Félicitations à nos élèves de 4eA qui remportent le Grand Prix du Jury du concours E-reporters 2018, ex aequo avec le collège Cabanis !
Jeudi 22 mars, onze classes ou ateliers médias soit environ 230 élèves ont participé à cette journée marathon au Conseil Départemental de la Corrèze.
Prix décerné par le jury E-reporters 2018
Pour découvrir le palmarès complet ainsi que le déroulement de cette journée, cliquez ici
Les élèves ont reçu leur prix, vendredi 6 avril au collège en présence des organisateurs du concours, Delphine Marrou pour le Clémi, Mme Leygnac de la DSDEN, Pierre Mathieu directeur de Canopé 19, Cyril Perrin, journaliste citoyen à la Trousse corrézienne et Olga Bourges, enseignante membre de l’OCCE.
Jeudi 22 mars 2018, nous sommes allés au conseil départemental pour participer au concours E-reporters. Nous avons ainsi pu jouer aux apprentis journalistes. Il y avait 11 onze classes ou ateliers médias et 230 élèves. A 10 heures ont eu lieu des conférences de presse sur les deux thèmes de la journée. La première concernait l’habitat de demain avec plusieurs intervenants : Thomas Maury, technicien habitat au conseil départemental ; Catherine Deschamps, architecte au CAUE ; Phillipe Van Asshe, membre de l’association Le battement d’ailes et Cédric Bonnot, un particulier qui a construit une maison 100% autonome.
La deuxième conférence de presse avait pour thème, le vrai du faux dans l’info. Plusieurs professionnels se sont exprimés sur ce sujet : Karène Bellina, journaliste à l’Echo ; Jean Berthelot, journaliste radio ; Gallianne Coudert, journaliste au P’tit Corrézien ; Julie Devès, journaliste à la Trousse corrézienne, Thierry Titone et Colas Juteau, animateurs a l’OCCE. Ils nous ont expliqué qu’il fallait avoir un oeil critique vis-à-vis de l’information, notamment sur internet puis il nous ont appris comment débusquer les fakes news. Ils nous ont aussi livré leur expérience personnelle par rapport à ce fléau en nous racontant les plus énormes cas qu’ils ont observés, par exemple plusieurs articles traitant des pyramides d’Egypte sous la neige !
A partir de 11h, nous avons pu interviewer les différents intervenants dans le but d’écrire nos articles.
L’après-midi a été consacré à la mise en ligne de nos articles au sein de notre salle de rédaction. Nous avons écrit des articles sur la journée E-Reporters mais aussi sur l’actualité nationale et locale.
Les travaux devaient être clôturés à 16 heures, puis nous avons pu profiter d’un petit gouter et recevoir des cadeaux pour notre participation (livres…).
Puis les juges ont rendu leur délibération sur les blogs, le jeudi suivant.
Cette journée a été enrichissant pour nous élèves.
Suite au mouvement de grève lancé par le personnel d’Air France pour mardi 24 avril, la compagnie aérienne annonce que 75% des vols seront néanmoins assurés. D’après Ouest France, la compagnie estime que la grève touchera « 27,2% des pilotes, 19,9% des personnels navigants commerciaux et 15,6 % des personnels au sol ».
Cette catégorie du personnel fait grève seulement quelques heures et non sur une journée complète, explique Karim Taïbi de FO. Cette grève est essentiellement motivée par des revendications salariales.
On peut ajouter pour conclure que les grèves se multiplient en ce moment notamment à la SNCF et dans la fonction publique contre les réformes lancées par le gouvernement.
Des milliers de manifestants étaient attendus dans les rues de France aujourd’hui : enseignants, cheminots, personnels hospitaliers et contrôleurs aériens.
La grève s’est déroulée le jeudi 22 mars 2018 et a été marquée par des manifestations dans toute la France. Les fonctionnaires mécontents du gouvernement actuel ont été nombreux à défiler. Les raisons de la grève sont multiples : les cheminots s’insurgent contre la réforme de la SNCF, les enseignants dénoncent le manque de moyens, les contrôleurs aériens demandent une hausse du recrutement, le personnel hospitalier exprime son « malaise » face à la dégradation des conditions de travail.
Plus de 300 personnes à Tulle, près de 400 à Guéret et plusieurs milliers à Limoges ont manifesté ce matin.
Cortège de manifestants à Tulle le 22 mars 2018. Crédit photo L.A
Nous avons interviewé une enseignante. Elle nous explique qu’elle fait grève pour manifester son mécontentement face au gouvernement qui veut réformer la fonction publique et parce que les conditions de travail sont de plus en plus difficiles pour tous.
Qu’attendez-vous de la grève d’aujourd’hui ?
J’attends d’aujourd’hui que le gouvernement soit plus ouvert au dialogue social et qu’il se mette enfin à l’écoute des gens qui font fonctionner le service public.
Petite histoire de la grève
1791 : les lois Le Chapelier des 22 mai et 14 juin interdisent les coalitions de métiers et les grèves.
1946 : inscription du droit de grève et du droit syndical dans le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946.
1950 : le droit de grève est accordé aux fonctionnaires civils.
Êtes-vous déjà tombés sur ces Fake News que vous ne savez pas différencier des vrais infos ?
Vous les avez sûrement partagées en croyant qu’elles étaient vraies. Et bien ces rumeurs plus communément appelées « Fake News » sont très simples à éviter, il faut seulement avoir les méthodes. Il y a aussi une association du nom de Fake Off qui sert à renseigner les jeunes personnes sur ce fléau et à l’empêcher.
Voici quelques conseils :
Commencez par vous poser des questions. Est-ce que c’est possible ? Est-ce que ça pourrait arriver ainsi ? Puis faites des recherches. Soit sur Internet (exemple : le site 20 minutes qui s’est engagé avec Facebook pour arrêter les fake News) soit auprès de personnes de confiance.
Généralement les Fake News viennent de rumeurs, mais il y a plusieurs buts aux Fake News :
Faire du mal à quelqu’un
Faire le buzz
Accroître son taux de popularité
Maintenant que vous êtes avertis ne partagez plus les infos sans être sûrs qu’elles soient vraies.
Voici ci-dessous le lien de l’interview de monsieur Jean Berthelot de La Glétais, journaliste :
En Corrèze, certaines personnes comme Cédric Bonnot s’engagent dans le développement de maisons entièrement écologiques etbiodégradables. Cet homme a construit sa propre maison biologique dans le but de créer un lieu de vie simple au contact de la nature. Le bois utilisé pour construire sa maison provient de sa parcelle.
Pour construire une maison écologique vous pouvez faire appel à l’association « le battement d’ailes ». Une association qui compte dix permanents.
Il faut quand même savoir que pour construire une maison naturelle, il faut respecter un cahier des charges bien précis.
Vous pouvez également vous adressez au CAUE (conseil d’architecte d’urbanisme et del’environnement), leur mission est fixée par la loi. Le CAUE est en amont des projets pour les personnes ayant besoin d’un accompagnement, il est là également pour la restauration des bâtiments, l’accompagnement des collectivités et ou associations. D’après Catherine Deschamps« l’habitat du passé et très proche de l’habitat de demain ». Pour plus d’informations vous pouvez prendre rendez vous au centre de documentation du CAUE19 ou consulter leur site internet (http://www.caue19.fr/html/particuliers.htm)
Le conseil départemental s’investit auprès des particuliers ou des collectivités pour l’aménagement des logements afin de développer des habitats respectueux de l’environnement et très peu énergivores voire auto-suffisants et adaptés à tous (personnes âgées, handicapées, étudiants…) Le conseil départemental propose des aides pour tendre vers cela.
Nous avons eu l’occasion de rencontrer aujourd’hui au conseil départemental de la Corrèze plusieurs intervenants engagés dans l’habitat écologique.
Rencontre avec M. BONNOT qui a construit sa propre maison écologique et Mme DESCHAMPS, architecte conseillère au CAUE (conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement) qui accompagne les particuliers dans leurs projets d’habitats écologiques. Ils ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.
Cédric Bonnot. Crédit photo Ecole de Chabrignac
M. Bonnot, qu’est-ce qui vous a poussé à construire une maison écologique ?
Je voulais respecter au maximum ce que la terre m’offre au quotidien pour m’abriter et me nourrir. Je recherchais un mode de vie qui soit le moins impactant pour l’environnement.
En quoi votre maison est-elle autonome ?
L’énergie utilisée au quotidien est produite sur place grâce à un panneau solaire uniquement pour la charge de mon téléphone et la lumière. Je n’utilise pas d’objets électroménagers, le four est alimenté par la cheminée. L’eau de lavage est récupérée par le toit, et à l’avenir, elle sera traitée pour être potable.
Avez-vous été aidé pour la construction de votre maison ?
Non, je l’ai construite tout seul, je n’ai été aidé que pour installer la toiture végétale. Cette maisonnette de 18m2, m’a coûté au total 4000€. C’était vraiment un projet personnel, j’ai fait le choix d’être complètement indépendant. J’ai commencé les travaux en 2016 et c’est une maison conçue pour être évolutive.
M. BONNOT a fait le choix de ne demander aucune aide mais si vous voulez vous lancer dans un projet comme le sien, vous pouvez vous tourner vers Mme DESCHAMPS, architecte conseillère du CAUE.
Catherine Deschamps. Crédit photo Ecole de Chabrignac
Mme Deschamps, quelle a été votre motivation pour travailler au CAUE ?
Avant, j’étais une architecte comme on l’entend de façon classique (conception, suivi de chantiers) puis j’ai été embauchée à la CAUE comme conseillère. C’est une façon très différente de travailler et je me rends compte que je préfère faire de la pédagogie, parler d’architecture, conseiller plutôt qu’être réellement actrice de la construction. Je rencontre toutes sortes de gens, j’ai le sentiment de les aider. Le travail est toujours différent, on fait des réunions, des conférences, des visites guidées… et on connaît le département à fond.
Comment aidez-vous les gens dans la conception de leur projet ?
Nous prenons un rendez-vous d’environ une heure et je réponds à leurs questions pour les aider dans les formalités (permis de construire, choix du terrain, quel style de maison sur tel terrain…) et je leur explique comment rendre possible leurs idées.
Quels sont les principes de la construction écologique ?
Il y a trois principes élémentaires :
la bioclimatique, faire avec la nature et non pas lutter contre son environnement.
Il y a aussi le recourt au matériaux recyclables et aux cycles courts.
Il y a l’aspect citoyen, ce que nous produisons dans le paysage, les relations avec le voisinage et toute une réflexion sur les modes de vie.
Merci à ces personnes engagées pour un futur écologique d’avoir bien voulu répondre à nos questions.
En septembre dernier, un premier courrier a été envoyé par le conseil départemental aux particuliers concernés. Ce premier courrier indique qu’il faut élaguer les arbres à environ 8 mètres de hauteur pour que les routes soient mieux entretenues. Mais des problèmes arrivent vite car certains particuliers se positionnent contre cet élagage et refusent donc de mettre en oeuvre cette décision.
Face à ce constat, le conseil départemental renvoie un courrier demandant aux particuliers s’ils veulent que le travail d’élagage soit fait par des professionnels. Plusieurs riverains ont donc demandé cela. Des entreprises avec du matériel professionnel ont donc élagué les arbres qui dépassaient sur la route.
Des massacres à la tronçonneuse
D’autres ont choisi de faire l’élagage eux-mêmes mais sans jamais avoir utilisé de tronçonneuse donc des arbres ont été mal coupés.
D’autres massacres apparaissent, comme sur la commune de SARRAN, où ce jeudi 22 mars au soir une réunion est justement organisée avec M. Pascal COSTE, président du conseil départemental. Une personne âgée a été dupée par une entreprise d’abattage et de débardage de bois qui a coupé non seulement les arbres au bord de la route mais aussi le reste de la parcelle s’étendant sur trente mètres de profondeur dans la forêt.
Ce cas a crée le mécontentement des habitants de la commune et des communes alentours car cela impacte la vie de la forêt. Beaucoup d’autres communes sont concernées par ce problème. Certains arbres sont centenaires alors les propriétaires ne veulent pas les toucher mais le conseil départemental reste inflexible. Attendons, de plus amples informations à l’issue de la réunion de ce jour.
Nicolas Sarkozy a été mis en garde à vue le mardi 20 mars en début de journée. Il a été entendu dans les locaux de la police judiciaire. Le mercredi 21 mars, il a été mis en examen pour « corruption passive », « financement illicite de campagne électorale », « recel de fonds publics Libyens ». Les juges d’instruction chargés de l’enquête estiment disposer d’indices graves pour mettre en examen l’ancien président de la république.
Cette affaire n’est pas la seule dans laquelle Nicolas Sarkozy est mis en cause :
renvoi en correctionnelle en février 2017 par le même juge Serge Tournaire.
il est aussi menacé d’un procès dans l’affaire dite « des écoutes ».
Sa mise en examen dans le dossier Libyen a accéléré cette affaire.
Le parcours de Nicolas Sarkozy :
1983-2002 : élu maire de Neuilly-sur-Seine
1988 : premier mandat de député des Hauts-de-Seine
2007-2012 : premier mandat présidentiel
2013 : cité dans de nombreuse affaires
2018 : garde à vue et mis en examen
Il risque une amende de 3 750 euros et 11 ans de prison ferme.
Les affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est ( ou a été ) impliqué.
Affaire karachi : soupçons de financement occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995.
Affaire Libye / Sarkozy : soupçon de financement occulte de la campagne électorale de 2007.
Affaire Bettancourt : versement d’argent pour financer la campagne du candidat Sarkozy en 2007.
Affaire Tapie-Lyonnais : cette affaire remonte à 1992.
Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy : l’ancien chef de l’état et son avocat auraient tenté d’influencer une décision de la cour de cassation.
Affaire des sondages de l’Elysée : pratique sur les commandes d’études d’opinion par l’Elysée du temps de Sarkozy.
Affaire Bigmalion : déclenchée au début de 2014 par Le point puis Libération sur la facturation en 2012 à l’UMP de 18,5 millions d’euros.
En attendant de connaître la décision de la justice, Nicolas Sarkozy sera l’invité du 20h de TF1 ce jeudi soir.
Source : Le Monde, L’Echo, L’Humanité, Slate.fr, la Montagne.