Le projet conte des 5°C

La classe de 5°C est partie à la maternelle d’Objat  pour lire les contes que les élèves ont créé spécialement pour ce moment. Ce projet qui a commencé au mois de février pour la classe de 5°C s’est terminé le mardi 14 mai, avec cette rencontre.

les élèves au travail. Crédit photo : Eugène.com

Etape 1

En janvier, Madame Marrou et madame Madame Martin ont lu plusieurs contes traditionnels ou plus contemporains à la classe, pour inspirer les élèves dans leur création de contes.

Etape 2

A partir du schéma narratif étudié en classe, les élèves ont commencé a inventer leur conte : sur une feuille ils ont écrit les personnage principaux, les adjuvants et les opposants , la quête,  et ils ont commencé à écrire l’histoire. Ce qui était difficile, c’était d’avoir de l’imagination et respecter les étapes du conte  : il fallait trouver la situation initiale, les éléments perturbateurs, les péripéties, l’élément  de résolution et la situation finale ! Certains ont choisi de situer leur histoire dans un château, d’autres dans une grotte, un groupe a même choisi de dérouler l’histoire à l’école maternelle ! Un conte, c’est merveilleux, les élèves ont présenté des perles magiques, des animaux qui parlent, des génies… mais c’est aussi l’occasion de parler de notre société : dans les contes des 5e C, les princesses sont féministes, les princes boivent du coca et la chasse n’est pas très bien vue….

Etape 3

Il a fallu taper les histoires sur l’ordinateur !

Etape 4

Etape très importante : la répétition ! Avec quelques illustrations et une petite mise en scène, les élèves se sont entraînés à bien dire leur histoire, en utilisant des accessoires pour la rendre vivante.

Etape 5

Les élèves sont partis sous la pluie, en ce beau mois de mai,  pour lire leurs histoires aux enfants de maternelle : chacun a pu se rendre compte que c’est génial de lire aux petits. Tout le monde mettait le ton, changeait sa voix, faisait des mimes pour que ce soit parfait ! Et tout le monde a adoré !

Ecrit par Lana et Perle

Un art contesté mais surtout contestataire

Peut être avez vous déjà entendu parler de Banksy, Inkie ou encore de Jody ou Andy Council ? Si ces noms vous sont étrangers, ce sont des Street artistes ayant tous « graffé » dans la ville de Bristol. Je suis allée en reportage sur place pour vous !

Pour mieux connaître le street art et en particulier le graff, je me suis rendue à Bristol, la capitale du street art. J’ai assisté à une visite guidée dans la ville qui m’a permis de tout savoir sur ce courant artistique.

Bristol. Photo personnelle de Clémentine

Qu’est-ce que le Street Art ?

Le Street Art est un mouvement artistique et aussi un moyen d’expression qui consiste à peindre dans la rue de façon interdite sur les murs. Il existe différents techniques comme le pochoir ou encore le spray paint, leur point commun est de s’appuieer sur le paysage urbain.

Bristol étant considéré comme la ville du street art, c’est aussi le berceau de nombreux graffeurs. Un quartier de Bristol est particulièrement marqué par le street art, il s’agit de Stockes Croft, un quartier rempli de graffs et notamment plusieurs du célèbre Banksy et plein d’autres graffeurs.

Bristol. Photo personnelle de Clémentine.

Un art célèbre qui reste illégal

Cette culture du graff est très contradictoire à Bristol : il faut savoir que, même si Bristol est considérée comme la ville du graff, le Street art y est fermement interdit et est puni par des années de prison ou/et de grosses amendes ! Plusieurs graffeurs se sont d’ailleurs révoltés contre la mairie de Bristol car elle protège les graffs faits par Banksy mais punit et efface le travail des autres graffeurs qui sont parfois aussi beaux voire plus beaux que ceux du célèbre artiste.

Cependant chaque année, la mairie de Bristol prête des murs pour que de jeunes artistes puissent être reconnus. D’ailleurs certains artistes comme Banksy ou Inkie graffent dans le monde entier et sont mondialement reconnus.

Bristol. Photo personnelle de Clémentine

Mon guide dans Bristol : le célèbre John Nation

Pour mon reportage, j’ai eu la chance d’être guidé par un grand nom de l’histoire du graff : John Nation. Le Street Art n’est pas originaire de Bristol et ne serait pas arrivé à Bristol sans que quelqu’un apprenne aux jeunes à graffer. Les jeunes ont donc eu besoin « d’éducateurs » comme John Nation. C’est lui qui a formé Banksy et Inky au Street Art. Maintenant guide pour les touristes, il anime le « Street Art tour » de Bristol. Pendant la visite guidée qu’il anime, il fait découvrir la ville des quartiers des plus touristiques au petites ruelles les plus cachées. Lors de cette visite guidée, il nous a expliqué qu’il faisait le lien entre tous les graffeurs de Bristol ( il connait l’identité de Banksy mais ne l’a jamais révélée). Cela lui a même coûté plusieurs passages au poste de police. Sa maison a même été surveillée et perquisitionnée !!

John Nation, un guide incroyable ! Source : Bristol Archive Records

Qui est Banksy l’icône de Street Art ?

Banksy est un grapheur qui a débuté à Bristol et qui maintenant graphe un peu partout dans le monde. Son identité est secrète et n’a toujours pas été révélée. Actif depuis 1990, il n’est par revenu graffer à Bristol depuis 2009. Ses graffs ont une teneur politique remettant en cause l’ordre établi lorsqu’il lui semble injuste. Par exemple, le mild mild west qui représente un ours en peluche qui tient un cocktail Molotov s’apprêtant à le jeter sur trois policiers anti-émeutes. Ce graff représente la violence des policiers face à la non-violence des habitants de Bristol. Ses graffs sont souvent anti-guerre, anti-capitalistes et contre la bien pensance des classes dominantes. Banksy est l’un des artistes le plus recherchés et protégés par la communauté des grapheurs. Lors de la visite guidée, j’ai posé la question à John Nation pour connaître son identité mais il n’a pas voulu me répondre ! Il m’a dit que, bien qu’ayant travaillé avec Banksy plus jeune, il ne révélerait jamais son identité ! Banksy souhaite garder l’anonymat car il estime que les œuvres parlent par elles- mêmes et que connaître son identité détournerait leur message.

Source : Le JDD

La jeune fille à la perle est une œuvre de Banksy inspirée de la jeune fille à la perle de Vermeer. Ici la perle est représentée par un bouton d’alarme à incendie.

En conclusion le Street Art est un art illégal mai l’art doit il être réduit aux œuvres des grands maîtres d’autrefois que l’on trouve dans les musées ? Le street art est un moyen d’expression qui vient bousculer nos certitudes et remettre en cause notre vision du monde. N’est-ce pas ça, le rôle de l’art ?

Sources : Le Robert/ Banksy explained / Banksy blog / Wikipédia

Article de Clémentine

On a gagné le prix E-Reporter 2024 ! (exæquo avec Victor Hugo)

Ça y est, on a eu les résultats du concours de la journée E-Reporter du 21 mars ! Et devinez quoi ! On a gagné (exæquo avec le collège Victor Hugo de Tulle).  Nous avons donc un record de victoires du grand prix depuis plusieurs années !

Le 21 mars, comme tous les ans pendant la semaine de la Presse, l’équipe du journal s’est réunie de 8h30 à 16h au CDI pour participer à l’opération erepporters, qui demande aux élèves de rédiger des articles sur des thèmes imposés.

Cette année voilà les thèmes :

-Être en bonne santé, est-ce possible ?

Articles rédigés par Perle et Lana ; Élodie et Agathe.

-L’essentiel est-il de gagner ou de participer ?

Articles rédigés par Paul (moi); Élisa et Lola ; Lilian, Mathys et Ethan.

-Le thème de la SPME : l’info sur tous les fronts.

Articles rédigés par Lilian et Éloïse; Lilian et Agathe; Clémentine; Ethan.

Tandis que Léana elle s’occupait de dessiner les illustrations de tous les articles, secondée par Agathe.

L’objectif de ce travail est de réfléchir à l’information, mais aussi de respecter les règles du journalisme. C’est un travail collectif pour produire ensemble des articles intéressants, qui citent les sources et qui suivent une problématique.

Bref, c’était une journée que nous n’oublierons pas  ! Voici le PDF avec tous les gagnants.

palmares_ereporter_2024

Article de Paul

Eugène.com en vidéo : gagner ou participer, telle est la question

Dans notre journal, alors que nous attendons les JO de Paris avec impatience, nous posons la question de la performance ou de la simple participation en sport.

 

 

La prévention, un outil essentiel pour la santé

Être en bonne santé en 2024, cela passe par une bonne hygiène de vie afin d’éviter de tomber malade. Nous avons interrogé Catherine Vieillefont qui est animatrice de santé publique hospitalier à Tulle pour savoir quelle sont les actions de prévention organisées à l’hôpital de Tulle.

Mme Vieillefont, une arme contre les maladies ! Dessin de Léana, notre illustratrice du jour

C’est quoi un animateur santé publique ?

Un animateur de santé publique a pour mission de développer des actions de prévention et de promotion de  la santé par l’établissement de santé à partir des besoins prioritaires des habitants du territoire.

Mme Vieillefont nous a expliqué que son travail consistait au quotidien à faire des actions de santé publique auprès du grand public. Elle nous a précisé que la prévention, c’est permettre de diffuser des messages pour dire par exemple que c’est important de se vacciner, de se laver les mains, de faire des dépistages de cancer quand c’est nécessaire est qu’on a l’âge, que c’est important de ne pas fumer, de ne pas boire… La prévention, c’est prévenir et donner de l’information pour que les gens puissent dire : « si je ne veux pas devenir diabétique, il ne faut pas  trop que je mange trop de sucre, si je ne veux pas faire un problème cardiaque, il faut que je mange moins de graisses » etc…

Son travail à l’hôpital de Tulle, c’est être en relation permanente avec les professionnels des services de cardiologie, de médecine,  de  gastroentérologie, de chirurgie. Ces professionnels ont peut être des attentes  sur des thématiques particulières et elle les aide à avoir accès à des informations, par exemple aller trouver un professeur qui exerce dans un autre hôpital pour qu’il vienne faire une conférence à Tulle.  Son travail, c’est aussi mettre  en avant les spécialités  : faire un focus sur la pathologie cardiaque en faisant un  stand  dans le hall avec  de la documentation,   on va écouter les gens qui vont venir nous voir et puis on va répondre à leurs questions.

Pourquoi la prévention est-elle importante pour maintenir les gens en bonne santé ?

Quand on est dans le milieu médical, on a de l’information, on sait ce que c’est une maladie, on sait ce que c’est un virus,  en revanche quand on est un simple citoyen, on n’a pas toujours accès aux informations de santé : Mme Vieillefont explique : « On peut ne pas être informé sur comment va se développer un cancer, quels sont les signes qui peuvent m’alerter si jamais je développe un diabète, quels sont les signes qui vont m’alerter si j’ai mal dans la poitrine…. Il faut donner ces messages là parce que les gens ne savent pas forcément à quoi s’attendre et c’est important qu’ils le sachent. »

Quel est le profil de santé des corréziens ?

Mme Vieillefont nous a très bien expliqué : En Corrèze il y a la caisse primaire d’assurance maladie qui fait des statistiques sur les pathologies sur le territoire de la Corrèze.

Ces statistiques montrent que les quatre plus grosses pathologies dans notre département sont : le diabète, qui arrive en premier, puis les pathologies cardiaques, en troisième les pathologies psychiatriques et en quatrième le cancer. On se fie à ces statistiques pour orienter les messages de préventions envoyés aux Corréziens.

Quels sont les gros problèmes de prévention actuellement  ? Y-a-t-il  un domaine sur lequel il faut progresser ?

Il faut progresser sur les dépistages de cancer et il faut réussir à ce que les gens adhèrent à ces dépistages, nous a révélé Mme Vieillefont, car ils permettraient de réduire considérablement les taux de cancers graves.

Le domaine de la santé mentale a besoin également de progresser : en Corrèze, on a un fort taux de suicide et une grosse consommation de médicaments liés à ces pathologies.

Quelles sont les solutions pour améliorer la prévention ?

Il faut développer le nombre d’animateurs de santé publique, conclut Mme Vieillefont.

 Source:  chnds.fr

Article de Perle et Lana

L’info du jour: on pollue un tout petit peu moins

L’info du jour : en 2023, les émissions de gaz a effets de serre de la France ont diminué de 4.8% par rapport à 2022. Le ministre de la Transition écologique est très content. Ce n’est pas non plus énorme…

 

Les gaz à effets de serre sont en baisse ! Dessin de Léana, notre illustratrice du jour

 

Rappel : les émissions à effet de serre, pourquoi ce n’est pas bon pour la planète ?

Les gaz à effet de serre sont des gaz dans l’atmosphère qui absorbent une partie des rayons solaires.  Ils sont nécessaires pour la vie sur Terre car sinon il ferait trop froid. Mais comme il y a trop de gaz à effet de serre dans l’atmosphère depuis la Révolution industrielle, la température sur terre augmente et ce n’est pas bon.

Comment la France a t-elle réussi à réduire ses émissions de gaz a effets de serre en 2023 ?

La baisse concerne pour la première fois tous les secteurs qui émettent ces gaz. En premier, la production d’énergie (-14 %) grâce à la bonne performance du nucléaire et des énergies renouvelables, précise le Citepa. Les bâtiments (-6 %), l’industrie (-8 %) et les transports (-2 %) baissent également. Une baisse encore insuffisante dans les transports, qui constitue un sérieux bémol au tableau puisque ceux-ci représentent la première source d’émissions de gaz à effet de serre en France, avec environ 30 % du total. Pourtant Madame Hidalgo, la maire de Paris, a interdit dans le Grand Paris les véhicules avec des vignettes « Crit’Air 4 », c’està-dire les gros véhicules du type SUV ou les vieux véhicules polluants  depuis le 1er juin 2021. Pour réduire les gaz à effet de serre.

Pour le moment, c’est encore difficile de faire la différence entre les baisses d’émissions de gaz à effet de serre qui relèvent de réels efforts de la part des Français et celles liées à l’inflation. Carla baisse de la consommation de gaz et d’électricité est surtout liée à l’explosion des prix, peut-on lire sur France Info

Pourquoi ce n’est pas suffisant ?

Ce n’est pas suffisant car il y a encore trop de gaz à effet de serre sur Terre et en France :

La France s’est fixée comme objectif de réduire ses émissions de 55% à l’horizon 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Cela implique qu’elles baissent de 5% par an, tous les ans, entre 2022 et 2030.

Donc le résultat de 2023, même s’il est plutôt encourageant, est inférieur à cet objectif.

Mais c’est déjà un bon début ! Il faut voir le verre à moitié plein et être optimiste !

Sources :

toits alternatifs /gouvernement /L’Insee/Le monde/ Sud ouest / France info

Article de Lilian et Eloïse

Pierre de Coubertin avait-il raison ?

Pierre de Coubertin, le père des JO modernes disait « L’important dans la vie ce n’est point le triomphe, mais le combat. L’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu ». Est-ce bien une réalité pour tous les sportifs ?  Quel est le rôle des médias dans tout ça ? Le journaliste sportif  Frédéric Rabiller nous explique.

source: eugène.com

Beaucoup de sportifs participent dans le but de gagner

« L’important, c’est de participer » ? Qu’en pensent les sportifs de haut niveau ? Kylian Mbappé par exemple, n’a jamais rêvé de participer à la Coupe du Monde, il rêvait de la gagner, tout simplement !

Selon Candice, 13 ans, jeune nageuse « il faut que tu aies mal après la nage, il faut savoir analyser ce qui ne va pas et ce qu’il faut faire pour s’améliorer la prochaine fois…  Quand je vais en compétition, c’est pour gagner. Avec l’espoir d’améliorer les records du club, du département ou de la région »

Pourquoi la participation peut-elle devenir une priorité ?

Le plongeur Benjamin Auffret a dit aux JO de Tokyo: « L’important dans ces Olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part.»

Puis il ajoute « Pour moi, dès que les Jeux Olympiques ont eu un sens, à l’époque où j’étais un gymnaste de seulement neuf ans dans les filières du haut niveau découvrant les JO avec le sacre d’Émilie Le Pennec, on me montrait que cela voulait dire qu’il n’y avait qu’un seul vainqueur, qu’il ne fallait pas oublier le plaisir de la compétition et que l’on ne gagne pas à tous les coups. Il fallait respecter les autres et leurs efforts, essayer d’être meilleur qu’eux à la loyale, s’entraîner et recommencer jusqu’à y parvenir. On m’a toujours inculqué le travail, le respect et l’acharnement, tant dans le sport que dans la vie ».

Le journalisme sportif, un rôle important dans les valeurs du sport

source: X

Frédéric Rabiller, journaliste sportif explique : « Il ne faut pas forcément être très sportif pour devenir journaliste sportif,  il faut surtout s’intéresser aux sports . Certes ça aide un peu pour comprendre les règles de certains sports. Quant au rôle des journalistes sportifs, il est de faire des comptes rendus de rencontres , de parler des clubs , de faire des présentations de matchs, de faire des interviews de joueurs  avant les matchs pour leur demander les enjeux des matchs, mais aussi de présenter des sports moins médiatiques pour les mettre en valeur, comme le canoë ».

Gagner ou participer, quelle valeur mise en avant dans les médias ?

« Quand on commente un sport de haut niveau, on va mettre plus en avant la performance. Par contre la participation va être davantage mise en avant pour les sports amateurs ».

 

Sources : ffnatation / Sportmental /LinkedIn  

Article d’Elisa et Lola

Se former aux métiers du sport en respectant des valeurs

Le sport incite-t-il à la compétition ou à la coopération ? L’essentiel est-il de participer ou de gagner ? Nous sommes allés interviewer Béatrice Ferry la directrice du STAPS de Brive, pour savoir si cette formation suit les principes de Pierre de Coubertin !

Photo de Léana, notre photographe du jour

Podcast de Lilan, Mathys et Ethan

Journalistes de guerre : des héros invisibles

Dans le monde il y a plein de guerres : en ce moment deux guerres occupent l’actualité en particulier,  Ukraine/Russie, et Israël/Hamas…. On suit l’actualité grâce à des journalistes directement sur place. Ces journalistes prennent de gros risques pour récolter des informations pour informer le monde.

Journaliste de guerre, un métier dangereux. Dessin réalisé par Léana, notre journaliste dessinatrice.

Est-il dangereux d’être journaliste de guerre ?

En temps de guerre les journalistes risquent souvent leur vie. Ils peuvent être pris pour des traitres ou des espions, ils peuvent donc être pris en otage, torturés ou pire… ÊTRE TUES !!  Même si tuer un journaliste de guerre ou le blesser  grièvement est un crime de guerre. De nombreux journalistes sont morts pour donner des informations à leur population toute en exerçant leur métier.  Par exemple: Patrick Bourrat était journaliste de guerre français, il est mort en 2002 dans l’exercice de son métier de grand reporter pour TF1, lors d’un reportage sur les manœuvres de l’armée américaine au Koweit, renversé par un char.

Entre 2003 et 2022 il y a eu 1668 journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Il y a eu un pic en 2012 et 2013 à cause de la guerre au Mali puis en 2006 et 2007 en raison du conflit israélo/libanais.

Pourquoi les journalistes doivent-ils aller dans les pays en guerre?

Ils se rendent dans des pays en guerre pour voir se qu’il s’y passe et comprendre les intérêts des différents camps. Mais surtout pour faire part de ce qu’ils y ont vu et le montrer au monde.

Sont-ils bien signalés comme journalistes et pas comme soldats pour éviter les balles ?

Ces journalistes portent un casque, des caméras, un téléphone (pour appeler leur supérieur ou pour organiser leur fuite en dehors du pays en cas d’urgence) et un gilet pare-balle avec écrit  « PRESS » au dos, le gilet pèse entre 15 et 20 kg.  Mais cela ne suffit pas toujours a les maintenir en vie !

Quels études pour devenir journaliste de guerre ?

Si malgré cette description dangereuse du métier, vous souhaitez devenir reporter au  front, il faut suivre une formation Bac+3 à Bac+5 dans une école de  journalisme, mais surtout être courageux, aventureux et audacieux.

Toutes nos sources :

wikipedia conflit israélo libanais / wikipedia guerre mali / wikipedia / un jour une question / francebleu / TF1 info / Parliamentary Assembly of the Council of Europe /  iscpa / magazine phosphore n°550 du 15 mars 2023

Article de Lilian et Agathe

Soigne-t-on bien en 2024 ?

En 2024, être en bonne santé, c’est aussi pouvoir bien se faire soigner lorsqu’on est malade. Est-ce le cas ?  Pour le savoir, nous avons interrogé Monsieur Rémi Robert, un infirmier-formateur à l’IFSI,  pour qu’il nous donne sa vision de la santé en France aujourd’hui.

Source de l’image : Linkedin

Eugène.com:Pouvez-vous vous présenter?

Rémi Robert : Je m’appelle Rémi Robert,J’ai eu une carrière en deux temps, j’ai d’abord fait l’armée où j’ai suivi la formation d’infirmier.J’ai exercé quelques temps dans l’armée mais j’ai eu un souci de santé, j’ai donc basculé dans le milieu civil où j’ai travaillé dans un hôpital en tant qu’infirmier. Je suis devenu formateur à l’IFSI en septembre, c’est l’Institut de Formation en Soins Infirmiers qui prépare les étudiants infirmiers à ce métier.

Eugène.com : Combien y -a-t-il de volontaires en 2024 pour devenir infirmiers ?

Rémi Robert : Je n’ai pas les chiffres exacts au niveau national mais c’est une profession très demandée. A l’IFSI de Tulle on a 60/65 étudiants en première année.

Eugène.com : pensez-vous que les infirmiers arrivent à soigner correctement tous leurs patients ?

Rémi Robert : J’espère ! C’est une question compliquée mais il y a un problème de temps et de moyens, les conditions de travail sont compliquées mais les équipes soignantes essaient de faire au mieux car il y a beaucoup de patients… mais ce qui est sûr, c’est qu’ils font de leur mieux.

Eugène.com : Quels sont aujourd’hui les grands objectifs de l’apprentissage du métier d’infirmier?

Rémi Robert : L’un des plus grands objectifs est de former le plus rapidement possible des futurs professionnels et de leur donner le niveau minimal pour qu’ils puissent travailler très vite en autonomie et de manière correcte. Au niveau de la formation, par exemple, les premières années ont réussi à valider la compétence de pouvoir assurer des soins d’hygiène et de confort en autonomie.

Photo de Léana (mallette de l’infirmière)

Eugène.com : Soigne-t-on mieux les gens en 2024 qu’avant ?

Rémi Robert : C’est très compliqué de vous le dire mais ce qui est sûr, c’est que la médecine a fait d’énormes progrès. Au niveau des traitements, on traite mieux les maladies, on a également élargi le champ d’action des infirmiers. Mais en 2024, l’état du système de santé français s’est dégradé et on a des problèmes de moyens pour prendre correctement en charge les patients.

Eugène.com : Quels sont les défis pour les hôpitaux au XXI e siècle?

Rémi Robert : Je dirais qu’il  y en a plusieurs. On doit s’adapter en terme de management aux nouvelles équipes qui vont rentrer, car il y a des chocs générationnels, les jeunes ont un autre regard. Il faut aussi qu’on soit plus efficient, c’est-à dire que l’on soit toujours aussi efficace, voire plus, mais en réduisant les dépenses de soins. Un des grands défis également sera d’axer davantage sur la prévention plutôt que sur le curatif, car la prévention coûte moins cher ; en réduisant les soins curatifs, on pourra davantage investir dans la prévention.

Eugène.com : Merci beaucoup de nous avoir répondu!

En conclusion, nous constatons qu’on peut mieux soigner, qu’on a de très bons infirmiers mais que ce sont les hôpitaux qui ne sont pas en bonne santé.

Interview d’Élodie et Agathe