Mystère au collège résolu… en partie

Disparition mystérieuse au collège d’Objat… La semaine dernière, un individu du collège a mystérieusement disparu. Vol ? Enlèvement ? Meurtre ? Lisez notre article pour avoir plus d’informations !

Le poulailler du collège a perdu un de ses habitants. Photo Eugène.com

Au collège d’Objat, nous n’avons pas que des élèves… Il y a aussi des êtres à deux pattes et… deux ailes.  En effet, nous avons un poulailler dirigé par M. Pallot et Mme Tessier, les CPE. Les internes sont allés au poulailler et ont constaté qu’une poule avait disparu ! Nous avons cherché partout mais nous ne l’avons pas trouvée.

Le lendemain, Tina  et Gwenaëlle ont vu une silhouette derrière le petit hangar mais nous ne savons pas si c’était la poule ! Le mystère a continué.

Mais aujourd’hui,  l’histoire s’achève : Tina nous a informés que la poule était morte. Pour quelle raison ?

Plusieurs hypothèses sont possibles : cela pourrait être un parasite mais les autres poules auraient été touchées. Cela pourrait être un animal qui aurait attaqué notre chère petite poule mais d’autres disparitions auraient été constatées. Cela pourrait être dû à la chaleur et à la déshydratation.  Ou à une grande peur. Nous ne le savons pas. Affaire à suivre.

Ce qui est sûr, c’est que les internes surveillent de près les 4 autres poules restantes, en  s’occupant d’elles du mieux possible. Ils leur donnent à manger et relèvent les oeufs tous les jours.

Article écrit par David

Notre poumon est en feu

Depuis plusieurs semaines, la forêt amazonienne, considérée comme le poumon de la terre, est en feu. Pour quelles raisons ? Que fait-on pour arrêter ces incendies ? Réponses dans cet article.

La forêt amazonienne en feu… Source de l’image : 20minutes.fr.

Depuis début août, la forêt amazonienne est en danger : en effet, des milliers de feux de forêt sont actifs. Chaque été, la plus grande forêt du monde est touchée par des incendies, mais cette année, ils sont particulièrement destructeurs.

On pourrait penser que ces incendies ne sont dus qu’au réchauffement climatique… Eh bien non, ils le sont aussi du fait de la déforestation ! En effet, chaque jour, de nombreux arbres sont abattus par les agriculteurs pour pouvoir avoir plus d’espace dans leur champs. Ils enlèvent les troncs mais ils font brûler le reste, c’est-à-dire, les broussailles, les racines. Sauf que parfois, ils n’arrivent plus à maîtriser le feu et donc, le feu se propage et atteint d’autres arbres.

Cette année, la déforestation a été beaucoup plus importante, notamment au Brésil, qui possède la moitié de la forêt amazonienne. C’est donc pour ces raisons, en plus de la sécheresse, que les incendies se sont multipliés.

Ces incendies inquiètent énormément le monde entier pour plusieurs raisons : d’abord car 34 millions de personnes vivent en Amazonie… C’est donc très dangereux pour eux. Ensuite parce que cette forêt tropicale, qui est la plus grande (elle fait 10 fois la taille de la France !!!), joue un rôle très important pour l’environnement car elle produit une grande partie de notre oxygène. Elle aide également à réduire le réchauffement climatique, en produisant de la vapeur d’eau rafraîchissant l’atmosphère. En plus, elle compte des espèces exceptionnelles.

Pour lutter contre ces incendies dévastateurs, plusieurs milliers de soldats sont mobilisés par le Brésil et la Bolivie, pour aider les pompiers. Leur travail est très difficile car certaines zones de la forêt amazonienne ne sont pas accessibles en camion. C’est pour cela, que des avions sont utilisés.

La protection de cette forêt, une affaire à ne pas prendre à la légère !

Sept des neuf pays qui se partagent la forêt amazonienne, La Colombie, le Pérou, l’Équateur, la Bolivie, le Brésil, le Surinam et le Guyana, ont signé un texte qui prévient des mesures concrètes pour lutter contre les causes de déforestation.

Espérons que cette forêt survive car sans elle, le taux d’oxygène baisserait et nous ne respirerons pas aussi bien…

Sources des informations : 1jour1actu, OuestFrance et L’Express.

Article réalisé par Elise.

Les urgences en colère !

Depuis plusieurs mois maintenant, les urgences sont en grève. Explications.

Les urgences en grève. Source de l’image : rtl.fr.

Avant de vous parler des grèves, il faut savoir de quoi on parle ! Les urgences, c’est un service à l’hôpital qui accueille les patients qui doivent être soignés rapidement et sans avoir pris de rendez-vous. Les urgences sont ouvertes 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 ; en bref, elles ne sont jamais fermées. Selon leur état de santé, les patients sont dirigés vers différents services.

Aux urgences, on attend souvent longtemps, puisqu’on consulte sans rendez-vous… De plus, il est parfois nécessaire de faire des examens complémentaires. Le plus souvent, il ne faut pas compter en sortir en 10 minutes…

Un service qui va mal depuis de longues années

Le personnel hospitalier souffre depuis de nombreuses années : les baisses de moyens financiers et de personnels ont engendré des conditions de travail très difficiles : beaucoup d’heures supplémentaires, des temps de repos de moins en moins respectés, pas assez de personnel soignant pour s’occuper correctement des patients, des locaux vétustes… Le service des urgences est particulièrement touché et les heures d’attente ne cessent d’augmenter pour être vu par un médecin urgentiste. Résultat : des patients mécontents, parfois mal pris en charge, et des soignants épuisés.

Les mesures prises par le gouvernement :  les urgentistes sont partagés

En juin dernier, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a annoncé que 70 millions d’euros seraient débloqués afin de financer les premières mesures de soutien pour le personnel hospitalier. L’objectif pour la ministre était de stopper les grèves avant l’été, qui est une période critique dans ces services. Elle avait également annoncé que 30 000 personnels bénéficieraient, dès le mois de juillet, d’une prime de 100 euros par mois environ, pour reconnaître « les efforts et les risques de chacun ».

Mais, cela ne satisfaisait pas le personnel des urgences. Donc, au mois de septembre, la ministre s’est à nouveau exprimée, et à annoncé d’autres mesures plus fortes, telles que la mise en place du SAS, un service disponible en ligne et par téléphone, qui permettra d’orienter les Français avant que ces derniers ne se soient rendus aux urgences. Elle a également annoncé l’ouverture de 50 maisons médicales de garde en France, 754 millions d’euros qui seront engagés pour les services d’urgences pendant 3 ans.

Sources des informations : 1jour1actu, LeMonde et HuffingTonPost.

Article réalisé par Elise.

Une équipe de surveillants au top !

Nouvelle rentrée, nouvelles têtes. L’équipe des surveillants s’est renouvelée, mais seulement en partie ! Présentation de la nouvelle Team  et  explication, pour les nouveaux élèves, de leur rôle dans le collège.

Mélodie et Albert vous surveillent et vous renseignent. Photo Eugène.com

Parmi les surveillants qui sont partis, il y a François et Katline.  Ceux qui sont restés sont plus nombreux, comme Harmonie, Mélodie, Jason, Adil, Lauryne et Albert. Et les nouvelles têtes sont Léa et Ludovic.

Le job des surveillants, c’est quoi ?

Harmonie nous accueille au Bureau de la Vie Scolaire. Photo Eugène.com

Tous les surveillants travaillent sous la responsabilité des CPE Mme Tessier et M. Pallot. Ils participent à la surveillance des élèves en étude, à la cantine et dans la cour. Mais un surveillant, ça ne fait pas que surveiller.

A l’accueil de la Vie scolaire, on peut s’adresser à Harmonie le lundi et le mardi. En fin de semaine, c’est Mélodie qui nous accueille au bureau pour les absences et les renseignements.

Le mercredi matin, Harmonie accueille les élèves au CDI à la place de Mme Marrou. Elle s’occupe du prêt de livres et aide à trouver des renseignements.

A l’internat, cette année, ce sont Léa et Ludovic qui surveillent les élèves le lundi et le mardi et Jason et Lauryne en fin de semaine. Ils surveillent les études du soir, la cantine, ils évitent les problèmes et les conflits dans les chambres, ils vérifient qu’il y ait une bonne hygiène chez les élèves, et le mercredi après-midi ils proposent des activités comme des jeux de société, du mime, du sport. Parfois ils accompagnent de sorties plus amusantes comme le Trampoline Park ou une journée à la plage d’Arcachon. Mais ça, c’est plutôt  avant les petites vacances ou en fin d’année !

Le soir, ce sont les surveillants qui aident les élèves internes pour faire leurs devoirs et les aider à bien travailler.

Lauryne assure les nuits à l’internat, ici elle est avec votre nouveau journaliste préféré ! Photo Eugène.com

Allons à la rencontre des nouveaux pour apprendre à les connaître :

Ludovic arrive au collège. Photo Eugène.com

Je leur ai demandé pourquoi ils ont décidé d’être surveillants au collège.

Ludovic m’a dit « J’aime travailler avec les élèves et j’aime également la pédagogie ».

De son côté, Léa m’a expliqué qu’elle « avait besoin d’un travail ». Elle m’a aussi affirmé qu’elle aimait « travailler avec les jeunes ». Léa conclut : « C’est un bon collège, sympa, à taille humaine ».

Espérons qu’ils se plairont et que ce sera une très bonne année pour tout le monde !

 

Article écrit par David,

aidé par Elise.

11 septembre 2001 : un événement qui résonne encore dans l’actualité

Il y a 18 ans, le 11 septembre 2001, les États-Unis ont été la cible de plusieurs attaques. Que s’est-il passé ? Pourquoi en parle-t-on encore dans l’actualité d’aujourd’hui ? Réponses dans cet article.

Les tours jumelles en feu lors des attentats. Source de l’image : ouestfrance.fr.

Le 11 septembre 2001, alors qu’il n’est que 8h46, les États-Unis sont touchés par un premier attentat : un avion s’écrase sur l’une des deux tours jumelles du World Trade Center, situées en plein cœur de New York. Mais, quelques minutes plus tard, un deuxième avion se crashe sur la deuxième tour. En même temps, un troisième avion s’abat sur le Pentagone, le ministère de la Défense, à Washington. Un dernier avion, le quatrième, se crashe dans la campagne.

Ce jour-là, le 11 septembre 2001, les États-Unis ont subi quatre attentats, revendiqués par l’organisation islamiste qui était, à l’époque, considérée comme sa principale ennemie, Al-Qaïda. Ces quatre avions ont été détournés par des terroristes. Ces attaques ont fait plus de 3 000 morts et ont généré un traumatisme important dans le monde.

Pourquoi les terroristes ont choisi ces cibles ?

Les auteurs des attentats ont voulu prouver que les États-Unis étaient vulnérables, que malgré leur puissante armée, ils pouvaient être touchés. C’est pour cette raison qu’ils ont attaqué les deux tours jumelles et le Pentagone, ces lieux symbolisant la toute-puissance des États-Unis.

Mais, cela ne s’arrête pas là… Le lendemain des attentats, les États-Unis décident de faire la guerre contre le terrorisme islamiste. Georges Bush, président américain, a donc appelé le monde entier à lutter contre l' »axe du mal », autrement dit contre tous les pays du monde qui mettent en danger la paix des USA. C’est alors que les États-Unis vont s’attaquer à l’Afghanistan et à l’Irak, deux pays qui sont accusés de soutenir le terrorisme islamiste.

18 ans après, pourquoi parle-t-on encore de ces attentats ?

Les tours jumelles détruites. Source de l’image : ladepeche.fr.

18 ans après, on pourrait considérer que c’est un événement ancien, mais au contraire, on le commémore encore pour différentes raisons : c’est l’événement qui a « déclenché » la vague des attentats dans le monde occidental, même s’il y en avait déjà au Moyen-Orient, mais aussi, pour raviver les mémoires car c’est un événement tragique qui a frappé le monde entier.

Mais il y a une deuxième raison : suite à ces attentats et plus précisément suite à la destruction des tours jumelles, de nombreuses personnes sont atteintes de cancers… Ce n’est que plusieurs années plus tard, que ces cancers sont apparus. Le nuage toxique composé de cendres et de débris qui avait plané sur Manhattan pendant de nombreuses semaines après les attentats, serait à l’origine de tous ces cancers et ces maladies graves. Sur le site du journal L’Express, on peut lire que, fin juin 2019, 21 000 personnes étaient atteintes de maladies graves. Soit deux fois plus qu’en juin 2016.

Sources des informations : 1jour1actu, FranceTVInfo, L’Express.

Article réalisé par Élise.

Un été particulièrement touché par les incendies

Cet été, via les médias, vous avez pu apprendre que de nombreux départs de feu ont été recensés… Retour sur un été brûlant.

L’incendie en Charente-Maritime. Source de l’image : francetvinfo.fr.

La période estivale a été propice aux incendies : en effet, en raison de la sécheresse et des deux canicules qui ont touché notre pays, plusieurs milliers d’hectares ont été ravagés par le feu. Que ce soit dans le Nord ou dans le Sud, pas de jaloux, tout le monde a été touché… Plus de 81 départements français étaient placés en situation de sécheresse en juillet, et c’est encore le cas pour beaucoup d’entre-eux. A ce jour, des incendies sont toujours en cours, comme en Charente-Maritime.

Au mois de juillet, dans l’Eure, par exemple, où il a fait plus de 42°C par moments, plus de 800 hectares ont brûlé en l’espace de 12 heures… Environ 400 pompiers s’étaient mobilisés pour éteindre une quinzaine de feu. Une maison a même été détruite. Dans l’Eure-et-Loire, plus de 1 170 hectares de champs sont partis en fumée.

Dans le Sud, plus précisément dans l’Aude, environ 300 personnes ont du être évacuées à cause d’un départ de feu. En Occitanie, deux incendies ont été recensés mais ils étaient de très grande envergure et ont duré plusieurs jours. Ou encore, entre les Landes et la Gironde, deux départements proches de chez nous, 50 hectares ont brûlé…

Plus récemment, au début du mois de septembre, pus de 400 pompiers se sont réunis en Charente-Maritime pour lutter contre un incendie qui a ravagé plus de 200 hectares de forêts.

Espérons que la pluie va bientôt arriver pour réduire ces risques d’incendie et redonner notamment des couleurs à notre belle Corrèze : le « Vert Pays » est aujourd’hui couleur de paille…

Sources des informations : LeParisien, SudOuest et LeParisien.

Article réalisé par Elise.

Intégration des handicapés : ce n’est pas encore ça… Mais au collège c’est pas si mal !

En France, les personnes handicapées ne sont pas totalement intégrées dans la société. Vous trouvez ça normal ?

Résultat de recherche d'images pour "handicap photo"

Source de l’image : onisep.fr.

Le handicap, c’est l’incapacité d’une personne à vivre et à agir dans son environnement en raison d’insuffisances physiques, mentales ou sensorielles comme la vue ou la voix. Ces personnes ont la plupart du temps des difficultés de déplacement, d’expression ou de compréhension.

Le mot « handicap » vient de « hand in cap »,

en anglais, qui signifie « la main dans le chapeau ».

L’APF France Handicap, une association qui vaut le détour…

Il y a peu de temps, j’ai découvert une association nommée APF France Handicap qui se bat pour l’intégration des personnes handicapées dans la société française.

Sur leur site, il est écrit « Le handicap ne s’apprend pas : il est une réalité vécue par des personnes, des parents, des familles et des proches ». Donc, ce n’est pas normal que les personnes handicapées ne soient pas acceptées au même titre que les personnes qui ne présentent pas de handicap.

D’ailleurs, si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don à cette association sur leur site internet.

L’intégration des personnes en situation de handicap, ce n’est pas encore ça…

En France, selon l’INSEE, 2.7 millions de personnes, âgées de 15 à 64 ans, sont reconnues comme présentant un handicap. Ce qui représentait, en 2015, 6.6% de la population française.

Le 18 janvier 2005, un projet de loi a été adopté par les députés, pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Même si les villes font de plus en plus d’aménagements afin de permettre l’accès aux personnes handicapées (rampe, ascenseur,…), beaucoup d’endroits en milieu rural, notamment, ont des progrès à faire. Malheureusement, dans les communes rurales, la mise aux normes pour l’accès aux personnes handicapées est compliquée, par manque de moyens financiers entre autre. De ce fait, elles ont du mal à appliquer la loi.

Si des subventions supplémentaires pouvaient être accordées aux communes, ces dernières auraient plus de facilités pour réaliser les travaux nécessaires.

Le point au collège d’Objat

J’en profite pour faire une petite parenthèse sur le fait que, en France, certains enfants handicapés n’ont pas pu faire leur rentrée, encore une fois par manque de moyens… Mais au collège d’Objat, les enfants qui présentent un handicap ont leur place… D’ailleurs, huit AVS, Assistantes de Vie Scolaire, sont employées pour aider les élèves à surmonter leurs difficultés : dyslexie, dysorthographie, problèmes moteurs. Et le collège est équipé d’un ascenseur et de rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Pour finir, le handicap est encore un sujet tabou… Il ne manque plus qu’à espérer que dans quelques années, les choses auront changé et que les personnes handicapées pourront vivre de la même manière que les personnes ne souffrant d’aucun handicap.

Sources des informations : APF France Handicap, Handicap, Sciences Humaines et ObservationSociété.

Article réalisé par Elise.

Ça y est, nous sommes de retour !!!

Et voilà, la rentrée a sonné… Et c’est la reprise du journal, comme en témoignent les articles ci-dessous !

Les affaires reprennent ! Photo Eugène.com

Nous espérons que vous avez passé de bonnes vacances et que votre rentrée, ou reprise pour les parents, s’est bien passée.

De notre côté, nous nous remettons au travail. Cette année, il y a beaucoup de changement puisque Ambre, Agathe, Émilie, Axel, Romane, Claudia et Solange nous ont quitté pour aller au lycée… Nous espérons d’ailleurs que leur rentrée s’est bien passée et qu’ils viendront nous faire un petit coucou…

Pour les élèves du collège, sachez que vous pouvez vous inscrire au journal auprès de Mme Marrou… Ce sera un plaisir de vous avoir avec nous. En plus, cette année, elle propose un créneau spécial Débutants !

Et, pour finir, on voulait vous remercier, cher lecteur, pour votre temps passé à lire nos articles… D’ailleurs, si vous le souhaitez, n’hésitez pas à nous mettre un petit commentaire, c’est fait pour ça !

L’équipe d’Eugène.com.

La greffe de moelle osseuse, une affaire à ne pas prendre à la rigolade !

Je connais une personne qui a subi une greffe de moelle et j’ai pu mesurer le danger et l’importance de ce type de greffe. J’ai donc décidé de vous en parler.

Source image : chu-bordeaux.fr

La moelle osseuse est un tissu qui se trouve à l’intérieur des os. Il permet la fabrication des cellules du sang : les globules blancs, les globules rouges et les plaquettes.

Attention, il ne faut pas confondre la moelle osseuse et la moelle épinière : la moelle épinière appartient au système nerveux, c’est le relais entre le cerveau et les nerfs.  La moelle épinière se situe uniquement dans l’empilement des vertèbres de la colonne vertébrale.  La moelle osseuse, elle,  se situe à l’intérieur des os donc dans tout le corps,

La greffe de moelle osseuse est la seule solution face à certaines maladies du sang (les leucémies par exemple). Mais pour une greffe, il faut un donneur. C’est alors que les affaires se compliquent… La probabilité d’être compatible entre deux individus pris au hasard est très rare : 1 chance sur 1 million ! Cependant, en théorie, un malade a 1 chance sur 4 d’être compatible avec sa sœur ou son frère. Les greffes de moelle osseuse ont représenté 2 000 opérations en France en 2016.

Mais comment les médecins font-ils pour trouver un donneur compatible avec le malade ?

Il existe un registre, appelé le registre national de l’Agence de la Biomédecine, où toutes les personnes prêtes à faire un don de moelle osseuse sont inscrites. De cette manière, les médecins en charge de l’opération d’un(e) malade peuvent chercher un donneur à tout moment. Les potentiels donneurs sont inscrits au nombre de 263 000 dans le registre.

Etant donné que le nombre de malades et le nombre de maladies sanguines augmentent, il faudrait que le nombre de potentiels donneurs augmente lui aussi.

Si vous souhaitez vous y inscrire, vous pouvez aller sur le site de l’Agence de la Biomédecine.

Sources des informations : Don de Moelle Osseuse, E-Cancer, Ligue contre le Cancer, AlloDocteurs et Le Figaro.

Article réalisé par Élise.

La moelle épinière à la loupe

Après vous avoir parlé de la moelle osseuse dans un précédent article, on va regarder la moelle épinière de plus près. Qu’est-ce que c’est ? Quelle est sa fonction ? Je vais essayer de répondre à la plupart de vos questions…

La moelle épinière. Source image : larousse.fr

La moelle épinière appartient au système nerveux central. Ce dernier est le lieu où les commandes motrices partent vers les muscles. Autrement dit, c’est lui qui contrôle l’ensemble de nos mouvements.

La moelle épinière correspond au prolongement de la boîte crânienne (espace à l’intérieur du crâne, qui contient le cerveau). Elle va jusqu’en bas de la colonne vertébrale, dans laquelle elle est d’ailleurs contenue.

La moelle épinière permet la transmission des informations qui vont du cerveau à notre corps puisqu’elle se charge de la distribution des nerfs entre le cerveau et les différentes parties du corps en descendant le long des vertèbres. Sans elle, on ne pourrait pas marcher, puisque l’information ne pourrait pas parvenir à nos muscles des jambes…

Même si ce n’est un cordon blanc de 1 cm de diamètre et d’environ 50 cm de longueur, il est essentielle à la vie puisque sans elle, on ne pourrait rien faire…

La rupture de la moelle épinière :

Mais, malheureusement, on peut se sectionner la moelle épinière… Dans ce cas, c’est extrêmement grave…

Lors d’une chute d’un toit, d’un accident de voiture, qui est le plus courant, ou encore lors d’un plongeon dans une eau pas assez profonde, on peut devenir paralysé à vie ou au pire, mourir sur le coup…

Selon l’endroit où la moelle épinière est sectionnée, on peut être victime de différentes choses :

  • Tétraplégie : c’est une paralysie des quatre membres (jambes et bras). Dans ce cas, on est en fauteuil roulant et on ne peut pas « bouger ».
  • Paraplégie : c’est la paralysie des deux membres inférieurs, c’est-à-dire les jambes.
  • Mourir sur le coup, si la rupture se fait au niveau de la nuque (au commencement de notre cuir chevelu).

 

Une association nommée APF France handicap, agit pour l’égalité des droits, la citoyenneté, la participation sociale des personnes handicapées et de leur famille. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don à cette association pour les aider à réaliser leur objectif, qui est d’intégrer les personnes handicapées dans la société française.

Sources des informations : PasseportSanté, FuturaSanté et LeFigaroSanté.

Article réalisé par Elise.