Vous pensez que l’esclavage n’existe plus? Vous vous trompez . Remontons l’histoire de l’esclavage d’hier à aujourd’hui.
L’esclavage au XVIII° siècle :
Au XVIII° siècle, la traite Africaine débute entre l’Europe, l’Afrique et les colonies Américaines .
Pour produire du sucre et du café dans les colonies de nombreux esclaves Africains travaillent dans des conditions déplorables et subissent de mauvais traitements :
Des hommes, des femmes et même des enfants étaient capturés de manière très brutale et séparés de leur famille avant d’être enchainés ensembles . Ces personnes venaient principalement d’Afrique centrale avant d’être emmenées vers de grands ports ou ils sont vendus par des chefs de tribus à des marchands Européens négriers . Ils étaient ensuite enferrés deux par deux par les chevilles et entassés sous le pont du bateau négrier . Ils avaient à peine la place de s’allonger . Les hommes étaient dans la partie avant du bateau quand aux femmes et aux enfants ils se trouvaient à l’arrière . Ils n’étaient nourris qu’au minimum . Ils n’étaient que rarement remontés sur le pont pour respirer l’air frais . Sur environ 130 esclaves partis d’Afrique, à l’arrivée au Brésil ou aux Antilles deux mois et demi plus tard il en restait seulement 100, les autres étant morts de maladies ou par suicide . Ils étaient alors vendus aux enchères à des maîtres . Ils étaient classés par genre ; les familles étaient séparées sans aucune pitié . Le maître qui les avait achetés les faisait principalement travailler dans des plantations de sucre ou de café et avaient des conditions de vie très difficiles . Ils subissaient le Code noir ; dormaient dans des cases pour esclaves, ne possédaient pas de vêtements ou seulement des lambeaux et ne pouvaient rien posséder qui ne soit à leur maître . Ils étaient très peu nourris . S’ils étaient surpris à faire quelque chose qu’ils ne devraient pas faire, ils subissaient des châtiments corporels comme des coups de fouets qui sont donnés par d’autres esclaves pour casser la solidarité qu’il pouvait y avoir entre eux . S’ils faisaient une première fugue de plus d’un mois on leur coupait les oreilles et on leur brûlait une fleur de lys sur l’épaule . S’ils récidivaient on leur coupait une jambe et on les marquait d’une autre fleur de lys sur l’autre épaule et s’ils recommençaient une troisième fois c’est la peine de mort qu’ils risquaient .
En conclusion : les esclaves du XVIII°siècle étaient mal traités, de nos jours l’esclavage n’existe plus sous la même forme qu’avant mais de nombreuses personnes sont encore exploitées et privées de leur liberté : c’est l’esclavage moderne on en parlera dans l’article de la semaine prochaine .
Source : Mme Plumet professeure d’histoire, géographie
https://www.exotismes.fr/blog/guadeloupe/histoire/memorial-acte-esclavage-heritage.jsf