Quels sont les sports les plus bénéfiques pour la santé ?

Selon Rémi Robert, infirmier et formateur IFSI, à Tulle, il n’y a pas de sports plus bénéfiques que d’autres sur la santé. Tout dépend de la fréquence de notre activité et du temps. Il faudrait au moins faire 30 minutes de marche par jour. Le vélo et les sports en club peuvent tout autant être bénéfiques.

illustration du site doctissimo, marche rapide

Les bienfaits et les bénéfices du sport sur la santé

La pratique d’une activité physique et sportive régulière contribue à améliorer son état physique à tous les âges car lorsqu’on pratique une activité sportive, cela permet de prévenir contre les pathologies chroniques et de contribuer au traitement d’un très grand nombre d’affections de longue durée comme par exemple le cancer, le diabète ou l’obésité. Pratiquer une activité physique peut aussi être bénéfique sur notre santé mentale car lorsqu’on fait du sport, le corps sécrète des hormones telles que la dopamine, l’endorphine ou l’adrénaline qui permettent de réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil, diminuer les douleurs etc… Donc la pratique d’une activité sportive est avant tout une source de plaisir.

Témoignage de Tim FORIE, sportif et élève de 2de à écouter ici :https://drive.google.com/file/d/1Z7UQ1n-diX1y87Dy9RNRF7Y4iRGTqKKX/view?usp=sharing

Jules NOIRET LUCIOT, Kylian CAMPENON, Illona BOUCHET, Emmie GUILLON, Clara GRANELET, en direct du lycée Bahuet le 21 mars 2024.

 

Quelle influence le sport a-t-il sur la santé ?

Notre équipe de lycéens, de Bahuet à Brive-la-Gaillarde a travaillé ce jeudi 21 mars sur le projet e-reporter dont le thème est  « sport et santé ».

Nous avons interviewé des élèves de 2de ASSP et des élèves de 1ère ST2S et un professeur de sport afin de répondre à nos questions sur le thème de la journée.

Qu’apporte le sport en général ? 

Le sport est un moyen d’avoir une meilleure ouverture d’esprit cela permet une meilleure confiance en soi et une meilleure condition de vie.  En effet,  l’ OMS, Organisation Mondiale de la Santé, conseille d’exercer une activité sportive modérée au moins 30 minutes par jour.

https://drive.google.com/file/d/15Dj_nqchxaVHTuBsvU_zaaT3c03WqmZk/view?usp=sharing

Axel CORNU, Emma PECHMAGRE, Quentin DAVID, Léa CARLES et Paul SCHENCK.

Rugby valide VS Rugby en situation de handicap

Nous avons rencontré à travers une visioconférence, un ancien joueur de rugby valide, Lucas Pasteau.  Originaire de Brive-la-Gaillarde, âgé de 28 ans, il a eu un accident aux cervicales et est devenu tétraplégique. Malgré cette triste étape de sa vie, Lucas Pasteau  a continué son parcours dans le rugby.

Notre rugbyman en fauteuil  joue au poste de défenseur, son rôle  est de bloquer l’adversaire.  Il a été deux fois champion de France, pendant 4 ans il a joué à Limoges ( USAL).


La résilience de Lucas Pasteau, tétraplégique suite à un accident de rugby. • © A. Abalo – France Télévisions

Les particularités du handisport

Les particularités de ce sport  sont principalement liées aux règles, aux équipements et aux adaptations nécessaires pour permettre la participation des joueurs en situation de handicap.

Le seul point commun du rugby fauteuil par rapport au rugby valide est qu’il reste un sport de contact et collectif. Il y a moins de compétions entre les uns les autres et un meilleur esprit d’équipe, selon le rugbyman Lucas Pasteau.

Les règles du rugby fauteuil sont adaptées selon leur handicap, notamment au niveau des contacts physiques et des mouvements sur le terrain.

Les équipements utilisés sont différents comme des fauteuils spéciaux plus bas et avec des roues inclinées. Les joueurs ont des sangles aux niveaux des hanches et des jambes.  Ce qui n’a rien à voir avec un fauteuil de ville. Les terrains sont adaptés et certains peuvent être équipés d’une surface spéciale.

« Le jeu se joue 4 contre 4 avec un ballon de volley on a du mal à se servir de ses mains, on joue avec énormément de personnes du même type de problème le but est de traverser une ligne entre 2 plots », témoigne Lucas Pasteau. Suite de l’interview à écouter ici : https://drive.google.com/file/d/1GhLyxHRmKdFQCeRldchLt29Wwx5lK_tG/view?usp=sharing

Lucas Pasteau en 2017
AllezBriveRugby

Madame Chambray, directrice adjointe du lycée Bahuet nous a donné son avis sur le rugby valide vs le rugby fauteuil : https://drive.google.com/file/d/15a0b2SIYmvQPRgWO_7nyHWuLzcJJdJBS/view?usp=sharing

Camille LARIVET, Sarah JANSON, Emy LASFARGUES, Elsa FAVAUD et Coralie BUCHENET, en direct du lycée Bahuet le 21 mars 2024.

Comment être en bonne santé grâce au sport dès le plus jeune âge sans en abuser ?

Le 21 mars 2024 nous avons interviewé madame Isabelle Chambray, directrice adjointe et madame Caroline Declerck, professeure d’espagnol, au lycée Bahuet à Brive-la-gaillarde, au sujet de la santé mentale et physique sur le plan scolaire mais également sur le plan sportif extérieur ; interviews à écouter ici :

https://drive.google.com/file/d/1MCAdWYP9XTa6WaRlw6NqDs6FTSzljKOJ/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1u-kbK_5mvmp4YHqec5TVHcKcHdhiQ9tW/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/17dZUcfsPi0eRnoPHED4GiSyZ1vfdHkWK/view?usp=drivesdk

Nous avons aussi retranscrit les interviews de :

  • Madame  Béatrice Ferry  ( Directrice Staps )
  • Frédéric Rabiller ( Journaliste sportif à la Montagne )
  • Rémi Robert ( Infirmier – Formateur IFSI )
  • Nordine Khabez ( Président de la MGEN )

Tim : Comment être en bonne santé dans le sport sans en abuser ?

F.Béatrice : Il faut respecter les recommandations de l’OMS ce que j’entends par là c’est donc environ 30 minutes d’activité physique par jour, au moins 5 jours par semaine en évitant de rester plus de 2 jours sans activité un peu comme sédentaire.

Cependant l’activité sportive doit rester toutefois progressive il ne faut pas en faire trop d’un coup et trop intensivement, l’activité sportive est donc essentielle car elle permet de ne pas rester sédentaire ce qui est mauvais pour le corps, il faut qu’on l’élimine un max.

Kelly : Comment être en bonne santé grâce au sport sans en abuser?

Frédéric Rabiller : On est tous différents dans nos capacités physiques, nous connaissons chacun notre propre potentiel, il faut  donc savoir se gérer et se connaître.

Savannah : Avez-vous déjà interviewé une personne qui se dopait pour pratiquer du sport ?

Frédéric Rabiller : Alors moi, personnellement non, je sais qu’il existe des personnes qui en profite souvent, par exemple, j’ai un exemple concret, en Espagne il y avait l’équivalent du tour de France, il y avait 160 participants et à l’arrivée seulement 40 étaient arrivés.

Nathan : Pour vous, comment peut-on faire du sport, sans se faire mal, physiquement, mentalement ?

Rémi Robert : Le sport fait du bien au moral, ça permet de se lâcher et de penser à autre chose. Il est important de pouvoir s’adapter aux différentes activités  et avoir des objectifs. Lorsqu’on fait du sport il faut être régulier pour éviter de se blesser et il faut s’échauffer, s’étirer et s’hydrater.

Savannah : D’après vous pourquoi le sport devient une addiction ?

Rémi Robert : Si l’endorphine, l’hormone du bonheur s’active, le sport deviendra une activité que le cerveau détectera et qu’il associera au plaisir, aussi, si on s’entraine tous les jours de plus en plus dur, quand l’on va stopper cette activité cela sera beaucoup plus compliqué, le sport doit être source de bonheur, et ne doit pas dépasser les qualités de la vie de tous les jours, ce n’est pas fait pour souffrir il est au contraire censé apporter source de bonheur.

Jeanne : Comment être en bonne santé grâce au sport sans en abuser ?

Nordine Khabez : Il faut éviter les comportements sédentaires c’est à dire qu’il faut éviter d’être tout le temps sur les écrans afin de ne pas prendre de mauvaises habitudes et impacter la santé mentale. L’alimentation est importante pour la performance et pour le bien-être du corps au cours du développement

Jeanne : Est- ce que  la société MGEN organise des campagnes de prévention ?

Nordine Khabez : Oui, la MGEN organise des campagnes notamment dans les établissements scolaires comme par exemple le papillomavirus qui est mis en avant, il y en a aussi un peu pour le sport, comme par exemple des financements pour les sportifs de haut niveau.

Témoignages d’adultes et de lycéens à écouter ici : https://drive.google.com/file/d/10VGEb0eTLqwwGJePdlExaBtdYDWb3F5z/view?usp=sharing

https://drive.google.com/file/d/1BmQrkwdes4TfV9KRJ50YQ5fBs56McLgH/view?usp=sharing

Tim FORIE, Nathan FERNANDO, Kelly COUZINOU AUMONT, Jeanne GUERET et Savannah MELS, en direct du lycée Bahuet.

Du drame à la passion avec Lucas Pasteau

Lucas Pasteau, 28 ans est un Briviste qui joue au rugby en fauteuil dans l’équipe de Limoges depuis 4 ans  et  pratique ce sport depuis 8 ans. Il devient tétraplégique suite à un accident de rugby, malgré cela et grâce à l’aide de la rééducation et de l’adaptation, il a réussi à continuer de pratiquer sa passion.

Lucas Pasteau n’a pas laissé son fauteuil paralyser ses rêves et apprend de nouveau à marcher.Frédéric LHERPINIERE
Dans le journal La Montagne

Le rugby fauteuil se joue par équipe de 4, sur un terrain de basketball, divisé en deux moitiés avec un rond central et une ligne de but à chaque extrémité avec un ballon spécial s’inspirant du volley. Les matchs se déroulent en quatre périodes de 8 minutes. Il n’y a pas de sens de passe contrairement au rugby normal, les contacts sont également différents, par exemple les contacts entre le ballon et les fauteuils sont autorisés mais les contacts entre les joueurs sont interdits. Les joueurs sont soit attaquants soit, comme Lucas Pasteau, défenseurs.  Ils jouent avec des fauteuils spéciaux, les joueurs sont attachés aux chevilles et à la taille, comme nous l’explique Lucas Pasteau. Il y a un championnat de France, un championnat européen ainsi qu’une coupe du monde. La discipline fait partie des jeux paralympiques depuis les jeux d’Atlanta en 1996 en tant que discipline de démonstration, puis est entré dans le programme officiel à partir des Jeux Paralympiques  de Sydney en 2000.

Sept joueurs et cinq bénévoles composent l’équipe handisport de l’USA Limoges. – USA Limoges France 3

Il y a peu de temps, nous avons appris que notre classe de seconde générale du lycée Bahuet de 2023/2024 assistera aux jeux paralympiques le 2 septembre 2024 aux épreuves d’athlétisme.

Paul Rouget, Media365
Sport Orange

Lucas Pasteau est un exemple d’espoir pour les personnes ayant un handicap, mais qui souhaitent continuer à pratiquer un sport, malgré un événement dramatique bouleversant leur vie.

 

Article rédigé par : Lise Djelil, Laurine Deveaux, Lucas Bretagnolle, Paul Sirot et Maud Merle, en direct du lycée Bahuet, le 21 mars 2024.