La langue des signes, une langue comme les autres

La langue des signes française est une langue gestuelle mais avec des interprétations différentes. Qui l’ utilise, depuis quand et surtout comment et pourquoi ?

la dactylologie (alphabet des sourds)

La langue des signes française (LSF) est une langue utilisée en France et en Suisse par une majorité de sourds. Mais pas par tous les sourds et loin de là !

Il y a quatre niveaux de surdité : elle peut être légère, moyenne, sévère, ou profonde. En fait, normalement nous devons dire « sourds » seulement quand la personne est atteinte de surdité profonde. Sinon elle est « malentendante ».

La surdité longtemps considérée comme une tare

Les sourds utilisent les signes depuis longtemps déjà mais ce n’est qu’au 18e siècle que cette langue a été acceptée comme une langue à part entière.  Avant, les sourds étaient considérés comme des handicapés incapables de faire quoi que ce soit. Ils ne pouvaient donc pas trouver de travail et leurs capacités financières étaient pour certains très faibles. Mais ils se débrouillaient avec ce qu’ils avaient, et moi, je considère ça comme une vraie force !

Une langue au service des sourds

Ils utilisent la langue des signes pour leur quotidien. Elle leur vient naturellement si c’est génétique car ils voient leurs parents s’en servir ; quelquefois, ils ont des maladies qui les rendent sourds et ils doivent donc apprendre à parler leurs nouvelle langue un peu tard. Certains sourds apprennent à parler mais ça nécessite beaucoup d’entraînement (je le rappelle : un sourd n’est pas forcément muet mais ils ne peut pas parler car il n’a jamais entendu de son ou alors parce qu’il ne s’entend pas, et imaginez-vous parler et ne pas vous entendre ! ). Il y a aussi des entendants qui apprennent la LSF ! Ça aussi c’est très fatigant. Mais ça en vaut la peine car ça nous apprend à communiquer différemment et ça nous ouvre l’esprit sur le monde extérieur.

La langue des signes est une langue gestuelle qui est composée de mimes, d’expressions corporelles, mais bien sûr aussi des mots qui ne ressemblent à rien. Il y a des mots qui se ressemblent beaucoup, c’est pour ça qu’il faut être attentif, et ça, ça s’apprend ! Par exemple dans l’alphabet, le T et le F se ressemblent beaucoup. Ou encore : pour dire bonjour et merci, c’est le même mot ! C’est une langue complexe pour laquelle il faut se tromper et se fatiguer pour réussir à la signer ! Et en plus, elle nous apprend beaucoup de choses !

Quelques petits conseils : ne pas crier pour appeler un sourd, ça ne sert à rien : il est sourd ! Pour l’appeler, tu peux taper du pied, il sentira les vibrations, faire des signaux lumineux (éteindre, rallumer, éteindre, rallumer…), ou le tapoter sur l’épaule, ne pas lui parler la bouche pleine ou la main devant la bouche et articuler ‘s’il lit sur tes lèvres, et surtout ne lui dis pas que la surdité est un handicap car ça vexe la plupart des sourds . Il y a une autre chose qui n’est pas un conseil mais une information : les sous-titres ne servent à rien pour la plupart des sourds car ils ne comprennent pas une phrase complète. Ils peuvent saisirent un mot par ci par là mais ne comprennent pas la phrase. C’est pour ça que les interprètes  sont là.

Sources : C’est pas sorcier, Wikipédia.

1 Commentaire

    • Maëlle BELLOEUVRE on 9 juin 2021 at 19 h 36 min

    Bonjour,
    Je suis en troisième et je fais mon oral de brevet sur la langue des signes.
    J’ai chercher sur Google,Yahoo etc.. mais aucun site ne me donne la réponse à la question : Comment les sourd faisaient ils pour communiquer avant « l’invention » de la langue des signes ? Si jamais vous avez la réponse à ma question ou une réponse qui pourrait m’aider n’hésitez pas à me répondre.
    Merci.
    Maelle

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