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La Corrèze en vert !

Source image Wikipédia

La Marianne d’or du développement durable de 2019 a été décernée à la Corrèze lors d’une cérémonie qui a eu lieu à Paris mardi 26 novembre. Elle a été remise à Pascal Coste, président du conseil départemental de la Corrèze.

Le développement durable qu’est-que-c’est ?

L’expression développement durable est apparue en 1987. Voici la définition qu’en donne encyclopédie Universalis  » Le développement durable consiste à gérer de manière cohérente les ressources humaines, naturelles et économiques afin de satisfaire les besoins fondamentaux actuels de l’humanité ainsi que ceux des générations futures.  » Il s’agit donc de préserver les ressources naturelles et l’environnement.

Pourquoi la Corrèze a-t-elle reçu la Marianne d’or ?

 Le conseil départemental a mis en place un contrat de transition écologique. Ce contrat lancé par le ministère de la transition écologique est en expérimentation dans 15 territoires dont la Corrèze. Collectivités, partenaires socio-économiques, entreprises et associations se sont mobilisés pour mettre en oeuvre ce contrat. Le but de ce contrat est de changer les façons de produire, de consommer, de travailler, de se déplacer et de vivre ensemble au sein de notre département.

Pour cela, le département investit dans les énergies renouvelables, travaille à la qualité énergétique des bâtiments, réfléchit à de nouveaux modes de transport en milieu rural tout en maintenant ou en créant de nouveaux emplois.

Voilà ce qui a motivé les juges à voter pour la Corrèze.

Pascal Coste a commenté cette récompense pour le journal La Montagne « Je suis très honoré de recevoir cette distinction qui récompense l’action du Département, notamment pour la démarche Corrèze Transition Écologique ».

Source image Wikipédia.fr

Sources : La Montagne.fr, Encyclopédie Universalis junior, Correze.fr

Mélody et Sonia

Le Poumon de la Terre part en fumée !!!

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Source image : Pixabay

Depuis maintenant plusieurs semaines, la forêt amazonienne est ravagée par des incendies d’une ampleur inédite. Pour la majeure partie, ces incendies se sont produits dans la zone de la forêt située au Brésil mais dans les pays voisins notamment la Bolivie, le Pérou ou le Paraguay de nombreux départs de feu ont également été observés.

Sur le terrain, les feux ont encore progressé au cours du mois de septembre. Quelques 1 659 nouveaux départs de feu ont été recensés au Brésil par l’Institut national de recherche spatiale en vingt-quatre heures. La déforestation est clairement à l’origine de ces incendies mais aussi la sécheresse exceptionnelle de cette année 2019. Vu du ciel, et même de l’espace, on réalise d’autant plus l’étendue des dégâts.

Chaque année, la forêt amazonienne connait de nombreux départs de feux. Ceux-ci sont généralement liés à des feux volontaires déclenchés par des agriculteurs pour défricher la forêt afin d’avoir plus d’espaces pour le fourrage et le bétail.

Mais l’année 2019 a connu un nombre exceptionnel d’incendies d’une ampleur inégalée ce qui révèle une intensification de la déforestation.

En juillet et en août il y a eu plus de 10 000 départs d’incendies au Brésil.

Ces incendies sont une catastrophe pour la biodiversité car ils tuent des milliers d’animaux. Ils affectent aussi la santé de millions de personnes par le relargage de tonnes de CO2 contenues dans la forêt. Ces incendies pourraient avoir également un impact important sur l’atmosphère de la planète.

Il est grand temps que nos dirigeants prennent conscience de la catastrophe que cela représente pour l’avenir de notre planète. Lors du G7 de Nice au mois d’août, le secrétaire général des Nations Unies a déclaré : « En cette période de crise climatique mondiale, nous ne pouvons plus nous permettre de nuire davantage à une source majeure d’oxygène et de biodiversité »

Solène

Sources : notre-planete.info/ Wikipédia

Le plastique, pas si fantastique !

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Source image Wikipédia. Marée de déchets plastiques dans un cours d’eau de Madagascar

Le plastique compose aujourd’hui notre quotidien : bouteilles, sacs, emballages divers… Il est réputé pour sa solidité, son coût peu élevé et sa malléabilité.

Pourtant, il n’est pas si fantastique que l’on croit car on en fabrique 380 millions de tonnes chaque année et plus de la moitié malheureusement est rejetée dans les océans. 80% des déchets polluant les océans provient des activités humaines terrestres et majoritairement composés de plastique.

Chacun d’entre nous produit des déchets plastiques sans s’en rendre compte. Prenons l’exemple de la lessive, car si vous lavez un t-shirt synthétique les micro-fibres de plastique qui se détachent à chaque lavage s’accumulent dans le réseau des eaux usées et cela représente l’équivalent de plusieurs dizaines de sachets plastique par an et par personne.

C’est dramatique car le plastique étant  très résistant il met des dizaines d’années à se décomposer :  20 ans pour un sac plastique et  450 ans pour les bouteilles plastique. Les conséquences sont graves pour les animaux marins car plus d’un million d’animaux meurent chaque année après en avoir ingéré. De plus, certains composants du plastique provoquent des changements de comportement chez ces animaux, ce qui nuit à leur survie. Et pour nous humains, le plastique est aussi nocif car l’eau que nous buvons contient des déchets plastique malgré les étapes de filtrage des usines d’épuration.

D’autre part, le plastique contient des additifs comme les phtalates qui sont des perturbateurs endocriniens, ce qui affecte nos hormones et entraine de graves problèmes de santé comme : l’obésité, l’infertilité, l’hyperactivité…

Les solutions contre cette pollution

Une piste prometteuse a été découverte par des chercheurs de l’université de Kyoto au Japon. Il s’agit d’une bactérie qui se nourrirait du carbone contenu dans le plastique. Il lui faut quelques semaines pour grignoter un à deux centimètres environ d’une bouteille plastique.

Une autre initiative, le filet Cleanup  imaginé par un Néerlandais alors âgé de 17 ans. Il s’agit d’un filet géant qui retient les déchets qui sont ensuite collectés par des bateaux qui les ramènent à terre où ils seront traités.

Par ailleurs, nous savons aujourd’hui utiliser des matières végétales comme l’amidon de maïs, de pomme de terre ou de canne à sucre pour produire un plastique plus propre. Mais ces matières ne  devraient-elles pas avant tout servir à nourrir les populations ?

Par conséquent, il semblerait que la réelle solution soit de modifier nos habitudes de consommation, en pratiquant un tri systématique et réfléchi, en éliminant les plastiques inutiles (bouteilles, objets à usage unique) ou encore en faisant de plus en plus de choses maison plutôt que d’acheter des produits industriels.

Découvrez en vidéo le concept du « 7eme contient » de plastique expliqué par Alexandra Ter Halle, chimiste au CNRS :

from Rachel Huet on Vimeo.

Source : Tout Comprendre 104 avril 2019

Lucas

Et toi, qu’est-ce que tu manges ?

En ce moment, le débat le plus populaire en France (après « pain au chocolat » ou « chocolatine ») est sans doute la consommation de la viande  dans notre quotidien !

Entre les lobbies pro viande de l’agriculture, la boucherie et la grande distribution et le développement des  mouvements végétariens voire Vegans, comment se faire une idée objective ?

Dessin de Mélodie R. Collège de Corrèze

Nous avons rencontré aujourd’hui plusieurs membres d’associations locales qui nous ont informées sur le sujet.

Un problème se pose, celui de la consommation excessive de viande dans les pays développés, notamment en France. Pour cela, Thibault Benaud,  membre de l’association La Dépaysante*, nous a expliqué qu’il existait plusieurs solutions notamment, une limitation de la consommation de viande en en mangeant une à deux fois par semaine et non pas tous les jours et à chaque repas. Certains font aussi le choix, plus radical, de devenir végétarien.

Selon une étude de l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) publiée par le journal Le Monde, la consommation de viande serait de 55 grammes par jour et par personne en France.

De toutes les solutions imaginables pour l’environnement, manger moins de viande nous permettra de moins polluer la planète, de faire des économies, d’épargner la vie des animaux, de préserver notre organisme et notre santé. Mais, pour ceux qui souhaitent continuer à manger de la viande tout en respectant l’environnement, on peut favoriser la consommation de viande locale issue d’un élevage raisonné comme nous l’ont conseillé les deux intervenants du lycée agricole de Voutezac.

Pour savoir si nous mangeons des produits locaux, il faut faire attention aux emballages des produits choisis et se renseigner le plus possible sur les éleveurs. Vous pouvez par exemple vous rapprocher de l’association Les récoltes locales. https://fr-fr.facebook.com/lesrecolteslocales

Enfin, voici une recette de cuisine végétarienne pour le printemps.

https://www.100-vegetal.com/2018/04/rouleaux-de-printemps-violets.html

*La Dépaysante : association qui dépayse (= Faire rompre ses habitudes à quelqu’un en le mettant dans un pays, une région très différents de ceux où il habite par le décor, le climat, les habitudes.)

Voici un entretien avec plusieurs des intervenants d’aujourd’hui concernant leurs pratiques alimentaires.

Article Liza et Mélodie

Reportage Célia, Valentine et Jeanne

Rencontre avec deux acteurs engagés de l’écologie

Nous avons eu l’occasion de rencontrer aujourd’hui au conseil départemental de la Corrèze plusieurs intervenants engagés dans l’habitat écologique.

Rencontre avec M. BONNOT qui a construit sa propre maison écologique et Mme DESCHAMPS, architecte conseillère au CAUE (conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement) qui accompagne les particuliers dans leurs projets d’habitats écologiques. Ils ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Cédric Bonnot. Crédit photo Ecole de Chabrignac

M. Bonnot, qu’est-ce qui vous a poussé à construire une maison écologique ?

Je voulais respecter au maximum ce que la terre m’offre au quotidien pour m’abriter et me nourrir. Je recherchais un mode de vie qui soit le moins impactant pour l’environnement.

En quoi votre maison est-elle autonome ?

L’énergie utilisée au quotidien est produite sur place grâce à un panneau solaire uniquement pour la charge de mon téléphone et la lumière. Je n’utilise pas d’objets électroménagers, le four est alimenté par la cheminée. L’eau de lavage est récupérée par le toit, et à l’avenir, elle sera traitée pour être potable.

Avez-vous été aidé pour la construction de votre maison ?

Non, je l’ai construite tout seul, je n’ai été aidé que pour installer la toiture végétale. Cette maisonnette de 18m2, m’a coûté au total 4000€. C’était vraiment un projet personnel, j’ai fait le choix d’être complètement indépendant. J’ai commencé les travaux en 2016 et c’est une maison conçue pour être évolutive.

M. BONNOT a fait le choix de ne demander aucune aide mais si vous voulez vous lancer dans un projet comme le sien, vous pouvez vous tourner vers Mme DESCHAMPS, architecte conseillère du CAUE.

Catherine Deschamps. Crédit photo Ecole de Chabrignac

Mme Deschamps, quelle a  été votre motivation pour travailler au CAUE ?

Avant, j’étais une architecte comme on l’entend de façon classique (conception, suivi de chantiers) puis j’ai été embauchée à la CAUE comme conseillère. C’est une façon très différente de travailler et je me rends compte que je préfère faire de la pédagogie, parler d’architecture, conseiller plutôt qu’être réellement actrice de la construction. Je rencontre toutes sortes de gens, j’ai le sentiment de les aider. Le travail est toujours différent, on fait des réunions, des conférences, des visites guidées… et on connaît le département à fond.

Comment aidez-vous les gens dans la conception de leur projet ?

Nous prenons un rendez-vous d’environ une heure et je réponds à leurs questions pour les aider dans les formalités (permis de construire, choix du terrain, quel style de maison sur tel terrain…) et je leur explique comment rendre possible leurs idées.

Quels sont les principes de la construction écologique ?

Il y a trois principes élémentaires :

  • la bioclimatique, faire avec la nature et non pas lutter contre son environnement.
  • Il y a aussi le recourt au matériaux recyclables et aux cycles courts.
  • Il y a l’aspect citoyen, ce que nous produisons dans le paysage, les relations avec le voisinage et  toute une réflexion sur les modes de vie.

Merci à ces personnes engagées pour un futur écologique d’avoir bien voulu répondre à nos questions.

 Mélodie

Elagage en Corrèze : des riverains mécontents

Source image Pixabay

Quelques explications

En septembre dernier, un premier courrier a été envoyé par le conseil départemental aux particuliers concernés. Ce premier courrier indique qu’il faut élaguer les arbres à environ 8 mètres de hauteur pour que les routes soient mieux entretenues. Mais des problèmes arrivent vite car certains particuliers se positionnent contre cet élagage  et refusent donc de mettre en oeuvre cette décision.

Face à ce constat, le conseil départemental renvoie un courrier demandant aux particuliers s’ils veulent que le travail d’élagage soit fait par des professionnels. Plusieurs riverains ont donc demandé cela. Des entreprises avec du matériel professionnel  ont  donc élagué les arbres qui dépassaient sur la route.

Des massacres à la tronçonneuse

D’autres ont choisi de  faire l’élagage eux-mêmes mais sans jamais avoir utilisé de tronçonneuse donc des arbres ont été mal coupés.

D’autres massacres apparaissent, comme sur la commune de SARRAN, où ce jeudi 22 mars au soir une réunion est justement organisée avec M. Pascal COSTE, président du conseil départemental. Une personne âgée a été dupée par une entreprise d’abattage et de débardage de bois qui a coupé non seulement les arbres au bord de la route mais aussi le reste de la parcelle s’étendant sur trente mètres de profondeur dans la forêt.

Ce cas a crée le mécontentement des habitants de la commune et des communes alentours car cela impacte la vie de la forêt. Beaucoup d’autres communes sont concernées par ce problème. Certains arbres sont centenaires alors les propriétaires ne veulent pas les toucher mais le conseil départemental reste inflexible. Attendons, de plus amples informations à l’issue de la réunion de ce jour.

Nicolas et Nathan

Les inondations ravagent…

Les rivières se réveillent

Cela fait plus d’un mois que de nombreuses inondations ravagent le département de la Corrèze. Ce phénomène se produit à cause des fortes pluies qui s’abattent, par conséquent nous disons que les rivières sortent de leur lit. Le problème c’est que lorsque le niveau de l’eau redescendra, les poissons se retrouveront sur l’herbe des prés qui bordent les rivières ou les rigoles.

                         Des données impressionnantes 

Comme je m’intéresse à la météorologie, j’ai pu relever des données impressionnantes. Durant le mois de décembre, il est tombé environ 193 millimètres de pluie et dans le mois de janvier il est tombé environ 100 millimètres de plus, soit 321 millimètres en janvier. Pour bien comprendre, la moyenne des précipitations sur un  mois normal est d’environ 100 mm.

Quelques images impressionnantes

Cette photo représente un champ de blé inondé à la sortie de SARRAN en direction de la Pradelle.

Crédit Photo Nicolas C.

Et celle-ci représente la Correze au pont des saules juste en dessous de Sarran et entre Sarran et le Puy Avarge (commune de Sarran).

 

Crédit photo Jean Noel VIALLANEIX

Cet épisode climatique est vraiment impressionnant et si de tels phénomènes se reproduisent régulièrement notre environnement risque d’être véritablement menacé.

Nicolas