Un concert dionysiaque !

Vendredi 31 mai, la chorale du collège d’Objat a participé à un grand concert avec un chœur de 1400 enfants et le groupe Dionysos au Zénith de Limoges. Retour sur cet événement hors normes !

source image : francetv

Durant l’année, les nombreux collèges participants ont appris un répertoire de 12 musiques, dont la plupart étaient des chansons du groupe Dionysos, mais aussi de Cali (Giuseppe et Maria). Une répétition avec les collèges de Corrèze avait eu lieu au gymnase du collège Rollinat et la répétition générale s’est faite au Zénith le 31 mai après-midi.

Le concert a eu lieu le vendredi soir devant 4000 personnes.

Les chansons qui ont été interprétés sont les suivantes : Wet, I Love You, Mc Enroe’s Poetry, Coccinelle, Giant Jack, La métamorphose de Mister Chat, Song for Jedi, Paris brille-t-il ?

Pour mettre de l’effet au spectacle, les enfants devaient faire des mouvements , ils avaient aussi des lampes et des feuilles rouges.

J’ai relevé le témoignage de plusieurs jeunes choristes qui ont eu le courage de participer à ce grand projet :

Léana m’a dit : « Moi , je trouve que ça a été une très bonne expérience , je ne suis pas prête d’oublier ce moment, le fait que l’on ait été énormément d’enfants à participer à ce projet à rendu la chose magique ! »

Juliette , quant à elle, a dit : « C’était un super projet que j’ai adoré , je suis vraiment contente d’y avoir participé. »

De sont coté , Charline pense que : « ce concert était très impressionnant et gigantesque, j’ai adoré , ce moment était inoubliable. »

Élise dit : »J’ai travaillé toute l’année sur ce projet et mes efforts ont été récompensés car j’ai passé un merveilleux moment , c’était génial. »

Élodie. aillé

Sources : France 3

Animaleries : quelle vie pour les animaux ?

Peut être avez-vous ou souhaitez-vous acquérir un animal ? Dans ces cas-là, la question de prendre votre nouveau compagnon en animalerie s’est forcément posée. Je me suis rendue à Villa Verde, à Brive, qui possède un beau rayon d’animaux de compagnie, pour vous en dire plus sur leurs conditions de vie. Cet article propose une interview d’une vendeuse en animalerie mais aussi des informations pour nuancer ses propos et peut-être votre jugement.

Source image : jardiland

Des animaux bien traités selon une vendeuse de Villa Verde

Je suis d’abord allée poser mes questions à l’équipe de l’animalerie de Villa Verde. La personne que j’ai interrogé n’a pas souhaité donner son nom, nous l’appellerons Anna. Selon elle, tout va bien pour les animaux en animalerie.

Eugène.com : Quels types d’animaux proposez-vous ?

Anna : Nous avons une grande variété d’animaux : des poissons, des lapins, des hamsters, des rats, des octodons, des cochons d’Inde, des poules,des oiseaux (perruches,colombes,…), des gerbilles.

Eugène.com : D’où viennent les animaux ?

Anna : Les lapins, les hamsters, les octodons, les oiseaux et les poules viennent de Nancy et les poissons de Paris. Aucun prélèvement n’est fait dans la nature et tous les animaux viennent d’élevages français certifiés.

Eugène.com: Quel type de nourriture leur donnez-vous ?

Anna : Les rongeurs ont des mélanges de graines et les oiseaux et les poissons des mélanges adaptés. Les oiseaux et les rongeurs ont des fruits 2 à 3 fois par semaine.

Eugène.com: Avez-vous des moments de contact avec eux ?

Anna : Nous essayons d’avoir des moments de contact chaque jour avec les lapins mais ce n’est pas facile car c’est compliqué dans le milieu du commerce de trouver du temps !

Eugène.com: Que se passe t’il quand l’animalerie est fermée ?

Anna : L’animalerie est toujours ouverte sauf le jour de Noël et le jour de l’An.

Eugène.com : Combien d’animaux mettez-vous par cage ?

Anna :Nous mettons jusqu’à 6 lapins par cage, les hamsters sont au maximum 10 par cage et nous pouvons mettre jusqu’à 300 néons par aquarium.

Eugène.com : A partir de quel âge les animaux arrivent ils à l’animalerie?

Anna :Ils arrivent quand ils sont sevrés.

Eugène.com: Que se passe t’il pour les animaux invendus ?

Anna : Les animaux qui ne sont pas vendus restent en animalerie jusqu’à leur mort et il n’y a aucune euthanasie.

Eugène.com: Les animaux malades sont ils soignés ?

Anna : Oui car il a un suivi vétérinaire à l’animalerie.

Eugène.com: Et bien merci de nous avoir renseignés sur le sort des animaux en animalerie !

Des animaux si bien considérés ?

Cette interview est plutôt rassurante, cependant on peut nuancer notre point de vue à l’aide de quelques observations.

Les animaux seraient bien traités dans les animaleries. Mais sont-ils bien considérés ? On peut se poser la question de savoir s’ils ne sont pas considérés comme des objets. Par exemple le mot « lot »revient pour la vente des rats dont le prix et parfois moins cher qu’un simple jouet en plastique. On peut également se demander si des animaux, qui sont des êtres vivants, doivent être exposés comme de vulgaires objets, avec un prix de vente.

Omlet

Concernant le suivi de soins, on peut aussi se demander si le passage du vétérinaire est fréquent car ayant un cochon d’Inde je sais que le coût d’une simple visite de routine s’élève à 20 euros et devient beaucoup plus cher quand l’animal nécessite d’avoir des médicaments.

Concernant les conditions de vie en cage, si le nombre d’octodons par cage m’a semblé correct, le nombre de poules en revanche m’a semblé excessif car elles étaient 17 pour une enclos réduit.

Bref, choisir un animal de compagnie nécessite aussi de réfléchir à tout cela : ce sont plein de questions que vous devez vous poser avant de choisir le lieu d’adoption de votre nouveau compagnon.

petit compagnon

Article de Clémentine

Un art contesté mais surtout contestataire

Peut être avez vous déjà entendu parler de Banksy, Inkie ou encore de Jody ou Andy Council ? Si ces noms vous sont étrangers, ce sont des Street artistes ayant tous « graffé » dans la ville de Bristol. Je suis allée en reportage sur place pour vous !

Pour mieux connaître le street art et en particulier le graff, je me suis rendue à Bristol, la capitale du street art. J’ai assisté à une visite guidée dans la ville qui m’a permis de tout savoir sur ce courant artistique.

Bristol. Photo personnelle de Clémentine

Qu’est-ce que le Street Art ?

Le Street Art est un mouvement artistique et aussi un moyen d’expression qui consiste à peindre dans la rue de façon interdite sur les murs. Il existe différents techniques comme le pochoir ou encore le spray paint, leur point commun est de s’appuieer sur le paysage urbain.

Bristol étant considéré comme la ville du street art, c’est aussi le berceau de nombreux graffeurs. Un quartier de Bristol est particulièrement marqué par le street art, il s’agit de Stockes Croft, un quartier rempli de graffs et notamment plusieurs du célèbre Banksy et plein d’autres graffeurs.

Bristol. Photo personnelle de Clémentine.

Un art célèbre qui reste illégal

Cette culture du graff est très contradictoire à Bristol : il faut savoir que, même si Bristol est considérée comme la ville du graff, le Street art y est fermement interdit et est puni par des années de prison ou/et de grosses amendes ! Plusieurs graffeurs se sont d’ailleurs révoltés contre la mairie de Bristol car elle protège les graffs faits par Banksy mais punit et efface le travail des autres graffeurs qui sont parfois aussi beaux voire plus beaux que ceux du célèbre artiste.

Cependant chaque année, la mairie de Bristol prête des murs pour que de jeunes artistes puissent être reconnus. D’ailleurs certains artistes comme Banksy ou Inkie graffent dans le monde entier et sont mondialement reconnus.

Bristol. Photo personnelle de Clémentine

Mon guide dans Bristol : le célèbre John Nation

Pour mon reportage, j’ai eu la chance d’être guidé par un grand nom de l’histoire du graff : John Nation. Le Street Art n’est pas originaire de Bristol et ne serait pas arrivé à Bristol sans que quelqu’un apprenne aux jeunes à graffer. Les jeunes ont donc eu besoin « d’éducateurs » comme John Nation. C’est lui qui a formé Banksy et Inky au Street Art. Maintenant guide pour les touristes, il anime le « Street Art tour » de Bristol. Pendant la visite guidée qu’il anime, il fait découvrir la ville des quartiers des plus touristiques au petites ruelles les plus cachées. Lors de cette visite guidée, il nous a expliqué qu’il faisait le lien entre tous les graffeurs de Bristol ( il connait l’identité de Banksy mais ne l’a jamais révélée). Cela lui a même coûté plusieurs passages au poste de police. Sa maison a même été surveillée et perquisitionnée !!

John Nation, un guide incroyable ! Source : Bristol Archive Records

Qui est Banksy l’icône de Street Art ?

Banksy est un grapheur qui a débuté à Bristol et qui maintenant graphe un peu partout dans le monde. Son identité est secrète et n’a toujours pas été révélée. Actif depuis 1990, il n’est par revenu graffer à Bristol depuis 2009. Ses graffs ont une teneur politique remettant en cause l’ordre établi lorsqu’il lui semble injuste. Par exemple, le mild mild west qui représente un ours en peluche qui tient un cocktail Molotov s’apprêtant à le jeter sur trois policiers anti-émeutes. Ce graff représente la violence des policiers face à la non-violence des habitants de Bristol. Ses graffs sont souvent anti-guerre, anti-capitalistes et contre la bien pensance des classes dominantes. Banksy est l’un des artistes le plus recherchés et protégés par la communauté des grapheurs. Lors de la visite guidée, j’ai posé la question à John Nation pour connaître son identité mais il n’a pas voulu me répondre ! Il m’a dit que, bien qu’ayant travaillé avec Banksy plus jeune, il ne révélerait jamais son identité ! Banksy souhaite garder l’anonymat car il estime que les œuvres parlent par elles- mêmes et que connaître son identité détournerait leur message.

Source : Le JDD

La jeune fille à la perle est une œuvre de Banksy inspirée de la jeune fille à la perle de Vermeer. Ici la perle est représentée par un bouton d’alarme à incendie.

En conclusion le Street Art est un art illégal mai l’art doit il être réduit aux œuvres des grands maîtres d’autrefois que l’on trouve dans les musées ? Le street art est un moyen d’expression qui vient bousculer nos certitudes et remettre en cause notre vision du monde. N’est-ce pas ça, le rôle de l’art ?

Sources : Le Robert/ Banksy explained / Banksy blog / Wikipédia

Article de Clémentine

Eugène.com en vidéo : gagner ou participer, telle est la question

Dans notre journal, alors que nous attendons les JO de Paris avec impatience, nous posons la question de la performance ou de la simple participation en sport.

 

 

Se former aux métiers du sport en respectant des valeurs

Le sport incite-t-il à la compétition ou à la coopération ? L’essentiel est-il de participer ou de gagner ? Nous sommes allés interviewer Béatrice Ferry la directrice du STAPS de Brive, pour savoir si cette formation suit les principes de Pierre de Coubertin !

Photo de Léana, notre photographe du jour

Podcast de Lilan, Mathys et Ethan

Journalistes de guerre : des héros invisibles

Dans le monde il y a plein de guerres : en ce moment deux guerres occupent l’actualité en particulier,  Ukraine/Russie, et Israël/Hamas…. On suit l’actualité grâce à des journalistes directement sur place. Ces journalistes prennent de gros risques pour récolter des informations pour informer le monde.

Journaliste de guerre, un métier dangereux. Dessin réalisé par Léana, notre journaliste dessinatrice.

Est-il dangereux d’être journaliste de guerre ?

En temps de guerre les journalistes risquent souvent leur vie. Ils peuvent être pris pour des traitres ou des espions, ils peuvent donc être pris en otage, torturés ou pire… ÊTRE TUES !!  Même si tuer un journaliste de guerre ou le blesser  grièvement est un crime de guerre. De nombreux journalistes sont morts pour donner des informations à leur population toute en exerçant leur métier.  Par exemple: Patrick Bourrat était journaliste de guerre français, il est mort en 2002 dans l’exercice de son métier de grand reporter pour TF1, lors d’un reportage sur les manœuvres de l’armée américaine au Koweit, renversé par un char.

Entre 2003 et 2022 il y a eu 1668 journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Il y a eu un pic en 2012 et 2013 à cause de la guerre au Mali puis en 2006 et 2007 en raison du conflit israélo/libanais.

Pourquoi les journalistes doivent-ils aller dans les pays en guerre?

Ils se rendent dans des pays en guerre pour voir se qu’il s’y passe et comprendre les intérêts des différents camps. Mais surtout pour faire part de ce qu’ils y ont vu et le montrer au monde.

Sont-ils bien signalés comme journalistes et pas comme soldats pour éviter les balles ?

Ces journalistes portent un casque, des caméras, un téléphone (pour appeler leur supérieur ou pour organiser leur fuite en dehors du pays en cas d’urgence) et un gilet pare-balle avec écrit  « PRESS » au dos, le gilet pèse entre 15 et 20 kg.  Mais cela ne suffit pas toujours a les maintenir en vie !

Quels études pour devenir journaliste de guerre ?

Si malgré cette description dangereuse du métier, vous souhaitez devenir reporter au  front, il faut suivre une formation Bac+3 à Bac+5 dans une école de  journalisme, mais surtout être courageux, aventureux et audacieux.

Toutes nos sources :

wikipedia conflit israélo libanais / wikipedia guerre mali / wikipedia / un jour une question / francebleu / TF1 info / Parliamentary Assembly of the Council of Europe /  iscpa / magazine phosphore n°550 du 15 mars 2023

Article de Lilian et Agathe

Soigne-t-on bien en 2024 ?

En 2024, être en bonne santé, c’est aussi pouvoir bien se faire soigner lorsqu’on est malade. Est-ce le cas ?  Pour le savoir, nous avons interrogé Monsieur Rémi Robert, un infirmier-formateur à l’IFSI,  pour qu’il nous donne sa vision de la santé en France aujourd’hui.

Source de l’image : Linkedin

Eugène.com:Pouvez-vous vous présenter?

Rémi Robert : Je m’appelle Rémi Robert,J’ai eu une carrière en deux temps, j’ai d’abord fait l’armée où j’ai suivi la formation d’infirmier.J’ai exercé quelques temps dans l’armée mais j’ai eu un souci de santé, j’ai donc basculé dans le milieu civil où j’ai travaillé dans un hôpital en tant qu’infirmier. Je suis devenu formateur à l’IFSI en septembre, c’est l’Institut de Formation en Soins Infirmiers qui prépare les étudiants infirmiers à ce métier.

Eugène.com : Combien y -a-t-il de volontaires en 2024 pour devenir infirmiers ?

Rémi Robert : Je n’ai pas les chiffres exacts au niveau national mais c’est une profession très demandée. A l’IFSI de Tulle on a 60/65 étudiants en première année.

Eugène.com : pensez-vous que les infirmiers arrivent à soigner correctement tous leurs patients ?

Rémi Robert : J’espère ! C’est une question compliquée mais il y a un problème de temps et de moyens, les conditions de travail sont compliquées mais les équipes soignantes essaient de faire au mieux car il y a beaucoup de patients… mais ce qui est sûr, c’est qu’ils font de leur mieux.

Eugène.com : Quels sont aujourd’hui les grands objectifs de l’apprentissage du métier d’infirmier?

Rémi Robert : L’un des plus grands objectifs est de former le plus rapidement possible des futurs professionnels et de leur donner le niveau minimal pour qu’ils puissent travailler très vite en autonomie et de manière correcte. Au niveau de la formation, par exemple, les premières années ont réussi à valider la compétence de pouvoir assurer des soins d’hygiène et de confort en autonomie.

Photo de Léana (mallette de l’infirmière)

Eugène.com : Soigne-t-on mieux les gens en 2024 qu’avant ?

Rémi Robert : C’est très compliqué de vous le dire mais ce qui est sûr, c’est que la médecine a fait d’énormes progrès. Au niveau des traitements, on traite mieux les maladies, on a également élargi le champ d’action des infirmiers. Mais en 2024, l’état du système de santé français s’est dégradé et on a des problèmes de moyens pour prendre correctement en charge les patients.

Eugène.com : Quels sont les défis pour les hôpitaux au XXI e siècle?

Rémi Robert : Je dirais qu’il  y en a plusieurs. On doit s’adapter en terme de management aux nouvelles équipes qui vont rentrer, car il y a des chocs générationnels, les jeunes ont un autre regard. Il faut aussi qu’on soit plus efficient, c’est-à dire que l’on soit toujours aussi efficace, voire plus, mais en réduisant les dépenses de soins. Un des grands défis également sera d’axer davantage sur la prévention plutôt que sur le curatif, car la prévention coûte moins cher ; en réduisant les soins curatifs, on pourra davantage investir dans la prévention.

Eugène.com : Merci beaucoup de nous avoir répondu!

En conclusion, nous constatons qu’on peut mieux soigner, qu’on a de très bons infirmiers mais que ce sont les hôpitaux qui ne sont pas en bonne santé.

Interview d’Élodie et Agathe

Comment les médias traitent le réchauffement climatique ?

D’après le dernier rapport du GIEC, un organe scientifique reconnu pour son sérieux,  il est très important de prendre en compte le réchauffement climatique  car il risque de mettre en péril la vie des Hommes sur Terre dans les années qui viennent.  Comment les médias traitent ce sujet ? Nous avons profité de la venue de France 3 dans notre collège aujourd’hui (ils faisaient un reportage sur le self, l’aubaine !) pour leur demander comment ils abordent ce sujet.

Photo prise par Léana, notre illustratrice du jour

Nous sommes informés du réchauffement climatique par les médias. Ils ne traitent pas tous ce problème de la même façon.

Certains médias sont spécialisés dans la lutte pour l’écologie comme « Reporterre, le média de la terre » ou encore « Vert éco ».

D’autres médias  non spécialisés sur ce sujet comme les chaînes d’information en continu CNews ou BFM tv ne traitent pas toujours ce sujet suffisamment ou avec les bons interlocuteurs.

D’après Télérama n° 3867 qui consacrait un dossier sur ce sujet, CNews n’inviterait que des invités de droite voire d’extrême droite et en grande partie masculins.

Les journalistes d’Arrêt sur image, quant à eux, accusent CNews d’avoir consacré plus d’heures d’antennes au transfert de Messi qu’au réchauffement climatique !

Comment abordent-ils le sujet… quand il est abordé ?

Ces chaînes en continu ne traiteraient donc que très peu le sujet. Libération les accuse de confondre volontairement la météo et le réchauffement climatique. Un des présentateurs de CNews à jugé que comme il avait fait -30 en Suède la situation n’était pas si grave que ça. Et que les alertes contre le réchauffement climatique étaient trop exagérées selon lui.

Mais les chaînes telles que CNews ou BFMtv ne sont pas les seules à avoir ce genre de discours , plusieurs députés Rn ont aussi tenu ce discours.

Un reproche qui peut être fait à  CNews est une forme de désinformation :  cette chaîne n’affiche pas clairement les médias d’origine de ses intervenants. Les téléspectateurs ne peuvent donc pas savoir s’il s’agit toujours du même point de vue ou s’ils sont diversifiés

Aujourd’hui, 21 mars, une équipe de France 3 vient dans notre collège pour réaliser un reportage sur le self. Nous en avons profité pour les interroger sur la manière dont ils abordent le sujet du réchauffement climatique.

Sources : Arrêt sur images/Libération/ Télérama papier numéro 3867/ Libération\,

Et interview des journalistes de France 3 venus aujourd’hui 21 mars dans notre collège

Article de Clémentine

L’intelligence artificielle augmente-t-elle le risque de Fake news ?

L’intelligence artificielle est arrivée dans nos vies très récemment. Son pouvoir est immense ! Certains disent que c’est génial. Mais est-ce que ce n’est pas un peu dangereux quand même ? Surtout pour la production de l’information ?

Petit rappel : c’est quoi une IA ?

L’intelligence artificielle est un robot qui imite l’intelligence humaine. Son but est de permettre à des ordinateurs de penser et d’agir comme des êtres humains.

Que peut faire l’IA et quels sont les dangers ?

L’intelligence artificielle peut créer des textes et reproduire des voix à partir d’extraits de vidéo ou d’audio, elle peut aussi faire de fausses vidéos et de fausses photos de personnes existantes, compliquant encore plus le combat contre les « fausses nouvelles ».

Source de l'image : Marie France

Le pape en doudoune de rappeur : vrai ou faux ? Source image : Marie france

En récupérant et en créant des données, l’IA est donc capable de créer des textes entiers qui semblent écrits par des gens. Mais les possibilités ne s’arrêtent pas là.  Par exemple,  Midjourney (qui est un laboratoire de recherche) ou Dall-E sont des programmeurs d’IA permettant de créer une image sur une phrase que vous tapez sur votre clavier. Le risque de Fake news ne fait qu’augmenter au fur et à mesure que le développement des intelligences artificielles grandit.

Comment lutter contre les Fake news ?

Plus que jamais, il faut scruter l’information et essayer de démêler le vrai du faux ! Il existe un métier spécialisé dans la chasse  aux Fake News : fact-checkeur !

Leur travail est de vérifier les fausses informations qui circulent sur le Net.  Ils enquêtent pour donner des faits sur ces « Fakes News » pour que les gens puissent se créer leur propre opinion.

Ils s’occupent en priorité  des sujets liés à la santé car ça peut être un danger immédiat. Mais ils enquêtent aussi sur la politique, les guerres , et tout le reste de l’actu. Pour leurs équipements, ils ont : un logiciel qui les aide à vérifier la fiabilité des vidéos qui circulent sur les réseaux.

Pour les images, ils emploient des méthodes simples comme l’image inversée : clic droit sur la photo, puis d’aller sur « rechercher l’image avec Google » ; cela permet de voir si l’image à déjà été en ligne, quand et dans quel contexte.

Au final ces personnes luttent contre les Fakes news autant qu’il le peuvent pour la sécurité de tous et il ont aussi des IA qui les aident.

Pour ça, le Centre de recherche sur l’informatique en Allemagne a lancé le projet DeFaktS en coopération avec le ministère de l’Éducation et de la Recherche.

Comme quoi, les IA sont à la fois un danger et un outil pour l’information.

Sources utilisées pour mon article :

Les échos / La tribune / Le Figaro / Afis / Franceinfo / Magazine Le monde des ados n° 536 du 13 mars 2024

Article d’Ethan

Droit du sol, droit du sang : Mayotte au cœur du débat !

Comme vous le savez surement Mayotte a été au centre de l’actualité récemment, mais avez-vous compris pourquoi ? On revient avec vous sur la manière dont on acquiert la nationalité française et pourquoi cela a créé un débat au sujet de Mayotte.

Où se situe Mayotte ?

Mayotte est un petit archipel de l’océan indien situé à l’est de l’Afrique et au nord de Madagascar. Mayotte est un département d’Outre-mer français depuis 2011. Sa capitale est Mamoudzou.

Souce : Le club des voyages

 

Comment devient-on français ?

Pour devenir citoyen français dans tous les lieux appartenant à la République Française , c’est-à-dire : la métropole ; les Territoires d’Outre Mer ; les Départements d’Outre Mer, il existe deux processus de naturalisation :

  • Le droit du sang : Cela veut dire que l’enfant obtient en naissant la nationalité d’un de ses parents. Autrement dit, si l’un de ses parents est français, il obtient automatiquement la nationalité française.
  • Le droit du sol :  Cela veut dire que tout enfant né sur le territoire français peut accéder à la nationalité française au bout de 4 ans, quelle que soit la nationalité de ses parents.

 

Pourquoi parle-t-on de Mayotte sur ce point ?

Ce département français est confronté à l’augmentation du chômage et de la pauvreté. Le ressenti des Mahorais (c’est-à-dire les habitants de Mayotte) est que l’immigration clandestine, qui est forte à Mayotte, augmenterait ces deux problèmes (chômage et pauvreté) . Bien entendu cela est bien plus complexe. Néanmoins, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour apaiser la population, a avancé une hypothèse d’une révision du droit du sol dans le cas de Mayotte : dans ce département d’Outre Mer, il a suggéré que seul le droit du sang s’applique.

Source du graphique : INSEE

Si cette remise en cause du droit du sol était sérieusement prise en compte, il faudrait passer par une modification de la Constitution : en effet le principe de l’indivisibilité du territoire suppose que les lois soient les mêmes en métropole que dans les territoires d’Outre Mer : autrement dit, si on supprimait le droit du sol à Mayotte, il faudrait le faire aussi en métropole.

D’après un article du Monde, cette possibilité n’a pas échappé aux partis d’extrêmes droite qui y semblent très favorables. Car ils préfèrent ne pas laisser la possibilité à des migrants d’accéder à la nationalité française.

Sources : l’encyclopédie Universalis /Le club des voyages / Le Monde /Le monde /L’Insee

Article de Clémentine