamais reçu ses lettres.
Le retour de Joseph est donc très difficile et c’est sur ce que l’auteur a voulu se pencher. Cette BD ne traite pas de la guerre d’Algérie mais de l’atrocité de la guerre et du retour à la vie normale des soldats. L’auteur nous parle, avec un dossier à la fin de l’ouvrage, du traumatisme que peuvent avoir les soldats après la guerre qui est appelé PSPT et qui signifie Troubles de Stress Post-Traumatique. Cela est un sujet plutôt sensible et j’ai aimé qu’il soit abordé.
Le dénouement se passe lors du retour de Michel où une fête est organisée pour célébrer son retour. Tout le village l’accueille en héros car au moins lui n’a pas sali l’image du village et a fait preuve de bravoure. Mais lorsque ce dernier va prendre la parole devant tout le monde, on apprend que Joseph a en réalité combattu et qu’il l’a même sauvé. Cette chute, à laquelle le lecteur ne s’attendait pas, rend le scénario excellent. En plus de l’histoire et des dialogues réussis, j’ai aimé les graphismes qui n’étaient pas non plus extraordinaires mais qui collaient parfaitement avec le thème de l’ouvrage. Je ne trouve rien à dire en mal sur cette BD, tout m’a vraiment plu. Que ce soit à propos des sentiments qu’elle procure au lecteur ou même de l’histoire que j’ai trouvé belle et touchante.
Mais aussi, en lisant cette BD, j’y ai également tiré un message implicite que je pense voulu de l’auteur. Ce dernier est le fait de juger les autres comme les habitants du village ne cessent de le faire avec Joseph. On juge en permanence tout le monde et c’est souvent, comme dans le cas de cette histoire, à tort. On se permet quelque chose de fort alors que ces jugements sont uniquement fondés sur nos croyances et qui, pour ces dernières, s’avèrent souvent faussées. C’est un sujet complexe qui mériterait d’être analyser en détails mais tout cela pour dire que ce message implicite me conforte dans mon idée que cette BD est une de mes préférées.

Petit résumé: 1961 – Joseph revient d’Algérie. Pour les habitants du village, il n’est qu’un peureux qui reste dans un bureau plutôt que sur les zones de combat, un lâche qui a esquivé les durs travaux de la ferme(ce qui ne plait pas à son père). Personne ne lui pardonne d’avoir abandonné sa famille, alors que son frère est sur un fauteuil roulant pour le reste de sa vie, victime d’un accident de tracteur pendant son absence. Heureusement, pour les habitants du village ,le fils du cafetier s’est battu en Algérie et quand il revient à son tour de la guerre il révèle aux habitants le secret de Joseph, la vérité éclate au grand jour…
Je vous laisse le lire pour en savoir plus ..
Puisqu’il faut des hommes est une BD que je recommande fortement car elle est facile à lire, les illustrations sont très intuitives, elles nous plongent vraiment dans l’histoire.
L’histoire est très intrigante et captivante. Le seule bémol est que la BD est assez courte, j’aurais bien aimé avoir une histoire un peu plus longue pour en savoir plus. Après n’oublions pas que c’est une BD et que c’est forcément court.
Je recommande, super BD!