Quels sont les pays les plus frappés par le coronavirus ?

Le virus voyage, les foyers épidémiques bougent. Aujourd’hui nous allons vous montrer quels pays sont les plus touchés par le coronavirus.

Un agent de santé effectue un test de dépistage du Covid-19, dans une rue d’Ahmedabad, en Inde, le 6 septembre.Crédit photo : AJIT SOLANKI / AP. Source de diffusion de l’image : Le Monde.

Depuis le début de l’épidémie, les zones touchées par ce virus changent. Alors qu’au début c’était la Chine qui était la plus touchée (voir notre article publié en janvier 2020), l’Europe a ensuite été lourdement frappée par la Covid-19 (voir notre article publié en mars 2020).  Mais aujourd’hui, ce sont d’autres zones du monde qui souffrent le plus de ce virus.

Le plus pays le plus touché est aujourd’hui les Etats-Unis avec presque 7 millions de contaminations et plus de 209 000 morts du coronavirus. Les Etats-Unis comptent le plus grand nombre de morts depuis le début de l’épidémie, et celle-ci ne semble pas vraiment régresser. La preuve : le président Trump en personne sort juste de l’hôpital après avoir attrapé la covid 19 !

Après nous avons l’Inde avec  près de 6 millions de contaminations et bientôt 100 000 morts donc c’est le deuxième pays le plus touché par le coronavirus.

En troisième nous avons le Brésil  avec  plus de 4.5 millions de  contaminations  et environ 140 000 morts. Si on regarde le nombre de morts, le Brésil est plus touché que l’Inde.  Sans oublier qu’au Brésil il y a beaucoup de bidonvilles (logements pauvres sans eau ni électricité) et donc beaucoup de cas ne sont sans doute pas comptabilisés dans ce pays.

Doit-on croire le président américain quand il dit qu’il ne faut pas avoir peur du virus ? (Voir l’article de l’Indépendant)

Sources : Wikipedia,/  20 minutes /  L’indépendant

écrit par Alyssa et Loane

La vie de Zachary en internat !

Nous avons pu parler à Zachary, qui est entré en sixième cette année et qui passe sa semaine à l’internat, du lundi au vendredi.

Zachary. ©Eugène.com

Eugène.com: Salut Zachary ! Tu es interne au collège. Explique-nous : une fois que tous les élèves demi-pensionnaires sont partis, comment s’organise la soirée des internes ?

Zachary : Alors quand le bus des élèves est parti, nous les internes, on va au goûter, puis nous faisons une heure d’étude pour faire les devoirs. Ensuite il y a le repas du soir et  on a droit à 2 heures libres où on peut être sur notre téléphone, aller faire du foot dehors, faire un peu de console… Après  on prend notre douche on fait notre sac pour le lendemain, on se brosse les dents et enfin on va se coucher.

Eugène.com: Est-ce-que vous faites des sorties avec l’internat de temps en temps le mercredi ?  Si oui lesquelles ?

Zachary : Oui on en fait. On peut partir à la piscine ou alors visiter des lieux touristiques comme Lascaux, faire un accrobranche, faire du paintball, partir faire du Laser Game et plein d’autres choses.

Eugène.com:  Les internes peuvent-ils utiliser un téléphone portable ou un ordinateur personnel à l’Internat ?

Zachary : Pendant les études on peut utiliser les ordinateurs et tablettes du collège pour aller sur Pronote ou faire des recherches pour nos devoirs. Après les études, on peut regarder notre téléphone si on en a un.

Eugène.com: Disposez vous d’une télé dans vos chambres ?

Zachary : Non il y a pas de télé à l’internat mais dans le foyer il y en a une.

Eugène.com: A quel moment avez-vous le droit de poser le masque ?

Zachary: On n’a pas le droit de le poser, ni le matin ni le soir…

Eugène.com : Après ces premières semaines, est-ce que tu peux dire que tu aimes bien l’internat ? Tu ne t’ennuies jamais de ta maison ?

Zachary :Oui au début c’était compliqué mais après on s’habitue ;  moi ça fait un mois que j’y suis et je me suis déjà habitué.

Merci à Zachary d’avoir bien voulu répondre à nos questions !

Ecrit par Artur et Sasha

Les hauts et les bas du confinement

Pendant ces quelques mois de confinement, le monde a été chamboulé et l’économie a failli s’effondrer. Cela a été dur pour toutes les familles. Mais certains ont bien aimé aussi, pour plein de raisons différentes. Nous avons interrogé des élèves et des professeurs du collège d’Objat pour connaître leurs sentiments sur ce moment très particulier, qu’on ne revivra peut-être jamais (enfin, là, on s’avance un peu).

Retour sur le confinement. Source image : Franceinfo

Ce qu’on n’a pas aimé pendant le confinement

Juliana comme Lorik (6e)  n’ont  pas aimé rester enfermés. Isabelle  en 5e, ce qu’elle n’a particulièrement pas aimé, c’est de ne  plus  voir sa famille. Pour Maëlis, en 5e, « c’est de ne plus voir mes amies » . Pareil pour Sacha (3e), qui n’aimait pas être loin de ses amis.

Nous,  nous  n’avons pas aimé non plus ne plus voir nos familles et nos amis et nous n’avons pas aimé rester enfermés.

Pour certains, comme Louis ou Mathis (6e), c’était d’avoir beaucoup de travail alors qu’on était à la maison.

Pour les professeurs, c’est un peu pareil ! Mme Planes, professeur de SVT, explique « je n’ai pas aimé le travail sur internet ! Je préfère voir les élèves ! ». Quant à Mme Traléglise, c’est la même chose : « je n’ai pas aimé faire le travail à la maison ! ». C’est vrai que ça doit être moins intéressant, le contact avec les autres est important, surtout avec des élèves.

Ce qu’on a aimé pendant le confinement

Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, le confinement n’a pas eu que des inconvénients ! Certains ont beaucoup aimé être confinés, pour plein de raisons différentes. Louis, en  6e, adorait ne pas aller à l’école, tout simplement ! Pour Isabelle,  c’était, comme Louis, de ne pas avoir de cours au collège !

D’autres ont pu passer plus de temps à des activités extra-scolaires.  Juliana  explique : « Ce  que j’ai aimé le plus, c’est de regarder la télé ! ».   Maëlis, elle, avait la chance d’avoir un centre équestre chez  elle  et ce qu’elle a aimé le plus, c’est de monter à cheval tous les jours. Sacha, en 3e, a adoré être auprès de sa famille. Il  ajoute : « Et j’ai eu une révélation pendant le confinement : j’ai découvert la peinture  ! ».  Mathys , en 6e, a aimé  avoir du temps libre pour faire du VTT et pour s’amuser.

Pour d’autres encore, c’est autre chose :  Lorik a bien mangé pendant le confinement ! Peut-être ses parents lui ont cuisiné de bons petits plats ! Et il en garde un super souvenir.

Nous, nous avons aimé  nous occuper de nos animaux  et parfois de faire de la cuisine avec nos mamans !!!

Quant aux professeurs, certains retiennent aussi des points positifs pendant ce confinement : Mme Planes professeur de SVT  nous dit « J’ai aimé profiter de la maison , du calme et de la famille. » Mme Traléglise, professeur de Maths, est du même avis : « j’ai aimé profiter de mes enfants ».

Article écrit par Emma et Elsa.

Des crimes abominables sur des chevaux

Amis des chevaux, vous en avez sûrement entendu parler : les cas de chevaux mutilés en France se multiplient depuis plusieurs mois et inquiètent de plus en plus  de monde.

Source image libre de droits: wiktionary.org

Horrible ! Depuis plusieurs mois, des animaux équins comme les chevaux, ânes ou poneys  sont parfois retrouvés lacérés, torturés, mutilés et parfois tués. Les blessures sont insoutenables de cruauté,  comme des oreilles coupées, des yeux arrachés,  des entailles profondes à l’arme blanche ou encore les testicules sectionnés. Certains animaux sont éventrés… Depuis février 2020, une trentaine  de chevaux ont été mutilés de ce genre de manière dans une vingtaine de départements différents.

 Les départements touchés sont la Moselle, la Vendée, le Loiret, l’Aisne, la Somme, la Seine-Maritime, l’Essonne, le Puy-de-Dôme  et les Deux-Sèvres. Donc le phénomène touche toute la France.

Ce phénomène est  inexpliqué pour le moment et s’est accéléré ces dernières semaines. De nombreuses pistes sont évoquées, certains parlent de rituels sectaires ou sataniques, mais pour le moment on n’a pas trouvé les agresseurs. Ce qui est sûr, c’est que « le mode opératoire augure d’une connaissance particulière des équidés, de l’utilisation d’une arme blanche de taille importante, avec des individus d’une force physique certaine », peut-on lire sur RTL.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Limoges et beaucoup de gendarmes sont mobilisés pour surveiller et faire des rondes.

Les propriétaires de chevaux s’organisent aussi, grâce aux réseaux sociaux, où ils partagent leurs doutes et des pistes avec les autres internautes.

Sources: France bleu, FR3  , 20min ,RTL , RTL, Franceinfo

Article de Maxence.

Témoignage : le confinement de Sasha

Nous avons tous vécu le confinement : je suis allé voir Sasha pour qu’il me raconte le sien.

Sacha raconte son confinement. ©Eugène.com

Eugène.com : Bonjour Sasha, peux-tu te présenter ?

Sasha :Bonjour, je m’appelle Sasha et je suis en 6ème .

Eugène.com : Quel souvenir as-tu du confinement, de manière générale ?

Sasha : L’ennui … et les devoirs.

Eugène.com : Tes parents étaient-ils à la maison pendant le confinement ?

Sasha : Seulement ma mère, elle a pu se mettre en télétravail. Elle fait le même métier que mon père, pour une entreprise qui fournit du matériel médical, mais ils ne pouvaient pas tous les deux être en télétravail.

Eugène.com : Ta maman était-elle très disponible ?

Sasha : Non, elle était beaucoup enfermée dans le bureau pour travailler mais elle m’a quand même beaucoup aidé.

Eugène.com : De quelle manière ?

Sasha : Elle avait des écouteurs pour travailler, des fois elle pouvait venir à côté de moi pour m’aider, tout en travaillant.

Eugène.com : Comment étaient organisées tes journées ?

Sasha : A 10 h, il fallait que je sois au travail, à 11 h,  j’avais une pose de 10 minutes et de 13 H à 14 H javais une récréation et à 16h 30 j’arrêtais le travail et tous les jeudis j’avais une visio-conférence avec ma maîtresse.

Eugène.com : Ca, c’est pour le travail scolaire. Mais tu n’as pas fait que travailler ! Que faisais-tu en dehors de l’école à la maison ?

Sasha : Je jouais dehors avec mon chien ou je jouais à la console, le soir je regardais la télé, soit tout seul dans ma chambre soit avec mes parents dans le salon et des fois je faisais des petites promenades dans le chemin à côté de chez moi. Comme mes grand-parents vivent pas loin, j’allais de temps en temps les voir en restant à un mètre de distance.

Eugène.com : Est-ce qu’un deuxième confinement te ferait peur ?

Sasha : Non, je n’ai pas peur d’être de nouveau confiné, parce que, malgré tout, j’ai bien aimé le confinement. Même si je me suis ennuyé, je ne saurais pas dire exactement pourquoi, mais ce n’était pas désagréable.

Article écrit par Artur

Le parcours d’un combattant : Mohammad, super-héros du quotidien

Cette période de virus est compliquée pour tous, mais pour certains, la vie quotidienne l’est bien plus encore.  Au collège, parmi nos camarades, il y a par exemple Mohammad, qui souffre d’une maladie qui l’handicape beaucoup. Mohammad ne parle pas très bien français, alors, pour nous informer, nous sommes allées à la rencontre de Florence Faure, qui coordonne le travail des AESH, les personnes qui accompagnent les élèves en situation de handicap.

Pas toujours facile de suivre les cours dans de bonnes conditions ! Photomontage de Florence Faure.

Eugène.com : Bonjour Florence, quel est le problème dont souffre Mohammad ?

Florence Faure : Bonjour, Mohammad souffre d’une certaine myopathie, parce qu’il en existe plusieurs.

Eugène.com : Est-ce un handicap ou une maladie ?

Florence Faure : C’est une maladie, mais qui engendre de ce fait un handicap.

Eugène.com : D’où cela lui vient-il ?

Florence Faure : La myopathie est une maladie génétique avec une pathologie neuromusculaire qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Eugène.com : Quels problèmes rencontre-t-il dans sa vie quotidienne ?

Florence Faure : Les problèmes quand ont est en fauteuil roulant, il y en a plein : il y a de pouvoir se déplacer, de pouvoir être beaucoup plus autonome, comme s’habiller, prendre une douche, accéder à quelque chose qui est en hauteur, tout ça, ce sont des petits problèmes qu’il peut rencontrer au quotidien.

Eugène.com : Et dans sa scolarité  ?

Florence Faure : Dans sa scolarité, on a la chance d’être sur un établissement qui est doté de nombreux aménagements adaptés comme d’un ascenseur, ou bien d’une rampe pour pouvoir monter avec le fauteuil. Ensuite il y a un accompagnement humain :  le fait qu’il soit accompagné tout au long de sa journée avec une AESH qui déplace les chaises, qui met les tables autrement, de manière que Mohammad puisse être installé  relativement confortablement dans la classe.

Eugène.com : Quels aménagements a-t-il dans le collège pour lui permettre de faire « comme les autres » ?

Florence Faure : On essaie de faire le maximum pour qu’il se sente le plus à l’aise dans l’établissement: il n’y a pas de problème, il peut aller partout hormis en sport bien sûr, mais il accède au self, il peut accéder aux différents cours de l’établissement et il peut accéder à toute les salles, que ce soient les salles de physique, les salles de musique, d’art…

Eugène.com : Comment évolue sa maladie ?

Florence Faure : La myopathie qui atteint malheureusement Mohammad est une maladie qui dégénère lentement, voilà.

Eugène.com : A-t-il un suivi médical ? Quel est-il ?

Florence Faure : Oui, Mohammad a un suivi médical assez lourd : il  se rend régulièrement au H.M.E (hôpital mère enfant) et au C.H.U (centre hospitalier universitaire) de Limoges où  il a subi  plusieurs interventions médicales. et il a également un suivi ici,  entre la kiné et son médecin généraliste.

En conclusion, la vie de Mohammad n’est pas facile et il a beaucoup de courage parce qu’il doit faire beaucoup plus d’efforts que nous pour tout, tout le temps ! Et encore, on n’a pas parlé d’une autre difficulté, car Mohammad est en train d’apprendre notre langue, il est arrivé en France il y a deux ans seulement !

Merci à Florence pour les réponses claires à cette interview et surtout à Mohammad pour son accord !

Articles fait par Doriane, Maxence et Amel

Retour sur l’acteur d’un film culte : Les Choristes

 

Vous connaissez Jean-Baptiste Maunier ? Mais si, souvenez vous, c’est l’acteur principal du film Les Choristes !

Les choristes est à la fois un film musical et une comédie dramatique sorti depuis 16 ans déjà, le 17 mars 2004. Ce film a été réalisé par Christophe Barratier. Le réalisateur a commencé à sillonner la France quelques mois avant le tournage pour trouver son personnage principal, Pierre Morhange, ainsi que sa chorale.  Et il a bien failli ne pas trouver la perle rare !

L’affiche du film Les choristes. Source image : Vega film

 

A seulement 4 mois du tournage, le réalisateur n’avait toujours pas trouvé son personnage principal ni sa chorale. Un peu gênant pour un film musical ! Il finissait par se dire que s’il ne trouvait pas d’acteur qui chantât bien, il doublerait sa voix.

Mais le 22 février 2003, Christophe Barratier, un peu désespéré de trouver ce qu’il cherchait,  décida d’aller voir la chorale de Saint Marc à Lyon, pendant une répétition, pour faire un casting sauvage. (C’est un type de casting utilisé surtout pour les enfants et qui consiste à trouver un futur acteur sans qu’il ne fasse de démarches.)

Et dans cette chorale, Jean-Baptiste Maunier chantait depuis ses dix ans. A 12 ans, sa seule passion restait le chant, il possédait une magnifique voix de soprano. C’est grâce à cette voix qu’il a été repéré pour jouer le personnage principal.   Et en plus, Jean-Baptiste Maunier correspondait à tous les critères que Christophe Barratier recherchait :  il joue bien la comédie, il a une gueule de cinéma et en plus il chante vraiment bien !

Ce film touchant a reçu plusieurs Oscars après avoir eu sept millions d’entrées et il a été tourné en partie au chateau Ravel dans le puy de Dôme. La chanson des Choristes la plus connue est: VOIS SUR TON CHEMIN

Maintenant, Jean-Baptiste Maunier n’est plus un acteur mais il chante et il joue de la guitare.

Sources d’information : Youtube

Ecrit par Doriane

Une rentrée contaminée…

La rentrée testée positive,  et toute la valse des gestes barrières qui vont avec : masques,  gel hydroalcoolique, distanciation sociale… Que de travail !! Elèves comme personnels éducatifs ont eu le devoir d’appliquer ces gestes essentiels au quotidien, enfin…   Essayer !

Les nouvelles règles à respecter. ©Eugène.com

La rentrée 2020, toute une histoire…

Le premier jour s’est bien passé grâce, notamment,  à notre expérience de fin d’année dernière. On était revenus en mai pour quelques semaines, histoire de s’habituer à cette vie particulière.

Quelles règles en plus pour les élèves ?

Déjà, à l’entrée dans le collège,  toutes les personnes  doivent se munir d’ un masque (ou plusieurs pour les personnes restant toute une journée) . A cela s’ajoute un petit jet de gel hydroalcoolique pour avoir les mains propres.

Quant au déroulement de la journée, c’est du même ordre : à chaque entrée dans une salle  et à chaque sortie, gel hydroalcoolique obligatoire. Pour ce qui est de l’utilisation du masque, nous devons le changer lorsque nous allons au self ou si nous venons d’éternuer à l’intérieur.

Pour éternuer, nous devons aller à l’extérieur, au mieux changer de masque par la suite.

Pour se moucher idem, mais contrairement à l’éternuement nous n’avons pas l’ obligation de                                       changer de masque.

C’est à la fois simple et contraignant, mais, tous les adultes le disent : les jeunes s’adaptent vite !

Ecrit par Emma

Bientôt la reprise des interviews… masquées !

Rentrée masquée, mais rentrée quand même, ouf ! L’atelier journal ré-ouvrira ses portes la troisième semaine de septembre, le temps de constituer les troupes !

Une rentrée masquée.©Eugène.com

Le journal scolaire Eugène. com vous informera chaque semaine sur l’actualité du collège mais aussi sur la « grande » actu : les événements importants qui ont lieu en France et dans le monde.  Un bon moyen pour les journalistes d’enrichir leur propre réflexion sur des sujets importants et d’exercer leur regard critique tout en apprenant à citer leurs sources d’information et à rédiger des textes longs et argumentés.

Avis aux amateurs : si vous souhaitez rejoindre l’équipe d’Eugène.com, merci de venir vous présenter au CDI.

Bonne rentrée à tous !

Point sur la situation !

Tout d’abord, j’espère que vous allez bien ainsi que vos proches et que vous avez pu vous goinfrer de chocolat en ce week-end de Pâques ! Il paraît que c’est bon pour le moral ! Dans cet article, on va parler du coronavirus (oui, encore !) mais aussi de l’organisation du collège pendant cette pandémie.

Source de l’image : francetvinfo.fr.

Pour commencer, parlons de la situation dans le Monde !

L’épidémie de coronavirus progresse sur la Planète. Ce lundi 13 avril 2020, 185 pays sont touchés par le virus, plus de 1,8 million de personnes sont contaminées et le bilan est de 114 000 morts. Le pays le plus touché par l’épidémie n’est plus l’Italie, mais les États-Unis, qui recensent plus de 557 000 personnes infectées et 22 109 morts.

L’Europe est toujours l’épicentre de la pandémie avec plus de 74 000 décès, dont 19 899 en Italie et 14 393 en France. L’Espagne est aussi durement touché par le virus et compte 169 496 cas confirmés et 17 489 morts.

Quant à la Chine, la région de Wuhan, ancien épicentre de l’épidémie, sort doucement du confinement. Rappelons que le virus est apparu de Chine au début du mois de janvier et a fait 3 341 décès et 85 160 cas confirmés. Après 2 mois et demi de confinement, les habitants de Wuhan peuvent enfin sortir dans la rue et prendre les transports !

Et en France ?

Aujourd’hui, lundi 13 avril 2020, à 16 heures, la France compte 95 403 cas confirmés, 27 186 personnes guéries du Covid-19 et 14 393 morts. La situation est encore très tendue dans les hôpitaux avec 31 826 personnes hospitalisées en raison du coronavirus et 6 845 cas en réanimation.

Les hôpitaux de certaines régions, telles que l’Île-de-France ou encore le Grand-Est, ont transféré, en hélicoptères, bateaux ou encore, en TGV médicalisés, certains de leurs patients infectées par le coronavirus dans des régions moins touchées comme chez nous, la Nouvelle-Aquitaine, et même en Allemagne.

Rappelons que nous sommes en confinement depuis le mardi 17 mars. Cela va donc faire un mois d’ici les prochains jours. Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a insisté sur le fait qu’il ne faut pas relâcher ses efforts puisque dans le cas contraire, la France pourrait être victime d’une seconde vague de l’épidémie. Par ailleurs, l’État souhaite augmenter les tests liés au Covid-19 à 50 000 par jour, contre environ 30 000 en ce moment.

Vous pouvez trouver sur Internet des patrons afin de réaliser votre propre masque ! Source de l’image : futurascience.fr.

Nous sommes victimes d’une pénurie de masques, mais l’État a commandé à la Chine plusieurs milliards de ces objets très recherchés en ce moment. De nombreuses usines françaises se sont reconverties afin de produire des masques, pour la plupart en tissu, ou des solutions hydroalcooliques. Vous pouvez, d’ailleurs, trouver sur Internet des patrons afin de réaliser votre propre masque. En plus, cela vous occupera !

Le directeur général de la Santé a également précisé lors du point presse quotidien sur la situation en France, que le déconfinement n’était pas d’actualité tant que la pression sur les hôpitaux était aussi importante.

Emmanuel Macron s’est exprimé lundi 13 avril à 20 heures. Il a annoncé que le confinement, initialement terminé le 15 avril, est prolongé jusqu’au 11 mai. Il a également précisé qu’à partir de cette date-là, les collèges et les lycées pourraient rouvrir leurs portes aux élèves au fur et à mesure et que certains secteurs d’activité pourraient eu aussi reprendre. Cependant, suite à cette annonce, de nombreux parents d’élèves s’interrogent car il ne faut pas autoriser les sorties afin d’éviter tout regroupement, mais 30 élèves dans une salle de classe, cela ne dérange pas !

Un petit point sur la situation en Nouvelle-Aquitaine, mais aussi, en Corrèze !

La région Nouvelle-Aquitaine compte, ce dimanche 12 avril, 3 301 cas de coronavirus confirmés. Parmi ces personnes, 832 sont hospitalisées, 257 sont en réanimation et 190 sont décédées. On recense 815 personnes guéries sorties de l’hôpital depuis le début de la pandémie.

En ce qui concerne les EHPAD, 26.4% de ceux de Nouvelle-Aquitaine ont déclaré un ou plusieurs cas possibles ou confirmés de Covid-19. On recense 777 résidents d’EHPAD confirmés ou ayant les symptômes du coronavirus. On compte également 89 personnes sont décédées, dont 56 dans leur établissement et 33 à l’hôpital.

Notre département comptait, le 10 avril, 171 cas de coronavirus et déplorait, le 12 avril, 12 décès.

Par ailleurs, la Nouvelle-Aquitaine a accueilli 41 patients infectés d’Île-de-France, dont au moins deux à l’hôpital de Brive, acheminés par TGV médicalisés.

Le Centre Hospitalier de Brive est prêt pour accueillir de nouveaux patients. Source de l’image : francebleu.fr.

Et au collège, comment cela se passe ?

Suite à l’allocution d’Emmanuel Macron le 12 mars 2020, les établissements scolaires sont restés fermer aux élèves depuis le 16 mars. Donc, depuis un mois maintenant, nous sommes confinés chez nous et travaillons par le biais de Pronote. En effet, nos enseignants nous envoient le travail à faire via cette application. Par ailleurs, une permanence téléphonique a été mise en place au collège. Vous pouvez donc le contacter tous les jours de la semaine, hormis week-end et jours féries (et vacances ?).

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation, a annoncé le jeudi 03 avril, que les épreuves du brevet et du bac ne seraient pas maintenues. De ce fait, l’obtention de notre diplôme est basée sur le contrôle continu, tout en sachant que les notes que nous aurons eu durant le confinement ne seront pas prises en compte.

Maintenant, une question se pose : va-t-on retourner au collège avant le mois de septembre ? Là est la question. Peut-être qu’Emmanuel Macron nous le précisera lors de son allocution ce soir, lundi 13 avril 2020.

Pour finir, restez chez vous ! Il n’y a que ça pour soulager nos soignants et hôpitaux, qui sont au bord de la rupture ! Lavez-vous les mains régulièrement et tenez vous à au moins 1 mètre de distance des autres personnes ! Et surtout, prenez soin de vous !

Sources des informations : Journal Des Femmes, La Montagne, FranceTVInfo et Agence Régionale de la Santé de Nouvelle-Aquitaine.

Article réalisé par Élise.