La lanterne de Nyx de Kan Takahama (Glénat)
1878, la France fait rayonner sa puissance industrielle et culturelle en organisant des expositions universelles, tandis que le Japon s’ouvre au monde après 200 années d’isolationnisme. À Nagasaki, Miyo, orpheline qui a pour seul talent le don de clairvoyance au travers des objets qu’elle touche, parvient à trouver un emploi chez Ban, commercialisant des objets importés d’Europe. Au contact de l’Occident, elle découvrira un monde nouveau qui la conduira jusqu’à Paris…
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La lanterne de Nyx de Kan Takahama est situé dans la catégorie des Seinen. Cette histoire est prévue pour être assez courte puisque seulement six tomes ont été annoncés.
Cette histoire raconte la découverte de la France par le Japon. En 1878, la puissance industrielle et culturelle de la France rayonne dans le monde grâce à l’organisation de ses fameuses expositions universelles. Le Japon de son côté, s’ouvre au monde après 200 années d’isolationnisme.
Nous suivrons l’histoire de Miyo, une orpheline qui a un don de clairvoyance au travers des objets qu’elle touche. Elle réussit finalement à trouver un emploi chez Ban, un commerçant de produits venant d’Europe. Son histoire grâce à son don et son travail, la mènera dans des péripéties qu’elle n’aurait jamais pu imaginer avant.
Cette histoire nous permet de découvrir une autre facette du Japon au temps de l’ère Meiji, qui est celle qui intervient au moment où ce pays s’ouvre au reste du monde.
Tout au long de l’histoire, la jeune Miyo va apprendre beaucoup de choses comme le fait de lire ou de maîtriser au mieux son don, ce qui marquera son évolution tout au long de l’histoire.
Dans la fabrication du dessin en lui-même, la mangaka a réussi à rendre reconnaissable facilement le fait de savoir si on est en Orient ou en Occident. Puis, plus on avance dans l’histoire, plus on voit que le décor très traditionnel et simple du Japon de cette époque, s’occidentalise avec l’apparition d’objets qu’ils ne connaissaient pas avant.
La mangaka arrive également à nous communiquer seulement avec son dessin les émotions des personnages ce qui les rend encore plus attachants et nous donne envie de savoir comment leur situation va évoluer au fil des prochains tomes.
Ce manga est très intéressant et je conseille également son achat, même si j’espère que dans les prochains tomes, les personnages seront encore plus développés ainsi que leurs pouvoirs pour qu’on puisse avoir un véritable panel de ce qu’ils sont capables de faire.
Que dire de la Lanterne de Nyx ?
Beaucoup je pense. D’abord il faut être honnête, le scénario vend du rêve et les dessins sont tout bonnement magnifiques. Kan Takahama a un style de dessin très beau qui se rapproche beaucoup (d’après moi) du style que l’on peut trouver dans de nombreuses Bandes-Dessinées mâtures. L’auteur a déjà fait de nombreux livres, mais La Lanterne de Nyx est jusqu’alors son histoire comptant le plus de tomes, avec un total de 6 tomes. L’éditeur a catégorisé le manga comme un Seinen car il comporte certains sujets mâtures mais, par simple avis de lecteur, je l’aurais catégorisé comme un mélange entre un Shojo ou un Shonen, même si on n’a aucun cliché de ces deux catégories dans l’histoire. J’ai trouvé certains points de l’histoire un peu comiques même si dans le fond cette histoire parle de certains sujets forts, qui, au premier coup d’œil, n’en ont pas trop l’air.
J’ai beaucoup aimé le style Punk futuriste de cette œuvre et les dessins collent parfaitement avec l’histoire.
Pour être honnête, je n’ai pas vraiment accroché au début de l’histoire, cependant je pense fortement vouloir lire la suite de cette histoire pour voir jusqu’où Miyo pourra nous emporter dans son aventure.
Je recommande cette histoire aux lecteurs qui sont à la recherche d’un style nouveau du manga en général et, pour ma part, cette œuvre fut une bonne découverte.
La lanterne de Nyx,
J’ai bien aimé ce manga mais il ne m’a pas tapé dans l’œil. L’histoire est intéressante mais elle ne m’a pas vraiment surprise, sauf à un moment. En revanche, ce qui m’a un peu déplu, c’est le graphisme. Ce n’est pas trop mon style, il manque de nuances mais ça donne envie de découvrir un peu quand même l’histoire et les personnages.
Élevée par son oncle et sa tante à la suite du décès de son père, Miyo ne sait pas quoi faire. Sa tante décide alors de l’amener à l’échoppe de Momotoshi, un marchand excentrique qui parcours le monde et qui s’est spécialisé dans le commerce de produits occidentaux. Miyo fait alors un voyage vers les connaissances et les cultures occidentales.
Kan Takahama a choisi le Japon de l’ère prémoderne comme cadre pour son récit. La lanterne de Nyx apporte un brin de fantastique avec l’héroïne, Miyo qui est dotée d’un pouvoir pour observer les différents propriétaires, passés et futurs, en touchant un objet (ce qui est plutôt inattendu). Le premier tome est une invitation à voyager, dans le but de nous faire découvrir des aspects culturels des Temps Modernes. Pour amener plus de compréhension à l’histoire, l’auteure apporte des explications sur les objets entre deux chapitres.
Le résumé est un guide de découverte. Ce qui m’a particulièrement plu dans l’histoire, ce sont les personnages car on les découvre au fur et à mesure du récit et de leur quotidien. Chacun est amené à progresser et à se connaître, tandis que le lecteur apprend en même temps que Miyo les secrets que peuvent cacher ces protagonistes.
Kan Takahama joue sur des personnages visuellement chaleureux et des jeux d’ombres qui donnent une vraie profondeur à chaque case. Le style graphique donne l’impression d’une fresque historique.
Tout ça pour dire que Kan nous apporte une histoire intéressante en 6 tomes. Pour l’instant, 4 volumes sont sortis, le 5ème tome le sera bientôt et ça vaut le coût pour les fans de seinen.
La lanterne de Nyx nous attend en magasin ou encore en librairie proche de chez nous à 10,75 € le tome !
La Lanterne de Nyx
Dessin/Scénario : TAKAHAMA Kan
Editeur VF : Glénat
Type: Seinen
Genre: Tranche-de-vie, Fantastique
Étonnamment intéressant. Le pouvoir de Miyo me fait penser a Ophélie dans « La Passe Miroir » de Christelle Dabos. L’histoire est vraiment captivante et le dessin de mari plutôt bien avec le thème fin du XIXe siècle et révolution industrielle (un thème que j’aime particulièrement !) Beaucoup de qualités… Très bon démarrage