Il y a maintenant 10 ans, Charlie Hebdo, un journal satirique, a été victime d’une attaque terroriste où 12 personnes ont perdu la vie. Cet attentat a non seulement atteint à la vie de personnes mais aussi à la liberté de la presse et la liberté d’expression.
Charlie hebdo : un journal satirique
La presse satirique a un but humoristique : il s’agit de faire rire le lecteur sur des sujets d’actualité en donnant une image volontairement déformée de la réalité.
La presse satirique ne fait pas que divertir : elle dénonce les travers et les fautes morales observés au sein de la société, notamment chez les plus riches ou ceux qui ont le pouvoir.
Mais elle ne doit pas diffamer, c’est-à-dire dire des choses fausses qui portent atteinte à la réputation de quelqu’un, ni inciter à la haine, c’est-à-dire pousser les gens à détester une personne ou un groupe de personnes.
Cependant, ce type de presse a le droit au blasphème, c’est-à-dire le droit de se moquer d’une religion ou d’une divinité.
L’affaire des caricatures
En 2006, le journal satirique Charlie Hebdo publie des caricatures d’abord diffusées dans un journal danois, qui représentent le prophète Mahomet. Ces douze dessins montraient le Prophète portant une bombe au lieu d’un turban, ou en personnage armé d’un couteau accompagné de deux femmes voilées de noir.
Ces caricatures publiées au Danemark avaient déjà provoqué des manifestations violentes dans plusieurs pays musulmans. Ces dessins repris par Charlie Hebdo vont énerver les extrémistes, pour qui il est interdit de représenter le prophète et encore plus de s’en moquer.
L’attentat
Le 7 janvier 2015, 2 terroristes islamistes (des religieux extrémistes) attaquent le journal satirique Charlie hebdo et assassinent 12 personnes, dont plusieurs journalistes et dessinateurs, parce qu’ils ont publié des caricatures de la figure la plus importante de la religion musulmane, Mahomet. Le 9 janvier, un 3e terroriste prend en otage les clients d’un magasin juif Hyper Cacher, où il tue 4 personnes.
Le traumatisme collectif
Les 10 et 11 janvier, près de 4 millions de Français participent à des marches pour défendre la liberté d’expression avec le slogan « Je suis Charlie ».
Aujourd’hui, les journalistes on peur pour leur vie mais ils continuent à défendre la liberté d’expression et par la même occasion notre liberté.
Sources : Wikipedia / 1 jour 1 actu / Le monde / Le monde
Un article de AgaThe et EloÏse