Moi aussi de Reiko Momochi (Akata)
Satsuki Yamaguchi travaille en intérim en tant qu’opératrice dans un service client téléphonique. Elle est aussi formatrice pour les nouveaux employés. Très investie dans son travail, elle devient malheureusement la cible du harcèlement sexuel d’un de ses supérieurs. Ce récidiviste notoire a jeté son dévolu sur Satsuki… Sombrant peu à peu dans la solitude et l’isolement, la jeune femme réussira-t-elle à briser la loi du silence ?
3 Commentaires
Le manga “Moi aussi” de Reiko Momochi est, à mon avis, crispant du fait de l’impuissance du lecteur face à la détresse de Satsuki qui est harcelée par le personnage M. Dôbayashi. D’un côté, les dessins des expressions de M. Dôbayashi donnent froid dans le dos, à nous crisper d’effroi voir de colère face à sa malice déconcertante. D’un autre côté, je pense que les expressions de Satsuki sont un peu abusives. Malgré tout, les graphismes nous montrent bien des détails pour un effet réel, surtout concernant la nourriture, qui donnait envie. Le scénario est quant à lui, bien écrit, il décrit ce que peut penser une victime de harcèlement, ce qui est, à mon avis, nécessaire, dans notre société actuelle. De plus, le scénario des personnages est intéressant et précieux. Cependant, je pense que Miho l’amie de Satsuki est un personnage inutile. Elle n’est pas souvent mise en valeur, sauf à deux reprises, mais là encore ses interventions n’était pas réellement nécessaire. La fin de ce tome nous redonne de l’espoir… Je conseille ce manga à celles et ceux qui sont féministes (qui pourrait leur plaire) et pour d’autres qui cherchent un passe-temps mais à prendre au sérieux.
Moi aussi,
Ce manga est une révolution ! Quand j’ai lu le résumé, je n’ai pas été attirée par cette histoire. Je vous avoue, je me suis dit que c’était encore une histoire de féministe qui voulait partager son opinion. J’ai quand même laissé une chance au manga pour me convaincre que cette lecture valait le coup. Et donc après relecture pour faire ce commentaire, j’ai trouvé ce manga très juste. L’auteure nous rend compte de faits réels, ce qui n’est pas une démarche pour dire son opinion, mais une œuvre pour nous ouvrir les yeux. En fait, j’ai bien fait de le lire et relire. Ça vaut le coup !
L’œuvre est de Momochi Reiko, auteure de plusieurs œuvres que j’ai lu : Daisy, Double Je (pour ceux qui connaissent peut-être). J’aime beaucoup son style de dessin qui décrit parfaitement les expressions, c’est mouvementé. J’aime ça ! On voit bien que l’œuvre nous parle. Cependant, certaines pages, qui sont complètements remplies, me plaisent moins. En effet, dans celles-ci, il y a beaucoup trop d’éléments : les paroles, les pensées, les expressions, les onomatopées. Cela donne une impression d’oppression et je me suis sentie parfois complètement perdue. C’est d’ailleurs pour ça que je vous conseille de le relire, pour ne manquer aucun détail !
Enfin, ce manga est une œuvre qui se veut engagée, militante. Ce n’est pas mon genre préféré (j’aime mieux l’imaginaire que le réel), mais cela ne m’a pas empêché de l’apprécier. Une œuvre basée sur des faits réels et qui dénonce quelque chose n’est pas commun dans les mangas, ça surprend bien-sûr. C’est dur à suivre quand on est jeune puisque ce genre de chose ne nous arrive pas (je parle du lieu de travail, en gros pour plus tard, à notre âge nous n’avons pas cette expérience). Et c’est aussi une alerte. Cela dénonce des faits inadmissibles et l’auteure conseille également comment sortir de ce genre d’affaires si un jour, nous y sommes confronté-es !
Pour le résumé, c’est l’histoire de Satsuki Yamaguchi qui travaille dans un service client téléphonique en tant que conseillère et formatrice pour les nouveaux employés. Mais elle est la cible de harcèlement sexuel d’un de ses supérieurs. Il l’a faite sombrer et elle s’isole de peur de briser le silence. Et c’est comme ça que nous découvrirons plusieurs choses suites à ces malheureux événements.
Le manga de Momochi Reiko est en 2 tomes, déjà sortis en France. Cette série a comme thèmes le harcèlement, les faits de société et le monde du travail. De genre drame, psychologique et tragique. De catégorie Josei (pour femme) chez Akata en Large à 6,99 € le tome.
« Moi aussi » vous attend en magasin ou en librairie proche de chez vous !
Merci d’avoir pris le temps de lire mon commentaire !
Moi Aussi
Auteur : Momochi Reiko
Type : Josei
Genres : Drame – Psychologique – Tragique
Thèmes : Harcèlement – Société – Travail
Nb volumes VO : 2 (Terminé)
Ahlalala… Je suis franchement déçu ! J’aurais du mal à dire ce qui m’a déplu, j’ai l’impression que ce ne sont que des petits détails. Mais commençons par résumé l’œuvre en quelques mots : Satsuki Yamaguchi est opératrice au SAV téléphonique de sa société. Mais un de ses supérieur commence à être un peu lourd avec elle, et même beaucoup trop lourd. Elle essaye de repousser ses avances mais rien n’y fait : Satsuki devient la cible du harcèlement sexuelle de son collègue.
Je pense que ce qui me stresse le plus, c’est que Satsuki ne se défend pas ! Elle n’arrive pas à exprimer ce qu’elle ressent, les mots restent coincés dans sa bouche. C’est dur à dire, mais à certains moments, en tout cas de mon point de vue, c’en est presque agaçant (surtout qu’on nous répète 15 fois qu’elle essaye de parler mais qu’elle n’y arrive pas, enfin bon ça en devient presque redondant). On a aussi vraiment l’impression qu’elle se laisse faire : elle panique, ne sait pas quoi dire, elle réfléchit pendant 100 ans aux conséquences de ses actions, pendant que l’autre la tripote… Défend toi ! Bouge !
Néanmoins, il faut aussi relever les points positifs : Satsuki parle de ses problèmes. En effet elle a mis une collègue dans la confidence (même si ça n’a pas vraiment eu l’effet escompté), elle a essayé de discuter avec le DRH (bon, sans commentaires…) ainsi que son patron, qui a même confronté l’agresseur et l’agressée. Mais, et voilà encore un point qui m’agace, Satsuki se présente sans aucune preuve de ce qu’elle avance. Elle aurait pu filmer ou enregistrer une discussion pour faire virer l’autre danger public ! Mais non, elle ne prend pas vraiment d’initiative… du moins jusqu’à ce qu’elle décide de faire appel à l’association d’entraide pour les femmes. Et voici le second point positif : il y a toujours de l’espoir à la fin du premier tome ! Là où on s’attendrait à une fin triste sans voir la lumière, on l’aperçoit enfin, et on espère que Satsuki pourra se reconstruire grâce à l’association.
Malgré ces deux qualités non négligeables, le tome 1 m’ayant trop déçu, je ne m’attarderais pas sur le second tome.