Category Archives: Environnement

Pourquoi les sapins corréziens dépérissent ?

Source image : cyclotourisme corrèze

Aujourd’hui, dans la forêt de Sédières, 10 % des 150 hectares qui ont été plantés avec des « abies grandis » (nom scientifique des sapins de Vancouver) sont en train de mourir à une vitesse impressionnante et cela représente un danger pour ceux qui fréquentent les forêts corréziennes. Depuis plus de deux ans, les arbres meurent les uns après les autres au point que l’ONF (office national des forêts) est dans l’obligation de les couper pour pouvoir préserver la forêt et ses alentours.

Ces sapins là ont besoin de davantage d’eau que les autres arbres, au moins 300 millimètres d’eau pendant un été complet pour en avoir une quantité suffisante. Mais, lors de ces derniers étés, les sapins n’ont pas eu la quantité suffisante d’eau, à cause des sécheresses successives et donc, les sapins ont commencé à sécher et/ou à rougir puis, à mourir.
« On voit bien que dans les vallons, les sapins se portent mieux car l’eau tombée sur les hauteurs a ruisselé », dit Guillaume Muller, responsable de l’unité territoriale Corrèze à l’ONF. Comme je l’ai dit précédemment, ou plutôt écrit, les sapins représentent un danger s’ils sont touchés par la maladie car ils peuvent tomber et blesser des promeneurs et peuvent également contaminer les arbres aux alentours.
L’ONF procède actuellement, et pour environ deux semaines encore, à une coupe sanitaire exceptionnelle.« Cette zone n’était normalement pas concernée cette année par le plan de gestion », indique Guillaume Muller.« L’année dernière, nous avions été obligés de couper des sapins morts sur la parcelle d’en face. Nous avions exploité environ 300 m3 de bois sur 14 hectares. Cette année, l’ONF va couper environ 1.000 m3 de bois sur une vingtaine d’hectares ».« Nous coupons les arbres parce qu’ils sont morts et donc dangereux. Nous ne pouvons pas les laisser dans une forêt très touristique comme celle de Sédières. Le weekend, il y a beaucoup de visiteurs. On ne peut pas prendre de risque« .
Dans les zones de la forêt qui ne sont pas accessibles aux promeneurs, l’Office National des Forêts a choisi de couper seulement les arbres endommagés, chacun leur tour, afin de préserver au maximum la forêt. Aujourd’hui, l’ONF, qui vend le bois coupé pour des scieries locales, n’envisage aucune replantation pour redonner une nouvelle vie à la forêt de Sédières. Guillaume Muller annonce : « On verra d’ici 4-5 ans, s’il y a des repousses, si des feuillus repoussent, on les laissera. Dans le cas contraire, on plantera d’autres essences. On plantera, de préférence, des essences méditerranéennes comme le pin ou le cèdre, du fait qu’ils ont moins besoin d’eau. »
Dans tout les cas, il n’y aura plus de sapins de Vancouver en Corrèze si les sapins meurent aussi rapidement de maladies à cause des sécheresses, on peut d’ores et déjà certifier que d’ici 2 à 3 ans ils auront tous disparus du département.
Source : La Montagne.fr

Liza

La Montane polluée

Source image L’écho

La rivière La Montane a été polluée par Eyrein industrie qui a déversé une mousse de plus de 2 mètres de hauteur. L’alerte a été  donnée à 20h40 dimanche 12 août 2018. Un épisode de contamination de la rivière a déjà eu lieu en 2015. Les riverains avaient alors demandé de décaler la zone d’installation de l’entreprise pour éviter une telle pollution.

La faune a été détruite par cette mousse, les poissons sont morts asphyxiés par la hauteur de la mousse et même s’ils ont survécu à la mousse, les produits chimiques sont aussi destructeurs pour la faune de nos rivières. Les experts de la pêche ont estimé qu’il faudra attendre 3 ans avant de pouvoir repêcher et revoir de la faune et de la flore sur cette zone car la mousse était tellement haute que les bords de la rivière sont encore contaminés.

Source image Gobages.com

Lilian

La tempête Florence risque-t-elle de devenir un ouragan ?

Cet ouragan potentiel nommé Florence, pourrait s’avérer destructeur pour les Etats- Unis ce lundi 10 septembre !

Florence, qu’est ce que c’est?

Florence est pour l’instant une tempête tropicale qui pourrait se transformer en un ouragan dangereux !

En quoi est-il une menace ?

Cet ouragan pourrait devenir une menace pour la côte est des Etats-Unis car il a gagné en puissance en traversant certaines zones chaudes du globe. Le Centre national des ouragans (NHC) a appelé la population à se préparer à son arrivée. Le plan ouragan est en ce moment de vigueur aux USA.

Source image : Google news

 

Sources: Wikipédia, Google News

Killian

Une sortie autour de l’eau

Vendredi 27 avril, nous, élèves de 5eA avons fait une analyse d’eau dans la Corrèze avec notre professeur de SVT M. Beysselance et Vincent LAROCHE, animateur et guide de pêche de la maison de l’eau et de la pêche qui nous ont accompagnés pendant 3 heures. L’objectif de cette sortie était de savoir si la Corrèze était polluée ou non.

Nous avons commencé par aller chercher  les invertébrés dans la rivière avec un filet à des fines mailles. Pour cela, on a eu besoin de deux élèves, le premier tenait le cadre et le second frottait ce que l’on trouvait au fond de l’eau (pierre, sable, algue etc…). Puis, nous sommes rentrés avec les invertébrés pour les identifier à l’aide d’un schéma. Nous avons commencé par voir s’il y avait des pattes puis après des antennes etc…

Pour finir, nous avons fait la synthèse de toutes les familles d’invertébrés trouvées afin de pouvoir donner une note à la rivière en fonction de la diversité de la faune aquatique. Nous avons constaté que nous avions trouvé certains invertébrés qui appartiennent au groupe G1, ce groupe est le plus polluosensible (sensible à la pollution). La note de la Corrèze est donc de 9 sur 10 ce qui est très satisfaisant car les notes en dessous de 7 sur 10 veulent dire que la rivière est polluée.

Conclusion : La Corrèze n’est pas polluée 

 

Source image lacorrèze.com

Lilian

Quelle maison pour demain ?

En Corrèze, certaines personnes comme Cédric Bonnot s’engagent dans le développement de maisons entièrement écologiques et biodégradables. Cet homme a construit sa propre maison biologique dans le but de créer un lieu de vie simple au contact de la nature. Le bois utilisé pour construire sa maison provient de sa parcelle.

Pour construire une maison écologique vous pouvez faire appel à l’association « le battement d’ailes ». Une association qui compte dix permanents.

Il faut quand même savoir que pour construire une maison naturelle, il faut respecter un cahier des charges bien précis.

Vous pouvez également  vous adressez au CAUE (conseil d’architecte d’urbanisme et de l’environnement), leur mission est fixée par la loi. Le CAUE est en amont des projets pour les personnes ayant besoin d’un accompagnement, il est là également pour la restauration des bâtiments, l’accompagnement des collectivités et ou associations. D’après Catherine Deschamps « l’habitat du passé et très proche de l’habitat de demain ». Pour plus d’informations vous pouvez prendre rendez vous au centre de documentation du CAUE19 ou consulter leur site internet  (http://www.caue19.fr/html/particuliers.htm)

Le conseil départemental s’investit auprès des particuliers ou des collectivités pour l’aménagement des logements afin de développer des habitats respectueux de l’environnement et très peu énergivores voire auto-suffisants et adaptés à tous (personnes âgées, handicapées, étudiants…)  Le conseil départemental propose des aides pour tendre vers cela.

Dessin de Mélodie R. Collège de Corrèze

 

Célia, Jeanne, Adela et Mélodie

 

Interview avec M. Maury, technicien écologique au conseil départemental

Thomas Maury. Crédit image Alexandre G.

Thomas Maury, un technicien écologique qui fait en sorte de préserver l’environnement dans une conférence au conseil départemental :

Est-ce qu’il peut y avoir un risque pour cet habitat en cas de feu de forêt ou de tempête ?

Il y a toujours des risques même dans ces cas là

Comment faire pour passer l’électricité et l’eau en plein milieu d’une forêt ?

La maison de demain sera autosuffisante en énergie et utilisera l’eau de pluie pour une partie de son utilisation.

Si on devait construire une ville totalement écologique, combien de temps cela mettrait-il ?

Probablement plusieurs années environ. Les évolutions des réglementations thermiques peuvent accélérer les choses.

Combien cela peut-il coûter même si c’est risqué ?

Peut-être un peu plus cher que maintenant. En revanche, elle sera beaucoup plus économe en consommation

Si on avait un toit totalement constitué d’herbe, comment passerait-elle dans la maison ?

Elle passerait dans l’herbe puis dans un tuyau pour être évacuée, voire réutilisée

Consommera t-elle beaucoup d’énergie ou très peu ?

Elle consommera l’énergie qu’elle aura produite via des énergies renouvelables.

Mais si cela est biodégradable, est-ce que ça va se décomposer et si oui, en combien de temps ?

Non, ils seront plus sains pour ses habitants et pour l’environnement.

L’habitat de demain sera donc autonome ainsi qu’économe : il utilisera   des panneaux photovoltaïques, l’énergie du vent et de l’eau.

Alexandre et Ismaël

Rencontre avec deux acteurs engagés de l’écologie

Nous avons eu l’occasion de rencontrer aujourd’hui au conseil départemental de la Corrèze plusieurs intervenants engagés dans l’habitat écologique.

Rencontre avec M. BONNOT qui a construit sa propre maison écologique et Mme DESCHAMPS, architecte conseillère au CAUE (conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement) qui accompagne les particuliers dans leurs projets d’habitats écologiques. Ils ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Cédric Bonnot. Crédit photo Ecole de Chabrignac

M. Bonnot, qu’est-ce qui vous a poussé à construire une maison écologique ?

Je voulais respecter au maximum ce que la terre m’offre au quotidien pour m’abriter et me nourrir. Je recherchais un mode de vie qui soit le moins impactant pour l’environnement.

En quoi votre maison est-elle autonome ?

L’énergie utilisée au quotidien est produite sur place grâce à un panneau solaire uniquement pour la charge de mon téléphone et la lumière. Je n’utilise pas d’objets électroménagers, le four est alimenté par la cheminée. L’eau de lavage est récupérée par le toit, et à l’avenir, elle sera traitée pour être potable.

Avez-vous été aidé pour la construction de votre maison ?

Non, je l’ai construite tout seul, je n’ai été aidé que pour installer la toiture végétale. Cette maisonnette de 18m2, m’a coûté au total 4000€. C’était vraiment un projet personnel, j’ai fait le choix d’être complètement indépendant. J’ai commencé les travaux en 2016 et c’est une maison conçue pour être évolutive.

M. BONNOT a fait le choix de ne demander aucune aide mais si vous voulez vous lancer dans un projet comme le sien, vous pouvez vous tourner vers Mme DESCHAMPS, architecte conseillère du CAUE.

Catherine Deschamps. Crédit photo Ecole de Chabrignac

Mme Deschamps, quelle a  été votre motivation pour travailler au CAUE ?

Avant, j’étais une architecte comme on l’entend de façon classique (conception, suivi de chantiers) puis j’ai été embauchée à la CAUE comme conseillère. C’est une façon très différente de travailler et je me rends compte que je préfère faire de la pédagogie, parler d’architecture, conseiller plutôt qu’être réellement actrice de la construction. Je rencontre toutes sortes de gens, j’ai le sentiment de les aider. Le travail est toujours différent, on fait des réunions, des conférences, des visites guidées… et on connaît le département à fond.

Comment aidez-vous les gens dans la conception de leur projet ?

Nous prenons un rendez-vous d’environ une heure et je réponds à leurs questions pour les aider dans les formalités (permis de construire, choix du terrain, quel style de maison sur tel terrain…) et je leur explique comment rendre possible leurs idées.

Quels sont les principes de la construction écologique ?

Il y a trois principes élémentaires :

  • la bioclimatique, faire avec la nature et non pas lutter contre son environnement.
  • Il y a aussi le recourt au matériaux recyclables et aux cycles courts.
  • Il y a l’aspect citoyen, ce que nous produisons dans le paysage, les relations avec le voisinage et  toute une réflexion sur les modes de vie.

Merci à ces personnes engagées pour un futur écologique d’avoir bien voulu répondre à nos questions.

 Mélodie

Elagage en Corrèze : des riverains mécontents

Source image Pixabay

Quelques explications

En septembre dernier, un premier courrier a été envoyé par le conseil départemental aux particuliers concernés. Ce premier courrier indique qu’il faut élaguer les arbres à environ 8 mètres de hauteur pour que les routes soient mieux entretenues. Mais des problèmes arrivent vite car certains particuliers se positionnent contre cet élagage  et refusent donc de mettre en oeuvre cette décision.

Face à ce constat, le conseil départemental renvoie un courrier demandant aux particuliers s’ils veulent que le travail d’élagage soit fait par des professionnels. Plusieurs riverains ont donc demandé cela. Des entreprises avec du matériel professionnel  ont  donc élagué les arbres qui dépassaient sur la route.

Des massacres à la tronçonneuse

D’autres ont choisi de  faire l’élagage eux-mêmes mais sans jamais avoir utilisé de tronçonneuse donc des arbres ont été mal coupés.

D’autres massacres apparaissent, comme sur la commune de SARRAN, où ce jeudi 22 mars au soir une réunion est justement organisée avec M. Pascal COSTE, président du conseil départemental. Une personne âgée a été dupée par une entreprise d’abattage et de débardage de bois qui a coupé non seulement les arbres au bord de la route mais aussi le reste de la parcelle s’étendant sur trente mètres de profondeur dans la forêt.

Ce cas a crée le mécontentement des habitants de la commune et des communes alentours car cela impacte la vie de la forêt. Beaucoup d’autres communes sont concernées par ce problème. Certains arbres sont centenaires alors les propriétaires ne veulent pas les toucher mais le conseil départemental reste inflexible. Attendons, de plus amples informations à l’issue de la réunion de ce jour.

Nicolas et Nathan

Une belle édition 2018 pour le salon de l’agriculture

Source image Flickr

Le salon de l’agriculture a ouvert ses portes du 24 février au 4 Mars 2018. C’est le 55ème salon de l’agriculture qui se déroule à Paris. Emmanuel Macron a fait son entrée samedi 24 février sifflé par des agriculteurs mécontents car il n’a pas forcément pris d’engagements pour défendre le monde paysan.

Cette année, le salon a accueilli 672 570 visiteurs alors qu’en 2017 il avait reçu 619 000 visiteurs. Les responsables se félicitent de cette augmentation même si le record d’entrées de 2014 n’a pas été atteint.

Il y a 7 espèces qui participent aux différents concours (Asins, Bovins, Canins, Caprins, Equins, Ovins, Porcins), près de 3000 animaux et pas moins de 1200 éleveurs se rassemblent pour cette manifestation.

Le bilan de ce salon est très satisfaisant car le nombre de visiteurs a augmenté et les préoccupations des agriculteurs ont été relayés par les médias.

Nos sources : salon de l’agriculture.com

Source image https://www.salon-agriculture.com/

Célia, Adèle et Jeanne

Le grand froid en France !

Source image Photos-paysages.com

Le grand froid tout droit venu de Sibérie s’est installé en France depuis  lundi 26 février 2018 et va perdurer au moins jusqu’à mercredi.

Les températures devraient atteindre les -10°C, ressenties environ -18°C. Les sans abris sont particulièrement touchés par cette vague de froid qui peut s’avérer meurtrière. Deux sans abris ont déjà été retrouvés morts, l’un vendredi en région parisienne et l’autre dimanche à Valence. Cette vague de froid  qui s’étend dans toute l’Europe de Paris à Moscou serait probablement due au réchauffement climatique : un vent d’air chaud s’est installé dans les pôles et par conséquent le courant d’air froid des pôles est repoussé vert le sud. Aujourd’hui 1er mars la vague de froid a fait plus de 50 morts en Europe.

Le site LUTTER CONTRE LE FROID avec « OBJECTIF SANTE » propose ses conseils pour éviter de souffrir de cet épisode de froid. N’hésitez pas à suivre ces conseils !

Mia