Depuis maintenant plusieurs semaines, la forêt amazonienne est ravagée par des incendies d’une ampleur inédite. Pour la majeure partie, ces incendies se sont produits dans la zone de la forêt située au Brésil mais dans les pays voisins notamment la Bolivie, le Pérou ou le Paraguay de nombreux départs de feu ont également été observés.
Sur le terrain, les feux ont encore progressé au cours du mois de septembre. Quelques 1 659 nouveaux départs de feu ont été recensés au Brésil par l’Institut national de recherche spatiale en vingt-quatre heures. La déforestation est clairement à l’origine de ces incendies mais aussi la sécheresse exceptionnelle de cette année 2019. Vu du ciel, et même de l’espace, on réalise d’autant plus l’étendue des dégâts.
Chaque année, la forêt amazonienne connait de nombreux départs de feux. Ceux-ci sont généralement liés à des feux volontaires déclenchés par des agriculteurs pour défricher la forêt afin d’avoir plus d’espaces pour le fourrage et le bétail.
Mais l’année 2019 a connu un nombre exceptionnel d’incendies d’une ampleur inégalée ce qui révèle une intensification de la déforestation.
En juillet et en août il y a eu plus de 10 000 départs d’incendies au Brésil.
Ces incendies sont une catastrophe pour la biodiversité car ils tuent des milliers d’animaux. Ils affectent aussi la santé de millions de personnes par le relargage de tonnes de CO2 contenues dans la forêt. Ces incendies pourraient avoir également un impact important sur l’atmosphère de la planète.
Il est grand temps que nos dirigeants prennent conscience de la catastrophe que cela représente pour l’avenir de notre planète. Lors du G7 de Nice au mois d’août, le secrétaire général des Nations Unies a déclaré : « En cette période de crise climatique mondiale, nous ne pouvons plus nous permettre de nuire davantage à une source majeure d’oxygène et de biodiversité »
Solène
Sources : notre-planete.info/ Wikipédia