Le jeudi 9 novembre 2023, les élèves des deux classes de 3ème ainsi que les éco-délégués des classes de 5ème sont allés au lycée Edmond Perrier à Tulle où était organisée une journée sur le climat.
Ils ont assisté à deux conférences sur le climat faites par Michel Galliot, un climatologue, et Daniel Compagnon, professeur à Sciences Po Bordeaux. Ces deux chercheurs nous ont expliqué les conséquences de l’activité humaine sur le climat ainsi que l’adaptation d’êtres vivants face au dérèglement climatique. Il a également été question de ce que mettait en place le pouvoir publique pour lutter contre les conséquences du changement climatique.
Les élèves de 5èmes ont bénéficié de l’intervention de Emmanuel Joussein, professeur des universités, membre du laboratoire Pereine de Limoges. Il a abordé le problème de la pénurie d’eau notamment en Limousin. Il a également évoqué le nombre de litres d’eau nécessaire pour produire des biens de consommation courante. Il faut par exemple 11 000 litres d’eau pour produire un seul jean, 3 500 litres pour fabriquer un ordinateur, 15 600 litres pour produire 1 kilo de bœuf.
Lundi 6 décembre, les élèves de 6ème ont eu l’occasion de tester leur empreinte écologique. Ce jour-là, des intervenants de la FAL(Ligue de l’enseignement) sont venus pour nous présenter le jeu Ma planète en jeux. Le Conseil départemental de la Corrèze a permis le financement de cette activité. Un travail en partenariat avec Mme Duhamel du service éducation jeunesse est initié pour l’ensemble des projets de développement durable au sein du collège.
Par équipe de trois ou quatre, nous avons répondu à des questions concernant nos habitudes de vie et de consommation, par exemple : la superficie de notre maison, notre mode de chauffage, notre consommation d’eau, d’électricité… afin de déterminer notre empreinte écologique. L’empreinte écologique est un indicateur qui mesure l’impact de l’Homme sur la planète.
Savez-vous que lorsqu’on ne débranche pas un chargeur après avoir rechargé notre téléphone, nous continuons à consommer de l’électricité pour rien ? Savez-vous également que lorsqu’on prend une douche de 15 minutes nous consommons 90 litres d’eau soit 10 pack d’eau ?
A l’issue du jeu, chaque équipe a calculé son score en fonction de ses réponses. Ce score a permis de mesurer combien de planète nous aurions besoin pour continuer à vivre selon nos habitudes si tous les habitants de la Terre vivaient comme nous. Le résultat, entre 2 et 12 planètes, nous a étonné et donné envie de modifier nos pratiques pour sauver la planète !
France 3 y était ! Retrouvez le reportage diffusé sur France 3 Pays de Corrèze consacré au plogging au collège de Corrèze !
Depuis le retour des vacances scolaires d’hiver, les élèves du Collège Bernadette Chirac se sont lancés dans une nouvelle activité pour le moins surprenante.
Sous l’impulsion de leurs deux professeurs d’Education Physique et Sportive, Monsieur Berthelet et Madame Martinie, tous les élèves du collège pratiquent désormais l’activité Plogging.
Venue des pays scandinaves, le principe de cette activité est de pratiquer du jogging tout en ramassant un maximum de déchets autour de soi.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les environs de notre commune ont eu tendance à être plutôt pollués durant les dernières décennies, et les élèves sont particulièrement heureux et fiers de ce geste en faveur de notre planète.
Les quelques photos prises durant les activités montrent la quantité de déchets retrouvés par les élèves. Suite à cela, ils ont effectué un tri de ce qu’ils ont récupéré avant de le jeter dans la bonne benne à ordure.
Afin de respecter le protocole sanitaire actuellement mis en place dans les établissements scolaires, la pratique s’est effectuée avec masque pour chaque élève, lavage des mains avant et après la pratique, et utilisation de gants de jardinage désinfectés entre toutes les utilisations par les élèves.
En conclusion, nous félicitons nos élèves et vous lançons un message :
Un bon déchet, c’est celui que l’on ne produit pas !
Pour aller plus loin :
L’application Trash Spotter, qui permet de référencer des zones à nettoyer ou de trouver des zones indiquées comme étant à nettoyer :
Cette application tire sa force des gens. Plus nous sommes nombreux à l’utiliser et à partager les zones à nettoyer, moins il en restera autour de nous.
Attention aux règles de sécurité : des gants renforcés, ne pas toucher aux produits chimiques ni aux seringues, couteaux, armes…. Prévoir de quoi recycler : il ne s’agit pas seulement de déplacer les déchets ou de ne pas trier une fois le Plogging effectué.
Lundi 14 décembre, nous, les élèves éco-délégués du collège avons pu distribuer des jouets pour les enfants défavorisés.
Comment tout cela a commencé ?
Au mois de novembre, notre groupe d’éco-délégués s’est réuni pour discuter des projets que nous voulions mettre en place. A l’approche de Noël, certains d’entre nous ont proposé d’organiser une bourse aux jouets avec l’association EMMAÜS d’Egletons pour pouvoir offrir des jouets aux enfants qui n’ont pas la chance d’en posséder. De plus, en tant qu’éco-délégués, nous souhaitons une société plus responsable vis-à-vis de l’environnement, donc nous avons voulu offrir une seconde vie à ces objets que nous n’utilisions plus.
Comment avons-nous procéder ?
Nous avons tout d’abord contacté Monsieur Suau qui est le président de l’association EMMAÜS d’Egletons pour savoir s’il voulait bien mettre en place cette collecte avec nous. Afin de mener à bien ce projet, nous avons dû communiquer l’information à l’ensemble du collège, élèves, enseignants, personnels, parents d’élèves. Pour cela, nous avons créé des affiches que nous avons collées sur les murs du collège, envoyé des e-mails aux élèves et aux personnels et nous avons demandé à Clara, l’agent d’accueil, de diffuser le message sur l’écran de diffusion d’informations, visible depuis le préau du collège, que nous regardons a minima 1 fois par jour, à 13h.
Déroulement de l’opération.
Suite aux annonces que nous avons diffusées, on a laissé deux semaines aux élèves pour amener les jouets dont ils voulaient se séparer au profit d’autres enfants.
Ces deux semaines passées, nous avons accueilli le président d’EMMAÜS et ses collègues qui sont venus chercher les jouets. A cette occasion, un petit goûter avait été organisé pour permettre un temps d’échange entre les élèves et les bénévoles de l’association et nous féliciter pour notre engagement. Le président d’EMMAÜS a fait un discours qui témoignait de sa fierté. Il nous a félicités pour notre forte envie de faire plaisir et les efforts que nous avons fournis pour organiser cette bourse aux jouets.
Les retombées de cette collecte
D’ici quelques semaines, le président d’EMMAÜS reviendra vers nous pour nous montrer des photos d’enfants que nous avons rendus heureux grâce à nos dons.
Merci d’avoir relayé notre envie de partager et de faire plaisir, par ce tri, puis don de ces objets qui encombraient vos placards mais qui n’avaient plus lieu d’exister dans vos foyers !! Belle action de SOLIDARITE.
La Marianne d’or du développement durable de 2019 a été décernée à la Corrèze lors d’une cérémonie qui a eu lieu à Paris mardi 26 novembre. Elle a été remise à Pascal Coste, président du conseil départemental de la Corrèze.
Le développement durable qu’est-que-c’est ?
L’expression développement durable est apparue en 1987. Voici la définition qu’en donne encyclopédie Universalis » Le développement durable consiste à gérer de manière cohérente les ressources humaines, naturelles et économiques afin de satisfaire les besoins fondamentaux actuels de l’humanité ainsi que ceux des générations futures. » Il s’agit donc de préserver les ressources naturelles et l’environnement.
Pourquoi la Corrèze a-t-elle reçu la Marianne d’or ?
Le conseil départemental a mis en place un contrat de transition écologique. Ce contrat lancé par le ministère de la transition écologique est en expérimentation dans 15 territoires dont la Corrèze. Collectivités, partenaires socio-économiques, entreprises et associations se sont mobilisés pour mettre en oeuvre ce contrat. Le but de ce contrat est de changer les façons de produire, de consommer, de travailler, de se déplacer et de vivre ensemble au sein de notre département.
Pour cela, le département investit dans les énergies renouvelables, travaille à la qualité énergétique des bâtiments, réfléchit à de nouveaux modes de transport en milieu rural tout en maintenant ou en créant de nouveaux emplois.
Voilà ce qui a motivé les juges à voter pour la Corrèze.
Pascal Coste a commenté cette récompense pour le journal La Montagne « Je suis très honoré de recevoir cette distinction qui récompense l’action du Département, notamment pour la démarche Corrèze Transition Écologique ».
Sources : La Montagne.fr, Encyclopédie Universalis junior, Correze.fr
Il y a quelques semaines à Armentières dans le Nord, il ne fallait pas s’aventurer sur les toits.
En effet, une panthère se baladait tranquillement sur les sommets des immeubles de la petite ville d’habitude paisible. Divers habitants des appartements ont donc eu la surprise de voir passer sur leurs gouttières devant leurs fenêtres ce grand félin. Le félin appartient à un particulier qui la détenait illégalement dans son appartement.
Son propriétaire a été appréhendé et placé en garde à vue, mais son félin est resté introuvable pendant plusieurs jours. Habitants d’Armentières vous auriez pu croiser l’animal qui a inspiré le film Marvel Black panther. La panthère a été placée temporairement dans le zoo de Maubeuge où elle aurait ensuite été volée.
La vérité est qu’aucun animal ne doit être gardé chez soi, ou dans un cirque, il doit être dans un zoo ou dans son milieu naturel protégé. Ce que nous apprend cette affaire c’est que l’homme est un destructeur. Il prend trop d’espace sur la nature et cela causera à terme notre extinction totale et définitive. Tout le contraire de nos ancêtres préhistoriques qui eux étaient sains et vivaient en harmonie avec la nature .
Depuis maintenant plusieurs semaines, la forêt amazonienne est ravagée par des incendies d’une ampleur inédite. Pour la majeure partie, ces incendies se sont produits dans la zone de la forêt située au Brésil mais dans les pays voisins notamment la Bolivie, le Pérou ou le Paraguayde nombreux départs de feu ont également été observés.
Sur le terrain, les feux ont encore progressé au cours du mois de septembre. Quelques 1 659nouveaux départs de feuont été recensés au Brésil par l’Institut national de recherche spatiale en vingt-quatre heures. La déforestationest clairement à l’origine de ces incendies mais aussi la sécheresse exceptionnelle de cette année 2019. Vu du ciel, et même de l’espace, on réalise d’autant plus l’étendue des dégâts.
Chaque année, la forêt amazonienne connait de nombreux départs de feux. Ceux-ci sont généralement liés à des feux volontaires déclenchés par des agriculteurs pour défricher la forêt afin d’avoir plus d’espaces pour le fourrage et le bétail.
Mais l’année 2019 a connu un nombre exceptionnel d’incendies d’une ampleur inégalée ce qui révèle une intensification de la déforestation.
En juillet et en août il y a eu plus de 10 000 départs d’incendies au Brésil.
Ces incendies sont une catastrophe pour la biodiversité car ils tuent des milliers d’animaux. Ils affectent aussila santé de millions de personnespar le relargage de tonnes de CO2contenues dans la forêt. Ces incendies pourraient avoir également un impact important sur l’atmosphère de la planète.
Il est grand temps que nos dirigeants prennent conscience de la catastrophe que cela représente pour l’avenir de notre planète. Lors du G7 de Nice au mois d’août, le secrétaire général des Nations Uniesa déclaré : « En cette période de crise climatique mondiale, nous ne pouvons plus nous permettre de nuire davantage à une source majeure d’oxygène et de biodiversité »
LaThéraphosidae blondie aussi appelée araignée Goliath est la plus grosse araignée du monde entier, elle mesure 30 cm pour environ 130g. C’est une araignée mygalomorphe de la famille des Theraphosidae.
Elle vit dans des forêts tropicales humides, dans le nord de l‘Amérique du Sud, en Colombie, au Venezuela, en Guyane et dans le nord du Brésil. On ne la trouve qu’en Amérique du sud car elle a besoin d’un climat chaud et humide. Dans les forêts où elle vit, elle creuse des terriers dans le sol. Les jeunes mangent des insectes de taille variable comme les blattes, les grillons et des criquets. Les adultes peuvent attraper des oiseaux, des insectes, des chauve-souris, des petits mammifères voire des serpents.
Le mâle vit entre 3 à 6 ans et la femelle peut vivre 6 à 15 ans. Le records de longévité est de 28 ans en élevage. Elle peut pondre 100 à 400 œufs à chaque ponte. A force de muer, elle est capable de régénérer un membre perdu.
L’araignée Goliath est dangereuse car elle peut empoisonner les systèmes nerveux même si elle est peu nocive pour l’être humain.
Si vous voulez vous frottez à cette mygale sans courir aucun risque, regardez vite le film Arachnophobie sorti en 1990 dont elle est l’héroïne !
Le plastique compose aujourd’hui notre quotidien : bouteilles, sacs, emballages divers… Il est réputé pour sa solidité, son coût peu élevé et sa malléabilité.
Pourtant, il n’est pas si fantastique que l’on croit car on en fabrique 380 millions de tonnes chaque année et plus de la moitié malheureusement est rejetée dans les océans. 80% des déchets polluant les océans provient des activités humaines terrestres et majoritairement composés de plastique.
Chacun d’entre nous produit des déchets plastiques sans s’en rendre compte. Prenons l’exemple de la lessive, car si vous lavez un t-shirt synthétique les micro-fibres de plastique qui se détachent à chaque lavage s’accumulent dans le réseau des eaux usées et cela représente l’équivalent de plusieurs dizaines de sachets plastique par an et par personne.
C’est dramatique car le plastique étant très résistant il met des dizaines d’années à se décomposer : 20 ans pour un sac plastique et 450 ans pour les bouteilles plastique. Les conséquences sont graves pour les animaux marins car plus d’un milliond’animaux meurent chaque année après en avoir ingéré. De plus, certains composants du plastique provoquent des changements de comportement chez ces animaux, ce qui nuit à leur survie. Et pour nous humains, le plastique est aussi nocif car l’eau que nous buvons contient des déchets plastique malgré les étapes de filtrage des usines d’épuration.
D’autre part, le plastique contient des additifs comme les phtalates qui sont des perturbateurs endocriniens, ce qui affecte nos hormones et entraine de graves problèmes de santé comme : l’obésité, l’infertilité, l’hyperactivité…
Les solutions contre cette pollution
Une piste prometteuse a été découverte par des chercheurs de l’université de Kyoto au Japon. Il s’agit d’une bactérie qui se nourrirait du carbone contenu dans le plastique. Il lui faut quelques semaines pour grignoter un à deux centimètres environ d’une bouteille plastique.
Une autre initiative, le filet Cleanup imaginé par un Néerlandais alors âgé de 17 ans. Il s’agit d’un filet géant qui retient les déchets qui sont ensuite collectés par des bateaux qui les ramènent à terre où ils seront traités.
Par ailleurs, nous savons aujourd’hui utiliser des matières végétales comme l’amidon de maïs, de pomme de terre ou de canne à sucre pour produire un plastique plus propre. Mais ces matières ne devraient-elles pas avant tout servir à nourrir les populations ?
Par conséquent, il semblerait que la réelle solution soit de modifier nos habitudes de consommation, en pratiquant un tri systématique et réfléchi, en éliminant les plastiques inutiles (bouteilles, objets à usage unique) ou encore en faisant de plus en plus de choses maison plutôt que d’acheter des produits industriels.
Découvrez en vidéo le concept du « 7eme contient » de plastique expliqué par Alexandra Ter Halle, chimiste au CNRS :
En ce moment, le débat le plus populaire en France (après « pain au chocolat » ou « chocolatine ») est sans doute la consommation de la viande dans notre quotidien !
Entre les lobbies pro viande de l’agriculture, la boucherie et la grande distribution et le développement des mouvements végétariens voire Vegans, comment se faire une idée objective ?
Nous avons rencontré aujourd’hui plusieurs membres d’associations locales qui nous ont informées sur le sujet.
Un problème se pose, celui de la consommation excessive de viande dans les pays développés, notamment en France. Pour cela, Thibault Benaud, membre de l’association La Dépaysante*, nous a expliqué qu’il existait plusieurs solutions notamment, une limitation de la consommation de viande en en mangeant une à deux fois par semaine et non pas tous les jours et à chaque repas. Certains font aussi le choix, plus radical, de devenir végétarien.
Selon une étude de l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) publiée par le journal Le Monde, la consommation de viande serait de 55 grammes par jour et par personne en France.
De toutes les solutions imaginables pour l’environnement, manger moins de viande nous permettra de moins polluer la planète, de faire des économies, d’épargner la vie des animaux, de préserver notre organisme et notre santé. Mais, pour ceux qui souhaitent continuer à manger de la viande tout en respectant l’environnement, on peut favoriser la consommation de viande locale issue d’un élevage raisonné comme nous l’ont conseillé les deux intervenants du lycée agricole de Voutezac.
Pour savoir si nous mangeons des produits locaux, il faut faire attention aux emballages des produits choisis et se renseigner le plus possible sur les éleveurs. Vous pouvez par exemple vous rapprocher de l’association Les récoltes locales. https://fr-fr.facebook.com/lesrecolteslocales
Enfin, voici une recette de cuisine végétarienne pour le printemps.
*La Dépaysante : association qui dépayse (= Faire rompre ses habitudes à quelqu’un en le mettant dans un pays, une région très différents de ceux où il habite par le décor, le climat, les habitudes.)
Voici un entretien avec plusieurs des intervenants d’aujourd’hui concernant leurs pratiques alimentaires.