Deux explosions ont touché deux tuyaux de gaz se trouvant dans la mer Baltique, provoquant de spectaculaires fuites de gaz. Que s’est-il passé ? Qui est responsable ? Quelles sont les conséquences ? On vous explique tout.
Les faits
Le lundi 26 septembre, les gazoducs 1 et 2 qui relient l’Allemagne et la Russie à travers la mer Baltique, censés approvisionner l’Europe en gaz Russe, ont été victimes de deux explosions sous-marines, celles-ci ont entrainé trois fuites au large de l’ile danoise de Bornholm, située entre le Sud de la Suède et de la Pologne.
Des bouillonnements ont été repérés par l’armée, d’un diamètre allant de 200 mètres à 1 kilomètre !
Le Danemark a dépêché sur place deux navires militaires (la frégate Absalon et le navire de protection environnemental Gunnar-Thorson ) ainsi que des hélicoptères.
D’après un article du journal Marianne, il est dit que les sismologues suédois ont rapporté avoir détecté des explosions sous-marines lundi, et les moniteurs de pipeline ont enregistré une chute rapide de la pression des conduits. Peu après, des quantités importantes de gaz ont commencé à bouillonner à la surface de la mer, obligeant la mise en place d’une zone d’exclusion maritime en raison notamment de risque d’explosion.
Cela reste moins grave que ce l’on craignait, mais les fuites ont laissé échapper plus de 70 000 tonnes de méthane (c’est l’équivalent de 5,3 tonnes de co2) au lieu des 300 000 tonnes présumées, ce qui reste tout de même énorme.
Les Russes d’un côté, les Européens et Américains de l’autre, s’accusent mutuellement d’actes de sabotage.
Quel est le fin mot de l’histoire ? Pour le moment, on ne sait pas !
Sources : Le Monde / Le monde / Marianne
Article de Anna Guillemetsses d’un côté Européens et Américains de l’autre s’accusent mutuellement d’acte de sabotage.