Soigne-t-on bien en 2024 ?

En 2024, être en bonne santé, c’est aussi pouvoir bien se faire soigner lorsqu’on est malade. Est-ce le cas ?  Pour le savoir, nous avons interrogé Monsieur Rémi Robert, un infirmier-formateur à l’IFSI,  pour qu’il nous donne sa vision de la santé en France aujourd’hui.

Source de l’image : Linkedin

Eugène.com:Pouvez-vous vous présenter?

Rémi Robert : Je m’appelle Rémi Robert,J’ai eu une carrière en deux temps, j’ai d’abord fait l’armée où j’ai suivi la formation d’infirmier.J’ai exercé quelques temps dans l’armée mais j’ai eu un souci de santé, j’ai donc basculé dans le milieu civil où j’ai travaillé dans un hôpital en tant qu’infirmier. Je suis devenu formateur à l’IFSI en septembre, c’est l’Institut de Formation en Soins Infirmiers qui prépare les étudiants infirmiers à ce métier.

Eugène.com : Combien y -a-t-il de volontaires en 2024 pour devenir infirmiers ?

Rémi Robert : Je n’ai pas les chiffres exacts au niveau national mais c’est une profession très demandée. A l’IFSI de Tulle on a 60/65 étudiants en première année.

Eugène.com : pensez-vous que les infirmiers arrivent à soigner correctement tous leurs patients ?

Rémi Robert : J’espère ! C’est une question compliquée mais il y a un problème de temps et de moyens, les conditions de travail sont compliquées mais les équipes soignantes essaient de faire au mieux car il y a beaucoup de patients… mais ce qui est sûr, c’est qu’ils font de leur mieux.

Eugène.com : Quels sont aujourd’hui les grands objectifs de l’apprentissage du métier d’infirmier?

Rémi Robert : L’un des plus grands objectifs est de former le plus rapidement possible des futurs professionnels et de leur donner le niveau minimal pour qu’ils puissent travailler très vite en autonomie et de manière correcte. Au niveau de la formation, par exemple, les premières années ont réussi à valider la compétence de pouvoir assurer des soins d’hygiène et de confort en autonomie.

Photo de Léana (mallette de l’infirmière)

Eugène.com : Soigne-t-on mieux les gens en 2024 qu’avant ?

Rémi Robert : C’est très compliqué de vous le dire mais ce qui est sûr, c’est que la médecine a fait d’énormes progrès. Au niveau des traitements, on traite mieux les maladies, on a également élargi le champ d’action des infirmiers. Mais en 2024, l’état du système de santé français s’est dégradé et on a des problèmes de moyens pour prendre correctement en charge les patients.

Eugène.com : Quels sont les défis pour les hôpitaux au XXI e siècle?

Rémi Robert : Je dirais qu’il  y en a plusieurs. On doit s’adapter en terme de management aux nouvelles équipes qui vont rentrer, car il y a des chocs générationnels, les jeunes ont un autre regard. Il faut aussi qu’on soit plus efficient, c’est-à dire que l’on soit toujours aussi efficace, voire plus, mais en réduisant les dépenses de soins. Un des grands défis également sera d’axer davantage sur la prévention plutôt que sur le curatif, car la prévention coûte moins cher ; en réduisant les soins curatifs, on pourra davantage investir dans la prévention.

Eugène.com : Merci beaucoup de nous avoir répondu!

En conclusion, nous constatons qu’on peut mieux soigner, qu’on a de très bons infirmiers mais que ce sont les hôpitaux qui ne sont pas en bonne santé.

Interview d’Élodie et Agathe

Comment les médias traitent le réchauffement climatique ?

D’après le dernier rapport du GIEC, un organe scientifique reconnu pour son sérieux,  il est très important de prendre en compte le réchauffement climatique  car il risque de mettre en péril la vie des Hommes sur Terre dans les années qui viennent.  Comment les médias traitent ce sujet ? Nous avons profité de la venue de France 3 dans notre collège aujourd’hui (ils faisaient un reportage sur le self, l’aubaine !) pour leur demander comment ils abordent ce sujet.

Photo prise par Léana, notre illustratrice du jour

Nous sommes informés du réchauffement climatique par les médias. Ils ne traitent pas tous ce problème de la même façon.

Certains médias sont spécialisés dans la lutte pour l’écologie comme « Reporterre, le média de la terre » ou encore « Vert éco ».

D’autres médias  non spécialisés sur ce sujet comme les chaînes d’information en continu CNews ou BFM tv ne traitent pas toujours ce sujet suffisamment ou avec les bons interlocuteurs.

D’après Télérama n° 3867 qui consacrait un dossier sur ce sujet, CNews n’inviterait que des invités de droite voire d’extrême droite et en grande partie masculins.

Les journalistes d’Arrêt sur image, quant à eux, accusent CNews d’avoir consacré plus d’heures d’antennes au transfert de Messi qu’au réchauffement climatique !

Comment abordent-ils le sujet… quand il est abordé ?

Ces chaînes en continu ne traiteraient donc que très peu le sujet. Libération les accuse de confondre volontairement la météo et le réchauffement climatique. Un des présentateurs de CNews à jugé que comme il avait fait -30 en Suède la situation n’était pas si grave que ça. Et que les alertes contre le réchauffement climatique étaient trop exagérées selon lui.

Mais les chaînes telles que CNews ou BFMtv ne sont pas les seules à avoir ce genre de discours , plusieurs députés Rn ont aussi tenu ce discours.

Un reproche qui peut être fait à  CNews est une forme de désinformation :  cette chaîne n’affiche pas clairement les médias d’origine de ses intervenants. Les téléspectateurs ne peuvent donc pas savoir s’il s’agit toujours du même point de vue ou s’ils sont diversifiés

Aujourd’hui, 21 mars, une équipe de France 3 vient dans notre collège pour réaliser un reportage sur le self. Nous en avons profité pour les interroger sur la manière dont ils abordent le sujet du réchauffement climatique.

Sources : Arrêt sur images/Libération/ Télérama papier numéro 3867/ Libération\,

Et interview des journalistes de France 3 venus aujourd’hui 21 mars dans notre collège

Article de Clémentine

L’intelligence artificielle augmente-t-elle le risque de Fake news ?

L’intelligence artificielle est arrivée dans nos vies très récemment. Son pouvoir est immense ! Certains disent que c’est génial. Mais est-ce que ce n’est pas un peu dangereux quand même ? Surtout pour la production de l’information ?

Petit rappel : c’est quoi une IA ?

L’intelligence artificielle est un robot qui imite l’intelligence humaine. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains.

Que peut faire l’IA et quels sont les dangers ?

L’intelligence artificielle peut créer des textes et reproduire des voix à partir d’extraits de vidéo ou d’audio, elle peut aussi faire de fausses vidéos et de fausses photos de personnes existantes, compliquant encore plus le combat contre les « fausses nouvelles ».

Source de l'image : Marie France

Le pape en doudoune de rappeur : vrai ou faux ? Source image : Marie france

En récupérant et en créant des données, l’IA est donc capable de créer des textes entiers qui semblent écrits par des gens. Mais les possibilités ne s’arrêtent pas là.  Par exemple,  Midjourney (qui est un laboratoire de recherche) ou Dall-E sont des programmeurs d’IA permettant de créer une image sur une phrase que vous tapez sur votre clavier. Le risque de Fake news ne fait qu’augmenter au fur et à mesure que le développement des intelligences artificielles grandit.

Comment lutter contre les Fake news ?

Plus que jamais, il faut scruter l’information et essayer de démêler le vrai du faux ! Il existe un métier spécialisé dans la chasse  aux Fake News : fact-checkeur !

Leur travail est de vérifier les fausses informations qui circulent sur le Net.  Ils enquêtent pour donner des faits sur ces « Fakes News » pour que les gens puissent se créer leur propre opinion.

Ils s’occupent en priorité  des sujets liés à la santé car ça peut être un danger immédiat. Mais ils enquêtent aussi sur la politique, les guerres , et tout le reste de l’actu. Pour leurs équipements, ils ont : un logiciel qui les aide à vérifier la fiabilité des vidéos qui circulent sur les réseaux.

Pour les images, ils emploient des méthodes simples comme l’image inversée : clic droit sur la photo, puis d’aller sur « rechercher l’image avec Google » ; cela permet de voir si l’image à déjà été en ligne, quand et dans quel contexte.

Au final ces personnes luttent contre les Fakes news autant qu’il le peuvent pour la sécurité de tous et il ont aussi des IA qui les aident.

Pour ça, le Centre de recherche sur l’informatique en Allemagne a lancé le projet DeFaktS en coopération avec le ministère de l’Éducation et de la Recherche.

Comme quoi, les IA sont à la fois un danger et un outil pour l’information.

Sources utilisées pour mon article :

Les échos / La tribune / Le Figaro / Afis / Franceinfo / Magazine Le monde des ados n° 536 du 13 mars 2024

Article d’Ethan

Droit du sol, droit du sang : Mayotte au cœur du débat !

Comme vous le savez surement Mayotte a été au centre de l’actualité récemment, mais avez-vous compris pourquoi ? On revient avec vous sur la manière dont on acquiert la nationalité française et pourquoi cela a créé un débat au sujet de Mayotte.

Où se situe Mayotte ?

Mayotte est un petit archipel de l’océan indien situé à l’est de l’Afrique et au nord de Madagascar. Mayotte est un département d’Outre-mer français depuis 2011. Sa capitale est Mamoudzou.

Souce : Le club des voyages

 

Comment devient-on français ?

Pour devenir citoyen français dans tous les lieux appartenant à la République Française , c’est-à-dire : la métropole ; les Territoires d’Outre Mer ; les Départements d’Outre Mer, il existe deux processus de naturalisation :

  • Le droit du sang : Cela veut dire que l’enfant obtient en naissant la nationalité d’un de ses parents. Autrement dit, si l’un de ses parents est français, il obtient automatiquement la nationalité française.
  • Le droit du sol :  Cela veut dire que tout enfant né sur le territoire français peut accéder à la nationalité française au bout de 4 ans, quelle que soit la nationalité de ses parents.

 

Pourquoi parle-t-on de Mayotte sur ce point ?

Ce département français est confronté à l’augmentation du chômage et de la pauvreté. Le ressenti des Mahorais (c’est-à-dire les habitants de Mayotte) est que l’immigration clandestine, qui est forte à Mayotte, augmenterait ces deux problèmes (chômage et pauvreté) . Bien entendu cela est bien plus complexe. Néanmoins, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour apaiser la population, a avancé une hypothèse d’une révision du droit du sol dans le cas de Mayotte : dans ce département d’Outre Mer, il a suggéré que seul le droit du sang s’applique.

Source du graphique : INSEE

Si cette remise en cause du droit du sol était sérieusement prise en compte, il faudrait passer par une modification de la Constitution : en effet le principe de l’indivisibilité du territoire suppose que les lois soient les mêmes en métropole que dans les territoires d’Outre Mer : autrement dit, si on supprimait le droit du sol à Mayotte, il faudrait le faire aussi en métropole.

D’après un article du Monde, cette possibilité n’a pas échappé aux partis d’extrêmes droite qui y semblent très favorables. Car ils préfèrent ne pas laisser la possibilité à des migrants d’accéder à la nationalité française.

Sources : l’encyclopédie Universalis /Le club des voyages / Le Monde /Le monde /L’Insee

Article de Clémentine

Entre étal et éventaire, le client se raréfie au marché d’Objat

Nous avons remarqué, en nous promenant entre les étals de notre joli marché dominical d’Objat, qu’il y a de moins en moins de personnes qui viennent sur le marché, exposants comme promeneurs, et les personnes qui restent fidèles à la tradition du marché  sont plutôt âgées. On a essayé de comprendre pourquoi.

Source : compte Facebook du marché d’Objat : le marché en hiver

 

Le marché d’Objat est en perte de vitesse, c’est très net. En effet, en nous promenant entre les étals un dimanche matin hivernal,  nous avons constaté que de moins en moins de personnes consacrent du temps pour aller au marché.

Les personnes âgées restent néanmoins fidèles à cette activité.

Nous avons aussi remarqué qu’en été, il y a beaucoup plus de personnes qui viennent sur le marché : ce sont en fait les touristes.

En effet aller au marché pour beaucoup de personnes est devenu synonyme de prendre son temps.

 

Ce qu’en disent les études

Premièrement, c’est une tendance générale :  la fréquentation des marchés baisse fortement et notamment en semaine. En clair les marchés ont perdu 60% de leur clientèle ces dernières années.

Deuxièmement : le vieillissement de la clientèle. Selon une étude de l’INSEE près d’un client sur deux a plus de 60 ans et seulement 4% de la clientèle a moins de 30 ans.  Cette étude démontre aussi que les habitants de l’agglomération parisienne vont plus volontiers faire leurs courses sur les marchés que ceux des villes moyennes.

sources:https://objat.stationverte.com/
Le marché d’Objat en été

Les raisons de cette lassitude

On peut avancer plusieurs raisons :

Sur le temps long : Il y a encore 50 ans,  les dépenses alimentaires représentaient une part importante du budget des familles, et chacun consacrait beaucoup de temps à acheter de quoi manger. Aujourd’hui ces dépenses représentent moins de 20 % .  Les loisirs ont pris une place importante et les gens préfèrent consacrer du temps à des activités de loisirs, et faire les courses en une seule fois au supermarché, où on peut tout acheter, viande, poisson, fruits, légumes et épicerie.

Sur les dernières années : D’après le journal du Monde, on peut dire que la baisse récente de fréquentation des marchés serait due à l’inflation et à la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Même si les produits au marché restent compétitifs, cela  a un coût de remplir son panier de produits frais.

3 bonnes raisons de revenir au marché

Et pourtant aller au marché est une véritable source de bien-être ! En effet il est riche en échanges et permet de consolider les liens sociaux ! On discute facilement au marché, on prend son temps.

C’est aussi une alternative au temps passé sur les écrans. Le fléau de notre époque ! Même les adultes passent trop de temps sur leur téléphone.

C’est également un bon moyen de découvrir des fruits et légumes de saison et les producteur locaux : au marché, on apprend à savoir que les tomates ne poussent pas en hiver, car il n’y en a pas  sur les étals.  On peut manger sain, bio et local, donc contribuer à sa santé et à la santé de la planète !

 

Sources :Résidentiel / FCGA / la finance pour tous / Le Monde

Article de Lola et Elisa

Installer un commerce en milieu rural, un challenge à relever !

Quand on vit à la campagne, il n’y a pas toujours beaucoup de commerces de proximité ; pourtant certains réussissent le pari de s’installer en milieu rural.  En ce début du mois de février, je suis allée interroger Sophie Bornes, la gérante des « Cafés de Sophie », un salon de thé implanté sur Objat depuis 2012.

Les cafés de Sophie. Photo eugène.com

 

Pour ceux qui ne connaissent pas, Les Cafés De Sophie, c’est un lieu très agréable où on peut venir passer un moment en famille ou entre amis autour d’un verre non alcoolisé. Sophie ne vend pas que du café et du thé, elle vend aussi des produits divers comme de la vaisselle, de la déco, des produits locaux et aussi des chocolats et des bonbons. Ecoutez mon interview pour en savoir plus !

 

Photo Eugène.com

Interview et photos de Clémentine

Voyage en Allemagne : Pâtisserie, boules de neige, panne de bus et compagnie

Du 3 au 10 décembre 2023, les 5e et 4e germanistes du collège d’ Objat et d’Allassac sont partis ensemble en Allemagne, avec M. Meyer comme grand chef. En bons journalistes, nous nous sommes rendus sur place en reportage ! Et bien on a vécu de grands moments, c’est moi qui vous le dis  !

Photo de M. Meyer

Voici les grands moments de ce séjour plein d’énigmes, de mystères et de charme :

– L’arrivée à Mödlareuth quand nous sommes tombés sur 15 centimètres de neige ! Une grande bataille de neige a alors démarré, malheureusement  une élève a laissé échapper son téléphone là-bas et ne l’a pas retrouvé.  Un mystère.

Nous avons ensuite vu une présentation du mur qui a séparé l’Allemagne de l’Est de l’Allemagne de l’Ouest au 20ème siècle. Cette présentation était très intéressante et pourtant une élève s’est endormie pendant la présentation.  A fouiller.

Nous sommes partis en vadrouille dans le collège le mercredi matin pour un rallye photo avec nos correspondants. Quand tout le monde a eu fini ses photos nous avons eu la chance de croiser Saint-Nicolas qui nous a offert des chocolats. Un miracle, tout simplement.

Nous sommes allés au musée du patrimoine d’ Erlangen le jeudi où nous avons découvert les anciens métiers des artisans, ensuite nous avons pu refaire le plan de la ville. Nous nous sommes déguisés en rois, reines, et paysans. Un vrai spectacle comique. Voyez la photo.

Nous sommes allés au musée du futur le vendredi : M. Meyer qui ne connaissait pas le musée avait prévu un guide. Malheureusement le guide n’était pas disponible, nous avons donc été obligés de continuer la visite seuls au grand bonheur de M. Meyer !!! Puis nous sommes allés au marché de Noël de Nuremberg et pour notre plus grand bonheur nous avons eu quartier libre dans ce magnifique marché. Après, une dame nous a fait découvrir Nuremberg sous une pluie… drue ! Hélas le car était en retard nous avons du attendre un quart d’heure sous la grêle. Un plaisir…

Chacun a pu faire des activités en famille avec son correspondant, comme le marché de Noël d’ Erlangen , le  parc aquatique, le zoo, le musée, l’aquarium  ou encore le parc des trampolines. Et surtout, une après-midi pâtisserie chez une correspondante où presque tout le monde est allé. Un régal !

Dernier grand moment, le voyage retour : nous avons pris le car le dimanche pendant 3 heures jusqu’à une aire d’autoroute. Jusque là tout allait bien… Malheureusement, le car a fait des siennes et n’a pas redémarré… Le chauffeur a appelé la compagnie de bus pour qu’ils fassent démarrer un car du dépôt ( qui était situé à quatre heures de route ! ) puis il a appelé une dépanneuse. Nous avons donc mangé sur l’aire d’autoroute puis nous avons attendu la dépanneuse. Nous sommes arrivés avec 6 heures de retard, vers 4 h du matin. Une broutille.

On n’est pas si différent

Ce voyage a surtout été organisé pour nous faire découvrir la culture allemande avec la classe mais aussi avec nos correspondants.

On s’est rendu compte que la vie en Allemagne ressemble beaucoup à la vie en France, par contre le rythme scolaire est très différent (l’école finit à 13h 45 tous les jours) et on peut manger en classe !!! Et les enfants sont plus autonomes qu’en France, ils vont seuls à l’école dès la maternelle, se promènent seuls dès 7-8 ans en ville. On s’est dit que les parents français étaient un peu stressés. Ou alors que les parents allemands étaient un peu inconscients. A débattre.

On est revenu entier, en forme et avec un petit truc en plus. Les voyages forment la jeunesse, et ça n’a pas de prix.

Article de Clémentine en reportage sur le terrain.

Un uniforme en 2024 ?

Vous vous souvenez ? On a fait un sondage sur l’uniforme à la rentrée. Et bien, ce n’est plus une simple rumeur ! Gabriel  Attal, l’ancien ministre de l’Education nationale (il vient d’être nommé premier ministre) a annoncé pour 2024 qu’il y aura un uniforme scolaire dans certaines communes. Cette expérimentation sera mise en place dès le printemps  ou la rentrée de septembre 2024.

source: Les Eclaireuses

Est-ce un vrai projet ?

C’est une expérimentation, c’est-à-dire une sorte de test pour savoir si ce serait utile à grande échelle. Le ministre a expliqué que ça l’intéressait de voir si ça changerait des choses au niveau du climat scolaire, du niveau des élèves, sur l’autorité à l’école, sur le harcèlement scolaire ou encore sur les questions de laïcité.

Ce test devrait durer deux ans complets avant de faire un bilan.

Quelles communes vont faire ce test ?

Là, c’est plus flou ! On sait juste que les villes de Tourcoing, Reims, Nice, et Perpignan, les départements de l’Allier et des Alpes-Maritimes et la région Auvergne-Rhône-Alpes ont accepté cette expérimentation. On sait aussi que le nombre d’établissements testeurs est limité, puisque la mesure sera en partie financée par l’État.

Qui payera cet uniforme ?

Il serait financé par l’état ainsi que par les collectivités qui auront accepté cette expérimentation. Le coût par élève serait de 200 €.

Quelle sera la tenue règlementaire ?

D’après nos informations, chaque élève recevrait un kit de base, contenant cinq polos, deux pulls et deux pantalons. Mais certaines collectivités choisiront peut-être seulement une partie de ce kit pour faire baisser le coût.

Voilà, vous savez tout, donc si monsieur Pouzet et la mairie d’Objat  donnaient leur accord, nous risquerions de porter l’uniforme a la rentrée de septembre !  Même si vous, vous êtes massivement CONTRE, comme l’avait montré notre sondage !

Sources : TF1 INFO / etudiant / France bleu

Article de Perle et Lana

Professeur remplaçant : nomade et adaptable

Notre professeur de français M. Lahorgue-Poulot est en arrêt maladie pour quelques temps. (Nous lui souhaitons d’ailleurs bon courage et nous pensons à lui). Il est remplacé par Madame Fredon. Nous aimerions savoir comment se passe le remplacement  du côté des professeurs quand l’année a déjà commencé et nous sommes allés poser quelques questions à Mme Fredon.

Mme Fredon répond à nos questions. Photo Eugène.com

Interview d’Eloise et Lilian

La vie de jeune prof : M. Lacombe raconte son parcours

Cette année  nous avons un nouveau professeur, M. Lacombe. Nous l’avons interviewé et  lui avons posé des questions sur son parcours de professeur d’EPS. Il nous a dit comment devenir professeur d’EPS et nous a raconté ses expériences nouvelles avec les  élèves.

 

M. Lacombe. ©Eugène.com

Interview de Nellya