Tsugumi project de Ippatu (Ki-Oon)
Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme…
Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !
2 Commentaires
Tsugumi project,
C’est le seul manga seinen que j’attendais avec impatience. J’ai lu l’extrait et tout de suite, j’ai accroché. Alors que je suis plus Team shōjo, là j’ai adoré. Après avoir lu ce manga, j’ai voulu immédiatement la suite et j’ai vraiment adhéré.
Nous voici donc dans un monde d’anticipation où le Japon n’existe plus. 260 ans auparavant, une guerre nucléaire a anéanti toute vie humaine dans le pays. Pourtant, c’est sur cette île abandonnée de tous que des prisonniers de l’armée française s’apprêtent à être lâchés. La qualité de ce premier tome est le graphique qui est impressionnant. On le voit dès les premières pages en couleurs. Les décors de Tokyo post-nucléaire sont magnifiques, du fait de leur réalisme, de leur richesse graphique, de leur profondeur et de la façon dont l’auteur cherche encore et toujours à bien les mettre en valeur.
On ressent toujours à quel point, Léon, fait pâle figure dans cet environnement immense, inconnu et hostile. Côté design, c’est tout aussi qualitatif : les personnages humains ont des visages lisses et très travaillés. Bref, l’impact visuel est total et le graphisme nous immerge à 100% dans l’histoire, alors que ce n’est que le début. Néanmoins, Ippatu utilise la rivalité de la France avec les autres pays pour retrouver « Toratsugumi » et, prouver l’existence d’autres factions, envoyées elles aussi sur l’île, et la possibilité d’autres survivants.
Sur ce dernier point, Ippatu propose une histoire très prometteuse sur les habitants de cette île qui pourraient bien avoir développé leur propre vie communautaire, règles, langage, etc…
Pour dire qu’Ippatu nous donne du grandiose, je suis littéralement fan ! Avec 3 tomes encore en cours, je suis persuadée que les fans de seinen ont dévoré comme moi ce manga ! Nous voulons absolument la suite !
Tsugumi project nous attend en magasin ou en librairie proche de chez nous à 7,90 € le tome !
Tsugumi Project d’Ippatu est situé dans la catégorie des Seinen. Seuls trois tomes sont parus en librairie pour le moment.
Ce manga nous raconte l’histoire de Léon, un soldat d’élite d’une Europe militariste. Il a été embarqué de force dans une expédition secrète. Il a dû aller dans un japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans depuis que cet archipel a été écrasé sous une pluie de bombes atomiques lors d’une guerre nucléaire. Ils veulent récupérer une arme terrifiante, son nom de code est Tsugumi. La seule chose que l’on sait c’est que son potentiel de destruction est puissant puisqu’ils ont préféré détruire ce pays avant qu’ils ne finissent de construire cette arme.
Mais, un problème surgit. L’avion s’écrase et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Il est à bout de forces, affamé avec comme seule protection une combinaison contre les radiations. Il découvre que, finalement la métropole n’est pas si déserte que prévu. Sa course pour la survie peut donc commencer.
Cette série fait donc partie de la catégorie post-apocalyptique. Nous apprenons au fil de l’histoire que, ceux que nous prenions pour des espèces de soldats, sont en fait des prisonniers de l’armée française. Cette histoire est également basée sur le temps puisqu’ils n’ont qu’un an pour accomplir leur mission. La mission est à la fois individuelle puisque seront récompensés ceux qui trouveront des armes ou des documents sur elles. Mais elle est surtout collective puisqu’il est interdit aux prisonniers de s’entre-tuer. Le seul espoir de Léon, est d’être libéré et de pouvoir retrouver ses proches. Alors qu’il se fait attaquer par des personnes étranges, des créatures non humaines, il trouvera une fillette étrange qui l’aidera à se défendre lorsqu’il se fait attaquer.
La patte graphique insufflée par le mangaka dans cette œuvre est impressionnante en permanence. Dans ce tome, est présente une chose assez rare pour être soulignée qui est son nombre de pages en couleurs qui est d’une dizaine environ. Les décors post-apocalyptiques sont très réalistes, riches de détails, profonds au niveau émotionnel lorsque l’on se met à imaginer ce qui a pu se passer ici avant. Tous les types de cadrages de la ville sont variés et très bien réalisés également ce qui nous permet d’avoir plusieurs points de vue. On comprend à chaque fois que la nature, les ruines sont supérieures à notre héros, Léon, qu’il est complètement dépassé par tout cela. Les personnages humains sont également très travaillés et le bestiaire présent dans ce manga est lui aussi très impressionnant et varié.
Tous ces éléments nous permettent de nous immerger totalement dans l’histoire qui, est surtout en train de poser les bases lors de ce premier tome. En apprenant l’identité de la fillette et de son compagnon, on sait tout de suite qu’ils feront très certainement équipe avec Léon tout le temps de l’histoire. Par la suite, nous devrons surement faire face à d’autres tentatives d’alliance ou de destruction car, il n’est, bien entendu, pas le seul à être intéressé par cette fameuse arme mystérieuse.
Plusieurs questions se posent encore, comment lutter contre ces bêtes qui vivent ici depuis longtemps et connaissent donc mieux le terrain que Léon ? Aura-t-il la moindre chance de réussir à communiquer avec ces étranges primates ?
Pour cette question, le développement que le mangaka pourrait apporter peut devenir intéressant.
Pour le moment en tout cas, ce premier volume est une claque que ce soit d’un point de vue graphique ou scénaristique.
Le mangaka pose de bonnes bases saines et nous donne envie de découvrir la suite.
Je conseille donc bien évidemment la lecture de ce manga.