Jusqu’ici tout va bien

Nicolas Pitz (Scénario, Dessin, Couleurs)

D’après le roman de Gary D. Schmidt

Rue de Sèvres – février 2024

220 p. – 20,00 €

9782810203857

1968, dans une petite ville de l’État de New York. Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, l’un brutal, l’autre avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d’argent à la maison, des petits boulots pour se maintenir à flot. Trop de bagarres au collège. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s’évader. Une collection d’oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d’en découdre avec la vie. Dans ce contexte sinistre mais pas dénué d’espoir, Doug s’efforce de ne plus être ce que tout le monde semble penser qu’il est, un « voyou maigrichon ». Grâce à Lil, alliée inattendue, il va trouver la force d’affronter le passage de l’adolescence et l’envie de rêver à des horizons plus radieux.

7 Commentaires

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    • Lycée Gay Lussac; Matéo on 4 février 2025 at 12 h 51 min
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    Bonjour chers lecteurs ♥
    « Jusqu’ici tout va bien » est un roman graphique dessiné d’après le roman de Gary D.SCHMIDT. Nous suivons Douglas Swieteck, Doug pour les copains, dans son quotidien morne dans une Amérique en guerre face au Vietnam. Douglas devra déménager dans une petite ville appelé Marysville. Il devra faire face à la violence de son père et de son époque, mais grâce a l’aide de nombreuses personnes, comme Lil, une fille du village, il va se confronter à cette réalité en profitant de petits instants de bonheur, comme lorsqu’il dessine, ou parle avec Lil.

    Le dessin est très expressif, c’est à dire quand Douglas est malheureux ou heureux, on le voit clairement( au début, il n’a pas vraiment une vie pleine de couleurs ! ) notamment avec le noirs et blanc s’opposant au couleurs. On retrouve une forme de progression : au début on voit quelque traits en bleu formant le contour d’un oiseau, symbolisant l’amour de Douglas pour le dessin. Puis il y a de plus en plus de moments colorés.

    L’histoire est poignante, on s’ennuie jamais et on ressent les émotions des personnages ; elle nous permet d’ avoir un extrait de ce que provoque la perte d’un proche ; et l’œuvre est bien écrite. Elle s’approche du slice of life, mais la vie du personnage principal n’est pas un long fleuve tranquille : il retombe dans la tristesse mais en ressort plus fort, comme nos vies à nous, remplie d’épreuves.

    Spoil !!! : A la fin, Douglas a l’air d’être un homme comblé et heureux, abordant avec fierté un drapeau marqué « tout ira bien », (et le O est le symbole « peace »): un message comme quoi au bout du tunnel il y a de la lumières et des couleurs.

    En conclusion, « Jusqu’ici tout va bien » adapte bien le roman originel ( je suis sûr de ce que je dis alors que je n’ai jamais lu le roman) et même si l’histoire est poignante et dure, je vous le conseille, la fin met du baume au cœur.

    • Lucas D. on 7 avril 2025 at 11 h 02 min
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    Bonjour chers lecteurs !

    Aujourd’hui je vais faire une critique sur le livre Jusqu’ici tout va bien inspiré du roman écrit par Gary D.SCHMIDT et repris par Nicolas PITZ.
    Cette histoire nous introduit le personnage de Douglas SWIETECK , Douglas fait son arrivée dans un nouveau petit patelin qui se nomme Marysville après avoir déménagé de New York. L’histoire se déroule lors de la guerre du Vietnam en 1968. L’un des frères de Douglas est parti pour le Vietnam. Il fera la rencontre de Lilly une fille de son âge qui l’aidera à s’intégrer et à surmonter les épreuves difficiles comme le père de Douglas qui est très dur avec ses fils.

    Le dessin est très expressif mêlé avec les couleurs qui sont peu présentes, mais quand les couleurs apparaissent on ressent très bien les émotions des personnages, ce qui nous montre leurs faiblesses à certain moments de l’histoire. L’organisation des cases dans la page est très simple, ce que je peux reprocher mais cela ne change rien au contenu de l’histoire qui reste très intéressant, on aurait pu avoir quelque chose de plus dynamique ou plus original. Le dessin est très beau à voir, il est bien travaillé grâce au travail de Nicolas PITZ.

    L’histoire est très embarquante et émouvante, on ne s’ennuie pas lors de la lecture, on veut absolument connaître la fin et la résolution des intrigues qui tournent dans le livre comme le vol de la supérette du père de Lilly. Les personnages sont tous intéressants et ont tous quelque chose à dire, surtout Douglas et son frère Lucas que j’ai particulièrement trouvé intéressant. Le scénario est vraiment bien écrit et très embarquant, ainsi que les dialogues entre les personnages qui sont profonds.

    En bref je vous recommande énormément ce livre, vous verrez vous ne serez pas déçus !!!!

    • Laure M. on 11 avril 2025 at 10 h 56 min
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    Un début nuisible pour une fin heureuse
    Jusqu’ici tout va bien nous présente « Douglas » un enfant maltraité par son père qui a dû déménager dans la ville de Marsyville, suite à la guerre au Vietnam. Il croit discuter avec « Joe Pepitone » son fan numéro 1 de baseball décédé il n’y a pas très longtemps. A Marsyville, il fait la rencontre de Lil et ils deviennent amis, il se prend à la passion du dessin et aide le père de Lil pour des livraisons. Ce livre m’a beaucoup plu car il parle de certaines enfances compliquées.
    Ce livre comporte de très beaux dessins, plus des trois quarts de la BD sont en noir et blanc mais la couleur surgit sur des moments importants, ce qui apporte un « choc » positif au moment de la lecture. La mise en page des bulles est bien car l’écriture est visible mais laisse de la place au dessin. Les planches sont biens organisées de sorte à ce qu’on ne se perde pas dans la lecture.
    L’histoire est prenante, on a envie de connaître la fin, on s’imprègne de l’ambiance dès le début avec toutes les émotions que les personnages dégagent. On apprend que la vie du personnage est dure, très dure même car il y a même un extrait de la perte d’un proche ou encore le retour de son frère blessé à la guerre. Mais petit à petit, Douglas va aller de mieux en mieux grâce aux dessins et notamment à Lil. Malheureusement son père va se jouer de son bonheur et va faire en sorte qu’il retombe dans la tristesse, mais le karma n’est pas là pour rien et le père se verra seul et en cavale à la fin.
    Pour conclure, Jusqu’ici tout va bien est une BD très intéressante avec beaucoup de rebondissements, il peut y avoir des hauts et des bas émotionnels mais la fin vaut bien le détour !!!

    • Besmira M. on 11 avril 2025 at 11 h 01 min
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    Jusqu’ici tout va bien
    Douglas ou Doug pour sa famille va passer par toutes les émotions durant ce livre, tout va commencer grâce ou plutôt à cause de son déménagement à Marysville…
    Douglas vivait tranquillement dans sa ville natale mais à cause de son père, comme tout au long du roman finalement, ils ont dû être obligés de déménager dans la ville de Marysville. Ce déménagement lui a permis de rencontrer sa meilleure amie, qui va par la suite l’aider dans ses épreuves émotionnelles.
    Douglas est un enfant qui a grandi avec un père et foyer violent, mais ça ne lui a pas empêché de devenir une bonne personne avec des passions et des rêves, sa passion qu’il a découvert dans ce nouveau départ est l’art du dessin dans la bibliothèque municipale. Ces dessins lui ont apporté une grande aide, Douglas est vraiment le dieu du dessin. Mais malgré sa passion à cause de sa dissipation, les cours étaient compliqués pour Douglas même si sa copine l’aidait.
    Ce nouveau départ n’était pas facile mais tout allait bien pour le moment mais un soir tout a basculé à cause d’un cambriolage du magasin, le Spicer’s Deli, après ce cambriolage Douglas a été accusé mais a été heureusement innocenté, ce qui n’a pas été le cas de son frère qui y travaillait. Son frère est alors sous les projecteurs de la police malgré que sa famille est persuadé de son innocence. Entre temps de savoir le coupable de ce cambriolage, Douglas et sa famille vont à New York pour retrouver son frère mais en le voyant ça a été un drame de plus depuis le déménagement. Son frère était aveugle avec la moitié d’une jambe retirée, il était donc en fauteuil roulant. Douglas parlait toujours autant de ses dessins mais ne pouvant donc pas les montrer à son frère qui était aveugle jusqu’au jour où son frère lui enleva le bandana qu’il avait sur les yeux puis a pu savoir qu’il pouvait revoir et regarder les merveilleux dessins de Douglas qui dégagent de la sérénité.
    La fin du roman approche et l’envie de savoir qui est coupable de ce cambriolage est immense, son frère est accusé mais sa famille commence à avoir des doutes sur son père donc qui est le vrai coupable ?
    Douglas a mal vécu son arrivée dans cette ville même s’il a découvert son talent pour les dessins et a découvert une meilleure amie, son frère a été retrouvé handicapé et son père a cambriolé le magasin et par la suite il a été condamné.

    • Romain M. on 11 avril 2025 at 11 h 02 min
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    Critique sur la BD : Jusqu’ici tout va bien

    Pour ma critique, ce sera la longueur de la BD, cette critique sera autant négative que positive.
    La BD est captivante, on comprend vite la situation de la famille, comment se déroule l’histoire avec un élément déclencheur très tôt dans la BD.
    Après cette élément déclencheur qui est le déménagement dans la famille à Marysville, tout se passera mal pour la famille avec un changement d’école pour le personnage principal (Douglas Swieteck).
    Pour moi, je trouve que la BD est un peu longue par rapport à l’élément déclencheur et pour nous lecteurs il devrait y avoir plus d’éléments pour rester captivés par cette histoire.
    Il devrait y avoir de nouvelles épreuves à surmonter pour ce personnage principal ou d’autres personnages à découvrir.
    Comme l’arrivée d’un nouveau personnage dans l’histoire qu’on découvre aussi très vite qui est Lily, Lily et Douglas vont se rencontrer très tôt après son arrivée à Marysville.
    J’ai bien aimé l’autre élément perturbateur dans ce texte qui est le vol dans l’épicerie dans lequel on soupçonnera Douglas et sa famille.
    Douglas va aussi travailler dans l’histoire pour se faire de l’argent
    Cette BD a été la meilleure que j’ai lue et très captivante.

    Merci d’avoir lu mon message.

    • Nolan P. on 11 avril 2025 at 12 h 04 min
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    Jusqu’ici tout va bien : une adolescence difficile
    Bonjour, futurs lecteurs
    La bande dessinée Jusqu’ici tout va bien, basée sur le roman de l’auteur Gary D. Schmidt, suit l’histoire d’un jeune garçon : Douglas Swieteck (souvent appelé Doug) ou autrement appelé Douggie par ses « idiots de frères ». Ce garçon sera confronté à de nombreuses épreuves : d’un déménagement, jusqu’à des relations familiales compliquées, en passant par des relations sociales pas tout le temps concluantes, des difficultés scolaires et le devoir de supporter un frère fraichement rentré de la guerre du Viet-Nam. En bref, ce déménagement sera finalement l’occasion de se développer et d’aborder du bon pied l’adolescence.

    Les personnages

    Les personnages de cette œuvre ont tous des personnalités bien distinctes, permettant d’apporter à Doug de nouvelles réflexions ou de nouveaux changements chez lui. Du bibliothécaire, faisant découvrir à Douglas une nouvelle passion et un but que je laisserai découvrir, à Lilly, personnage féminin qui va développer une relation de confiance avec le personnage principal, ils seront tous utiles et intéressants.

    Le dessin

    Le dessin de cette BD est fait d’une manière très particulière. Le livre est, en majorité, fait en noir et blanc dans un style peu détaillé, mais retranscrivant bien les émotions. Cependant, dans les moments importants ou pour les dessins d’oiseaux (qui sont particuliers à l’œuvre et qui correspondent au but principal du personnage), on a le droit à des pages en couleurs, cela crée un bel effet de style.

    Les problèmes

    Le protagoniste est confronté à de nombreuses épreuves qui vont le perturber scolairement. Premièrement, sa relation avec ses frères et surtout son père : un voleur, violent et alcoolique qui préfère enfoncer ses enfants plutôt que d’assumer les conséquences de ses actes. Doug va, peu à peu, s’émanciper de cette présence violente pour lui montrer qu’il n’est pas comme lui. Aussi, il sera confronté à un frère brisé par la guerre du Viet-Nam : les populations tuées, les bruits de bombes et les fameux tigres (je n’en dis pas plus) l’ont, en plus de l’handicaper, rendu momentanément aveugle: « on ne revient jamais vraiment du Vietnam » dit le professeur d’EPS à Doug. Il aura aussi d’autres embuches comme le fait d’apprendre à lire ou l’accusation de vol sur un autre frère.

    Un objectif et une nouvelle passion

    Douglas trouvera dans ses malheurs une échappatoire, représentée par la couleur : le dessin, et plus particulièrement, les oiseaux d’Audubon. La bibliothèque, sert de repère, d’endroit pour oublier les soucis, et donnera un but au personnage. En effet, ce livre présente une question : est-il juste que des œuvres d’art soient offertes à des personnages importants de la société sans que la population puisse en profiter ? Peut-on acheter la beauté ? Le protagoniste a un avis tranché sur cette question, cela servira même d’intrigue.

    Conclusion

    Cette BD offre au lecteur une histoire touchante, d’un jeune adolescent en proie aux doutes dans un environnement pas vraiment avantageux pour lui. On verra le personnage prendre en maturité et surmonter les épreuves et ses travers.
    Cette histoire vaut vraiment le coup d’être lue : on sent bien la patte et la créativité de l’auteur avec un final réconfortant et rempli d’espoir.
    Bonne lecture !

    • Stéphanie A. on 11 avril 2025 at 12 h 13 min
    • Répondre

    Bonjour
    Jusqu’ici tout va bien : Un quotidien difficile.
    La BD Jusqu’ici tout va bien de Nicolas PITZ est une adaptation du roman de Gary D.SCHMIDT. C’est l’histoire d’un adolescent au nom de Douglas Sweiteck ou Doug pour ses intimes, grand fan des yankees, il devra déménager de la grande pomme pour une petite ville appelée Marysville. Son quotidien ne sera facile lorsqu’il emménagera, il subira une ambiance de famille désastreuse notamment à cause des violences de son père suivies des visites fréquentes de police à son domicile, mais il réussira à y faire face en se changeant les idées avec sa plus grande passion qui est le dessin et avec l’aide de son amie Lily une fille qu’il a rencontrée dans le village.

    Le dessin est le moyen utilisé dans la BD pour exprimer les émotions du protagoniste, car on peut le voir à travers ses dessins quand il est heureux ou malheureux grâce aux couleurs évoquées dans ses dessins (le noir et le blanc ) mais au fur et à mesure il y ajoute des couleurs, ce qui nous fait comprendre sa persévérance malgré le quotidien.

    Ce roman est intéressant et plein de rebondissements, il se lit très vite car on a toujours envie de savoir ce qui se passe ensuite , le fait qu’on puisse ressentir les émotions des personnage et avoir de l’empathie vis-à-vis de ce qu’ils vivent nous rend proches d’eux , et j’en suis sûr que certains lecteurs peuvent se voir en lui pendant les passages en classe..
    En conclusion je vous recommande ce livre parce que parmi tous ceux que j’ai lus je trouve que c’est le meilleur et même s’il est un peu long ça en vaut la peine, vous pouvez me faire confiance sur cela.

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