Les classes de 5A et B conduisent un projet sur toute l’année sur les droits des femmes dans le monde avec Marie Mazas, autrice. Nous avons profité de cette occasion pour lui poser quelques questions sur son métier.
Merci à Mme Mazas d’avoir bien voulu répondre à nos questions.
Morgane Rivoal est une fille âgé de 13 ans disparue depuis le 25 novembre, l’adolescente a quitté son domicile de Pabu en Bretagne pour se rendre au collège. Mais elle n’est jamais arrivée jusqu’à son établissement…
Une enquête a été ouverte pour retrouver la jeune fille disparue alors qu’elle devait monter dans son bus pour ensuite se rendre au collège, mais ne l’aurait pas pris.
Image d’illustration. Source : Wikimedia commons
Ce mardi 10 décembre 2024, Morgane, qui avait disparu depuis deux semaines, a été retrouvée saine et sauve. Des moyens importants avaient été engagés par la gendarmerie afin de la localiser. Pendant deux semaines, 70 gendarmes ont été employés quotidiennement à la recherche de l’adolescente.
Elle a été retrouvée dans un foyer de jeunes travailleurs situé à Coutances dans la Manche. Après avoir été examinée par un médecin, elle sera entendue par les enquêteurs. Le jeune homme de 21 ans qui l’a hébergée risque des poursuites judiciaires.
Une enquête réalisée auprès des élèves du collège Bernadette Chirac démontre que plus des deux tiers des élèves accèdent au quotidien aux réseaux sociaux.
70% des élèves interrogés ayant entre 10 et 15 ans possèdent un réseau social. La plupart des élèves ayant répondu ont 12 ans.
47.5 % des élèves ayant répondu passent 2 heures ou plus par jour sur les écrans, ce qui est beaucoup pour un adolescent.
Au collège, les réseaux sociaux deviennent un problème. La plupart des élèves qui sont harcelés au collège continuent à se faire harceler sur les réseaux sociaux. Cela devient du cyberharcèlement.
Ce cyberharcèlement peut avoir des conséquences graves comme des dépressions, des décrochages scolaires, des troubles psychologiques ou émotionnels, de la violence, un risque accru de suicide, perte de la faim.
25% des élèves interrogés accèdent à des réseaux sociaux en dessous de l’âge autorisé. Rappelons que les réseaux sociaux étaient jusqu’à présent autorisés à partir de 13 ans, mais la loi du 7 juillet 2023 visant à instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne repousse à 15 ans l’âge pour pouvoir s’inscrire seul sur un réseau social.
Cette enquête a été envoyée aux élèves le 7 novembre dernier et seulement 40 élèves ont répondu ce qui ne nous permet pas d’avoir un résultat très précis.
Merci à tous ceux qui ont répondu au questionnaire sans qui nous n’aurions pas pu écrire cet article.
Statistiques réalisées à partir des résultats de l’enquête
Le jeudi 21 novembre s’est déroulé le premier essai du club radio du collège, en compagnie de Philippe D’Hauteville, directeur d’antenne de la radio associative Bram Fm et de Serge Hulpusch, ancien journaliste du journal l’Echo, journal né en 1943 crée par la résistance communiste. Ce journal a cessé de paraitre en 2019. Le club radio du collège réunit 13 élèves de la 5e à la 3e.
Nous avons tout d’abord abordé la notion d’information et ce que cela signifie pour chacun d’entre nous. Pour nous, l’information est avant tout de savoir ce qui se passe dans le monde. Philippe nous a ensuite expliqué que l’information existe depuis la naissance de l’humanité, « la vie c’est l’information » qui permettait aux hommes d’accéder à la nourriture, de se protéger des dangers éventuels et de se reproduire donc de perpétuer l’espèce. Le terme information provient du latininformare qui signifier « mettre en forme », « façonner ». L’information est donc de la matière a façonner. S’informer, c’est essentiel pour avoir sa propre opinion et ne pas être soumis à la propagande.
Le collège ayant acheté l’année dernière du matériel de radio, nous avons pu « passer à l’antenne ». Nous avons d’abord écrit en groupe de 2 ou 3 des articles pour ensuite les lire devant un micro et une console (appareil électronique permettant d’enregistrer nos productions). Philippe nous a aidé a bien prononcer notre texte pour être audibles à la radio.
Julien,Léonce et Pablo ont travaillé sur la thématique de l’utilisation des réseaux sociaux par les collégiens, Mathis, Juliette et Capucine ont traité des agressions sexuelles sur mineurs. Les deux autres groupes ont choisi de travailler sur un sujet fictif, l’ouverture d’un parc d’attraction pour Gaïa et Léana ; la mort du cheval mascotte du collègepour Lina et Mélinda.
Vous découvrirez bientôt ici le résultat de nos réalisations.
Plus grande, je voudrais être artiste-peintre. Je voudrais suivre une école d’Art et je suis consciente que tous les artistes comme Picasso et Vincent Van Gogh n’ont connu « gloire et reconnaissance » qu’après leur mort ou ne les ont jamais connues.
J’envisage aussi d’avoir un deuxième travail dans l’art, ou pas, pour réellement parvenir à subvenir à mes besoins naturels comme payer les factures d’eau, la nourriture et le loyer.
Quand je dessine ou peins, de nombreuses heures peuvent s’écouler sans que je m’en rende compte. J’ai commencé à dessiner vers 10/11 ans, des mangas, de plus en plus difficile chaque fois mais je les décalquais car je trouvais que mes propres dessins n’étaient pas « parfaits » comme je l’aurais voulu.
Dessin Alycia S.
J’ai ensuite fini par prendre confiance en moi, alorsj’ai installé une application pour apprendre les bases du dessin. Je suis ensuite allée dans un centre de loisirs pendant mes vacances et on m’a proposé de participer à des séances pour dessiner des mangas. Un homme spécialisé dans les dessins de mangas est donc venu animer ces ateliers. Il avait une drôle de façon d’apprendre : on devait ouvrir un livre avec illustrations et en recopier une du mieux possible, ce qui m’a apporté enfin la technique pour dessiner comme une artiste. Cela m’a donné encore plus envie de dessiner.
A 11 ans, je suis parvenue à faire un dessin simplement en regardant une image. J’ai continué avec des dessins, chaque fois plus difficiles les uns que les autres tous les jours jusqu’à ce que je regarde des tutos de peinture et de tableaux. J’ai réussi à faire 5 magnifiques tableaux, d’une montagne, une falaise avec un arbre et la lune, une sorte de fleuve et un chemin dense. Enfin, j’ai fait mes premiers personnages de mangas, sans modèle, juste avec de l’inspiration.
Je suis très fière du résultat, c’est pour cela que je veux aller plus loin dans la peinture et le dessin de manga d’où l’idée d’être artiste peintre.
Le 2 septembre, jour de la rentrée, 55 élèves du collège ont eu le privilège d’aller assister à certaines épreuves des Jeux paralympiques sur le champ de Mars à PARIS. Il s’agissait de deux matchs de cécifoot .
On nous a donné rendez-vous au collège à 3h30 du matin pour le départ en bus vers Brive d’où nous avons pris le train à 4h58 pour une arrivée à Paris Austerlitz à 9h25 puis le RER vers Paris Champ de Mars.
Arrivés dans le stade au pieds de la Tour Eiffel, les équipes de cécifoot se sont entraînées sur le terrain pendant environ 20 minutes. Le premier match opposait l’Argentine à la Colombie et s’est soldé par le score de 0-0 (pour les matchs de poules, il n’y a pas de tir au but). Le deuxième match a vu s’affronter le Maroc et le Japon. Le score final était 1-0 pour le Maroc.
Le Cécifoot est un handisport pratiqué par des joueurs malvoyants. Afin que tous les joueurs aient le même niveau visuel, ils sont tous équipés de masques occultants à l’exception du gardien qui lui est voyant. Ce sport se pratique à cinq. Il y a aussi une personne en dehors du terrain qui guide l’attaquant vers les cages du camp adverse en tapant sur les barres métalliques. Les matchs durent deux fois 20 minutes. Autre particularité du Cécifoot, les spectateurs doivent faire le moins de bruit possible pour ne pas perturber l’ouïe des joueurs.
Après la fin des deux matchs, les élèves ont pu avoir un quartier libre sur le champ de mars.
En arrivant à la gare d’Austerlitz, nous avons eu la chance d’assister à un spectacle de rue du célèbre breakdancer Youssef Mecheri.
Nous avons pris le RER de Paris Champ De Mars pour Paris Austerlitz puis le train de Paris Austerlitz à Brive et pour finir le bus de Brive au collège à minuit.
Après cette journée très intense, nous sommes rentrés avec des étoiles plein les yeux.
Les équipes de Ussel et Egletons. Photo Sofia D.S.
Samedi 15 juin 2024, s’est déroulée à Egletons la 10ème édition de la Domingo cup qui rassemble plusieurs écoles de rugby de la Nouvelle Aquitaine. Environ 900 enfants étaient rassemblés sur le stade François Chassaing pour cette compétition.
Plusieurs équipes se sont affrontées au cours de cette journée, réparties en différentes poules A, B, C. La poule A rassemble les meilleurs joueurs.
Une première partie a eu lieu le matin où se sont joués des matchs qualificatifs pour l’après-midi. Les différentes équipes ont pu ainsi, soit monter de poules en cas de matchs gagnés, soit descendre en cas de défaites. Au cours de cette compétition, les équipes sont forcément de 15 joueurs sur le terrain plus 8 remplaçants.
L’équipe de Naves est arrivée en tête du classement.
Petit rappel des règles du rugby :
Pour ceux qui ne le savent pas, le rugby est un sport de contact avec un ballon ovale qui se pratique sur un terrain de 100 mètres de long et 70 mètres de large à peu près. Le rugby se joue donc sur un terrain rectangulaire, avec deux équipes de 15 joueurs chacune. Chaque équipe a pour objectif de marquer le plus de points possibles en aplatissant le ballon dans la zone d’en-but adverse ou en passant le ballon entre les poteaux. Pour les équipes composées de plus de 15 ans, le match dure 80 minutes avec une mi-temps à la 40ème minute qui dure environ 1 ou 2 minutes.
Or, samedi, les matchs avaient une durée de 11-12 minutes.
Les élèves de 5e du collège sont partis en voyage en Belgique grâce au projet Erasmus. Nous sommes ainsi partis à la découverte de Bruxelles, la capitale belge du 2 au 7 juin.
Après un voyage en car d’environ 9h, nous sommes arrivés à l’auberge de jeunesse avant de partir à la découverte de la ville que nous avons arpentée toute la journée à l’aide d’une carte pour trouver des fresques réparties sur différents murs de la ville afin de compléter notre carnet de voyage.
Une fresque de la ville de Bruxelles. Photo de Fanny V.
L’après-midi, nous avons visité le Parlement européen ainsi que le Parlementarium, c’est-à-dire le musée du Parlement. La salle principale du parlement étant en travaux, elle n’était pas accessible au public mais nous avons pu l’observer depuis les cabines des traducteurs.
Vue du Parlementarium depuis une cabine de traducteurs. Photo de Fanny V.
Le lendemain matin, nous avons visité laMaison de l’histoire européennequi retrace l’histoire de l’Union Européenne et l’après-midi nous sommes partis à la découverte du Musée de la BD.
Le mercredi, nous avons visité l’Atomium, édifice construit à l’occasion l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. C’est le monument le plus visité de Belgique. Nous avons pu également découvrir le Musée Magritte. Ce musée expose des œuvres d’art de différents artistes mais retrace aussi la vie de René Magritte, l’un des peintres belges les plus connus.
L’Atomium. Photo M. Clergeaux
Nous avons passé notre dernier jour à découvrir la ville de Lokeren ainsi que son lycée professionnel qui est notre établissement partenaire pour ce voyage. Les élèves du lycée nous ont fait découvrir la ville grâce à un jeu de piste.
L’industrie de la mode est à l’origine de 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre chaque année, soit 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. Aujourd’hui, en moyenne une personne achète 60% de vêtement de plus qu’il y a 15 ans et les conserve deux fois moins longtemps.
Une pollution à toutes les étapes
La pollution est bien présente à toutes les étapes de fabrication. Pour faire un tee-shirt, il faut compter en eau l’équivalent de 70 douches en moyenne et pour un jean c’est l’équivalent de 285 douches. Le secteur dans son ensemble utilise chaque année en volumes d’eau l’équivalent de 86 millions de piscines olympiques.
D’autre part, à cause du lavage en machine des vêtements synthétiques, on estime qu’on rejette 500 000 tonnes de microparticules de plastique dans les océans chaque année, soit l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique.
Des solutions pour moins de pollution
Une des solutions consiste à consiste à conserver nos vêtements plus longtemps, et acheter moins. On peut privilégier aussi les boutiques de vêtements d’occasion.
D’autre part, d’après les Nations Unies « d’ici 2030, les produits textiles mis sur le marché de l’UE devraient avoir une longue durée de vie et être recyclables, dans une large mesure ils devraient être fabriqués à partir de fibres recyclables (…) et produits dans le respect des droits sociaux et de l’environnement ».
Pour lutter contre cette pollution textile, tout le monde peut s’y mettre !
Ce mercredi 12 juin 2024 le Everybody day a eu lieu au gymnase de Corrèze.
Plusieurs activités ont été proposées telles que : du karaoké, des activités gymnastiques, maquillage pour enfants, des jeux ludiques en bois et vente de nourriture.
Les jeux en bois ont été installés par la ludothèque.
Cet après-midi a permis aux enfants de Corrèze de passer de bon moment et de s’amuser avec toutes les activités proposées.
Cet évènement a été organisé par Noémie, accompagné par Solène et Cloé et encadré par Monsieur Berthelet professeur d’EPS au collège Bernadette Chirac à Corrèze, dans le cadre de l’éducation au développement durable.
L’argent récolté va servir à construire une école à Madagascar pour que les enfants malgaches puissent étudier comme il se doit et avoir une éducation comme celle en France.
Cloé & Lilly
Les élèves organisateurs installant le gymnase pour recevoir l’Everybody day