Quelle maison pour demain ?

En Corrèze, certaines personnes comme Cédric Bonnot s’engagent dans le développement de maisons entièrement écologiques et biodégradables. Cet homme a construit sa propre maison biologique dans le but de créer un lieu de vie simple au contact de la nature. Le bois utilisé pour construire sa maison provient de sa parcelle.

Pour construire une maison écologique vous pouvez faire appel à l’association « le battement d’ailes ». Une association qui compte dix permanents.

Il faut quand même savoir que pour construire une maison naturelle, il faut respecter un cahier des charges bien précis.

Vous pouvez également  vous adressez au CAUE (conseil d’architecte d’urbanisme et de l’environnement), leur mission est fixée par la loi. Le CAUE est en amont des projets pour les personnes ayant besoin d’un accompagnement, il est là également pour la restauration des bâtiments, l’accompagnement des collectivités et ou associations. D’après Catherine Deschamps « l’habitat du passé et très proche de l’habitat de demain ». Pour plus d’informations vous pouvez prendre rendez vous au centre de documentation du CAUE19 ou consulter leur site internet  (http://www.caue19.fr/html/particuliers.htm)

Le conseil départemental s’investit auprès des particuliers ou des collectivités pour l’aménagement des logements afin de développer des habitats respectueux de l’environnement et très peu énergivores voire auto-suffisants et adaptés à tous (personnes âgées, handicapées, étudiants…)  Le conseil départemental propose des aides pour tendre vers cela.

Dessin de Mélodie R. Collège de Corrèze

 

Célia, Jeanne, Adela et Mélodie

 

Interview avec M. Maury, technicien écologique au conseil départemental

Thomas Maury. Crédit image Alexandre G.

Thomas Maury, un technicien écologique qui fait en sorte de préserver l’environnement dans une conférence au conseil départemental :

Est-ce qu’il peut y avoir un risque pour cet habitat en cas de feu de forêt ou de tempête ?

Il y a toujours des risques même dans ces cas là

Comment faire pour passer l’électricité et l’eau en plein milieu d’une forêt ?

La maison de demain sera autosuffisante en énergie et utilisera l’eau de pluie pour une partie de son utilisation.

Si on devait construire une ville totalement écologique, combien de temps cela mettrait-il ?

Probablement plusieurs années environ. Les évolutions des réglementations thermiques peuvent accélérer les choses.

Combien cela peut-il coûter même si c’est risqué ?

Peut-être un peu plus cher que maintenant. En revanche, elle sera beaucoup plus économe en consommation

Si on avait un toit totalement constitué d’herbe, comment passerait-elle dans la maison ?

Elle passerait dans l’herbe puis dans un tuyau pour être évacuée, voire réutilisée

Consommera t-elle beaucoup d’énergie ou très peu ?

Elle consommera l’énergie qu’elle aura produite via des énergies renouvelables.

Mais si cela est biodégradable, est-ce que ça va se décomposer et si oui, en combien de temps ?

Non, ils seront plus sains pour ses habitants et pour l’environnement.

L’habitat de demain sera donc autonome ainsi qu’économe : il utilisera   des panneaux photovoltaïques, l’énergie du vent et de l’eau.

Alexandre et Ismaël

Rencontre avec deux acteurs engagés de l’écologie

Nous avons eu l’occasion de rencontrer aujourd’hui au conseil départemental de la Corrèze plusieurs intervenants engagés dans l’habitat écologique.

Rencontre avec M. BONNOT qui a construit sa propre maison écologique et Mme DESCHAMPS, architecte conseillère au CAUE (conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement) qui accompagne les particuliers dans leurs projets d’habitats écologiques. Ils ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Cédric Bonnot. Crédit photo Ecole de Chabrignac

M. Bonnot, qu’est-ce qui vous a poussé à construire une maison écologique ?

Je voulais respecter au maximum ce que la terre m’offre au quotidien pour m’abriter et me nourrir. Je recherchais un mode de vie qui soit le moins impactant pour l’environnement.

En quoi votre maison est-elle autonome ?

L’énergie utilisée au quotidien est produite sur place grâce à un panneau solaire uniquement pour la charge de mon téléphone et la lumière. Je n’utilise pas d’objets électroménagers, le four est alimenté par la cheminée. L’eau de lavage est récupérée par le toit, et à l’avenir, elle sera traitée pour être potable.

Avez-vous été aidé pour la construction de votre maison ?

Non, je l’ai construite tout seul, je n’ai été aidé que pour installer la toiture végétale. Cette maisonnette de 18m2, m’a coûté au total 4000€. C’était vraiment un projet personnel, j’ai fait le choix d’être complètement indépendant. J’ai commencé les travaux en 2016 et c’est une maison conçue pour être évolutive.

M. BONNOT a fait le choix de ne demander aucune aide mais si vous voulez vous lancer dans un projet comme le sien, vous pouvez vous tourner vers Mme DESCHAMPS, architecte conseillère du CAUE.

Catherine Deschamps. Crédit photo Ecole de Chabrignac

Mme Deschamps, quelle a  été votre motivation pour travailler au CAUE ?

Avant, j’étais une architecte comme on l’entend de façon classique (conception, suivi de chantiers) puis j’ai été embauchée à la CAUE comme conseillère. C’est une façon très différente de travailler et je me rends compte que je préfère faire de la pédagogie, parler d’architecture, conseiller plutôt qu’être réellement actrice de la construction. Je rencontre toutes sortes de gens, j’ai le sentiment de les aider. Le travail est toujours différent, on fait des réunions, des conférences, des visites guidées… et on connaît le département à fond.

Comment aidez-vous les gens dans la conception de leur projet ?

Nous prenons un rendez-vous d’environ une heure et je réponds à leurs questions pour les aider dans les formalités (permis de construire, choix du terrain, quel style de maison sur tel terrain…) et je leur explique comment rendre possible leurs idées.

Quels sont les principes de la construction écologique ?

Il y a trois principes élémentaires :

  • la bioclimatique, faire avec la nature et non pas lutter contre son environnement.
  • Il y a aussi le recourt au matériaux recyclables et aux cycles courts.
  • Il y a l’aspect citoyen, ce que nous produisons dans le paysage, les relations avec le voisinage et  toute une réflexion sur les modes de vie.

Merci à ces personnes engagées pour un futur écologique d’avoir bien voulu répondre à nos questions.

 Mélodie

Elagage en Corrèze : des riverains mécontents

Source image Pixabay

Quelques explications

En septembre dernier, un premier courrier a été envoyé par le conseil départemental aux particuliers concernés. Ce premier courrier indique qu’il faut élaguer les arbres à environ 8 mètres de hauteur pour que les routes soient mieux entretenues. Mais des problèmes arrivent vite car certains particuliers se positionnent contre cet élagage  et refusent donc de mettre en oeuvre cette décision.

Face à ce constat, le conseil départemental renvoie un courrier demandant aux particuliers s’ils veulent que le travail d’élagage soit fait par des professionnels. Plusieurs riverains ont donc demandé cela. Des entreprises avec du matériel professionnel  ont  donc élagué les arbres qui dépassaient sur la route.

Des massacres à la tronçonneuse

D’autres ont choisi de  faire l’élagage eux-mêmes mais sans jamais avoir utilisé de tronçonneuse donc des arbres ont été mal coupés.

D’autres massacres apparaissent, comme sur la commune de SARRAN, où ce jeudi 22 mars au soir une réunion est justement organisée avec M. Pascal COSTE, président du conseil départemental. Une personne âgée a été dupée par une entreprise d’abattage et de débardage de bois qui a coupé non seulement les arbres au bord de la route mais aussi le reste de la parcelle s’étendant sur trente mètres de profondeur dans la forêt.

Ce cas a crée le mécontentement des habitants de la commune et des communes alentours car cela impacte la vie de la forêt. Beaucoup d’autres communes sont concernées par ce problème. Certains arbres sont centenaires alors les propriétaires ne veulent pas les toucher mais le conseil départemental reste inflexible. Attendons, de plus amples informations à l’issue de la réunion de ce jour.

Nicolas et Nathan

Nicolas Sarkozy au bord du gouffre

Source image Kremlin.ru

Nicolas Sarkozy a été mis en garde à vue le mardi 20 mars en début de journée. Il a été entendu dans les locaux de la police judiciaire. Le mercredi 21 mars, il a été mis en examen pour « corruption passive », « financement illicite de campagne électorale », « recel de fonds publics Libyens ». Les juges d’instruction chargés de l’enquête estiment disposer d’indices graves pour mettre en examen l’ancien président de la république.

Cette affaire n’est pas la seule dans laquelle Nicolas Sarkozy est mis en cause :

  • renvoi en correctionnelle en février 2017 par le même juge Serge Tournaire.
  • il est aussi menacé d’un procès dans l’affaire dite « des écoutes ».

Sa mise en examen dans le dossier Libyen a accéléré cette affaire.

Le parcours de Nicolas Sarkozy :

1983-2002 : élu maire de Neuilly-sur-Seine

1988 : premier mandat de député des Hauts-de-Seine

2007-2012 : premier mandat présidentiel

2013 : cité dans de nombreuse affaires

2018 : garde à vue et mis en examen

Il risque une amende de 3 750 euros et 11 ans de prison ferme.

Les affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est ( ou a été ) impliqué.

Affaire karachi : soupçons de financement occulte de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur en 1995.

Affaire Libye / Sarkozy : soupçon de financement occulte de la campagne électorale de 2007.

Affaire Bettancourt : versement d’argent pour financer la campagne du candidat Sarkozy en 2007.

Affaire Tapie-Lyonnais : cette affaire remonte à 1992.

Affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy : l’ancien chef de l’état et son avocat auraient tenté d’influencer une décision de la cour de cassation.

Affaire des sondages de l’Elysée : pratique sur les commandes  d’études d’opinion par l’Elysée du temps de Sarkozy.

Affaire Bigmalion : déclenchée au début de 2014 par Le point  puis Libération sur  la facturation en 2012 à l’UMP de 18,5 millions d’euros.

En attendant de connaître la décision de la justice, Nicolas Sarkozy sera l’invité du 20h de TF1 ce jeudi soir.

Source : Le Monde,  L’Echo, L’Humanité, Slate.fr, la Montagne.

Enzo et Léo

Une légende de la science disparue : Stephen Hawking

Source image Flickr

Stephen Hawking est mort à l’âge de 76 ans, mercredi 14 mars 2018. Sa disparition a été annoncée par ses enfants dans une lettre.

Ce physicien est connu pour ses travaux en cosmologie sur les trous noirs, et pour ses livres, d’autres le connaissent pour sa maladie rare.  La maladie de Charcot  lui a été diagnostiquée aux alentours de ses 20 ans et à l’époque les médecins lui laissaient 5 ans d’espérance de vie.

Déjouant les pronostics des médecins, la maladie ne l’emportera qu’une cinquantaine d’années plus tard. Stephen Hawking laisse derrière lui plus de 40 ans de carrière, de nombreux ouvrages scientifiques, une autobiographie et plusieurs romans pour la jeunesse coécrit avec sa fille, Lucy.

Ironie du sort, Stephen Hawking s’éteint le jour de l’anniversaire de la naissance de Einstein, hasard curieux étant donné que les deux hommes ont travaillé sur la théorie des trous de verre.

Airbus : des milliers d’emplois menacés !

De récents changements ont été annoncés à propos de l’entreprise Airbus !!

L’entreprise a annoncé début mars que 3 720 postes vont être supprimés dans quatre pays (la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume Unis). Ces suppressions de postes s’expliquent par la baisse des cadences de production de l’A380 et de l’avion de transport militaire A400M.

Airbus explique qu’il devrait être en mesure de proposer des alternatives aux employés touchés par la perte de leur poste, en les reclassant sur d’autres programmes qui connaissent une hausse d’activité comme l’A320 et le long-courrier A350 notamment grâce à la hausse du trafic vers l’Asie.

C’est une affaire à suivre dans les prochains mois.

Voici l’Airbus A380 en cours de fabrication:

source image Pxhere

Nathan

La ch’tite famille

Un film de Dany Boon avec Dany Boon, Laurence Arné, François Berléand, Guy Lecluyse, Line Renaud, Pierre Richard sorti le 28 février 2018.

C’est l’histoire d’un couple d’architectes designers vivant à Paris. Un jour, Valentin a un accident et retrouve ses origines ch’tis. Suite à cet accident, ses parents débarquent dans sa vie et la rencontre entre les deux « mondes » est fracassante.

Un film drôle, divertissant et rempli d’anecdotes hilarantes.

A voir en famille…

Source image : Veo Tulle

Margot

Les stars de l’élevage

Source image La Montagne.fr

Jean-Paul Reveille est un éleveur installé aux Angles-sur-Corrèze, à côté de Tulle, mais ce n’est pas un éleveur comme les autres. Il s’est spécialisé dans l’élevage et le dressage d’animaux pour le cinéma. Il possède des vaches, des chevaux, des chiens …

Il a passé 6 ans dans la marine nationale, 11 ans dans la finance. Depuis, il est éleveur et dresseur.

Ses animaux ont déjà joué dans une dizaine de publicités ou scènes de films pour le cinéma. Un de ses taureaux a même participé à une pièce de théâtre à l’opéra Bastille. Il a aussi dressé un cerf  pour la publicité d’un célèbre parfum.

Ouvrez l’oeil quand vous regardez la télé peut-être reconnaîtrez-vous des animaux corréziens !

Source : La Montagne

Yann

La montagne à éviter ?

Source image Bikingspots

Cette année, l’hiver est particulièrement meurtrier pour les skieurs. Depuis le début de la saison de ski 2017-2018, il y a eu 28 accidents recensés au cours desquels 16 personnes ont trouvé la mort et d’autres sont encore portées disparues.  Ce week-end, dimanche 4 Mars, deux avalanches sont survenues en Haute-Savoie. Deux skieurs sont morts dans deux avalanches différentes, survenues en même temps sur le domaine hors-piste de la station de Vallorcines, au nord de Chamonix.

Une des victimes a fait un arrêt cardiaque, elle a donc été transportée à l’hôpital de Sallanches, où elle est décédée quelques heures plus tard.

La seconde avalanche, survenue quelques minutes après sur le secteur voisin du Rang, a emporté un groupe de skieurs belges. Un des skieurs est mort sur place après avoir été retrouvé en arrêt cardio-respiratoire.

D’autre part, un randonneur suisse est toujours recherché après une troisième avalanche survenue près de la frontière suisse  à Samoëns.

Afin de réduire les risques d’accidents en montagne, il faudrait que les skieurs évitent de faire du hors-piste.

Sources : RTL.fr

Adèle