Une enseignante assassinée

Le 22 février 2023 un élève du lycée Saint-Thomas-d ‘Aquin à Saint Jean De Luz  dans les Pyrénées Atlantiques (64) a poignardé sa professeure d’Espagnol.

RTL

Source : rtl

Ce 22 février au lycée Saint-Thomas-d ‘Aquin  un élève de seconde s’est levé de sa table, a sorti un couteau et a poignardé sa professeure d’Espagnol. Au début la professeure a été transportée vivante à l’hôpital mais n’a pas survécu à sa blessure.

«Il s’est levé très naturellement avec son couteau à la main, s’est avancé jusqu’à notre prof, puis l’a plantée. Tout s’est passé en quelques secondes», témoigne Inès, une élève qui se trouvait dans la classe où a eu lieu le drame.

Mais qui est le meurtrier ?

Selon les explications de l’élève, il aurait entendu des voix la nuit avant son meurtre tout en précisant être « possédé ».  Ces voix lui auraient demandé de tuer sa professeure !!!

D’après les premières informations, l’élève aurait des « troubles psychologiques » et serait suivi pour une dépression, il semblerait qu’il voyait un psychologue.

Pourtant, c’était un bon élève sans problèmes scolaires : l’année dernière il avait eu son brevet des collèges avec mention Très Bien,  et visiblement il n’avait aucun problème avec sa professeure .

Il n’avait aucun problème non plus avec la police, la justice ou les établissements scolaires qu’il avait fréquentés jusqu’à maintenant.

Mercredi, un médecin l’a examiné et a estimé que par rapport  à son état de santé, il peut aller en garde à vue.

Sera-t-il responsable pénalement ? L ‘élève était-il en plein possession de ses moyens lors du passage à l’acte ? Son acte était prémédité puisqu’il est venu au lycée avec un grand couteau.   L’enquête devra  déterminer sa responsabilité ou pas.

Des « expertises psychologiques et psychiatriques » seront réalisées. L’adolescent pourrait être placé en détention provisoire même s’il est mineur et sa garde à vue  a été prolongée ce jeudi.

Une minute de silence au collège

Pour rendre hommage à cette professeure, une minute de silence a été programmée jeudi 23 février, elle était directement dans les classes pour éviter la désorganisation. A 14 h 50, M. Pouzet a pris le micro et a expliqué pourquoi on allait faire une minute de silence.

Sources : Le Figaro /Sud Ouest /Europe 1

Article de Sarah

1 Commentaire

    • Benjamin on 30 mars 2023 at 18 h 42 min

    merci Sarah pour cet article

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